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23 mai 2012 |
Trois Rennais ont participé à une action pour bloquer un train de déchets radioactifs, à Valognes (Manche), en novembre. Ils ont été entendus en garde à vue, par les gendarmes, à Rennes, ce mercredi, avant d’être relâchés dans la soirée.
Le 23 novembre dernier, des centaines de militants retardent le départ vers l’Allemagne d’un train de déchets nucléaires conditionnés à l’usine Areva La Hague, en bloquant la voie ferrée, à Valognes. Six personnes sont interpellées. Elles ont été jugées devant le tribunal de Cherbourg en janvier et février, pour, entre autres, « détention de fumigène », « détention d’armes de 6e catégorie », « intrusion sur la voie ferrée »…
Entendus à Rennes par des enquêteurs normands
Les trois Rennais en garde à vue, ce mercredi, ne faisaient pas partie des personnes interpellées. « Elles ont été entendues à Rennes, parce qu’habitant la région rennaise, mais par des enquêteurs de Valognes », précise un officier du groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine.
Les militants ont été relâchés après 8 h 30 d’interrogatoire. Ils sont convoqués devant le tribunal de Cherbourg, le 9 octobre. Un temps, des militants antinucléaires ont projeté de venir manifester en solidarité devant la gendarmerie, rue Guillaudot, près du parc du Thabor, à Rennes. Ils y ont finalement renoncé, apprenant que leurs camarades venaient d’être libérés.
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