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Sortir du nucléaire n°57



Printemps 2013

Déchets nucléaires

2013 : année du débat public bidon sur Bure

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°57 - Printemps 2013

 Déchets radioactifs  Bure


À ce jour, il n’y a pas de déchets nucléaires à Bure, contrairement à certaines idées reçues ; juste des technocrates, qui tentent de faire croire à l’incroyable. Le "Labo" de recherches géologiques de 1994 est devenu en 2011 "Cigéo", centre industriel de stockage géologique. Joli, non ? Qui peut faire le lien avec les effroyables produits atomiques dont il s’agit ?



Certains riverains prennent enfin conscience que le cadeau est empoisonné

Avant de les enfouir à partir de 2025, il faudra stocker les déchets atomiques en surface, les refroidir, les conditionner dans des colis qui fuiront un jour. Tout cela pendant 100 ans, le temps de remplir et boucler définitivement la poubelle souterraine. Première phase : un dépôt nucléaire séculaire en plein champ. L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) achète à tour de bras et à bon prix tout le territoire au-dessus, jouant la carte de la séduction, avant de passer à l’expropriation le moment venu. Lorsque le "Labo" est arrivé, l’Andra s’est bien gardée d’annoncer l’étape de l’entreposage, qui touche non plus les générations futures mais les habitants du coin, demain, à leur porte. Les multiples transports nucléaires aussi impacteront fortement l’environnement mais... motus. Aucune information sur leur incidence n’a percé. Petit frémissement ? L’une des quatre communes de la zone vient de refuser de livrer une partie de sa forêt.

Sinistres "terres d’excellence"

Le déclin certain des deux départements - soudoyés depuis des années - pour accueillir ces déchets dont on ne veut nulle part est en marche. Et ce malgré la politique engagée activement en 2006 : "faire de Meuse et Haute-Marne des terres d’excellence" en pointe dans tous les domaines environnementaux. Irréprochables aujourd’hui au-dessus, demain irradiées en-dessous. Les millions d’euros déversés chaque année aux collectivités et infiltrés dans tous les domaines, de l’économie ou l’urbanisme à la vie culturelle complètent le tableau.

Alors que les populations locales n’ont jamais été consultées sur cette poubelle nucléaire à hauts risques qui peut faire basculer leur destin dès 2025, le gouvernement lance un nouveau "débat public". Va-t-on enfin pouvoir causer, dire ce qu’on veut et peser sur les décisions ? Mettre l’Andra dehors ?

Le premier débat public de 2005 sur la gestion des déchets nucléaires mettait en avant la préférence pour l’étude du maintien de ceux-ci en surface.
La loi qui a suivi n’a retenu que l’enfouissement... à Bure.

Cigéo est passé en phase de conception industrielle en 2012 et l’Andra, seul maître à bord, ne remet rien en question, malgré toutes les incertitudes majeures et les risques mis en évidence par des analyses critiques indépendantes.

Ce débat 2013 s’annonce ouvertement comme une campagne d’information, sans intégrer de processus de choix participatif. Il est conçu pour encadrer les peurs et pour faire accepter une poubelle atomique prétendument acquise et son lot de risques majeurs déjà prévisibles. "Ce n’est pas un référendum, mais une photographie..." dit fin 2012 le président de la CPDP (Commission Particulière du Débat Public).

Si des associations sont favorables à la participation, un nombre croissant refusent de cautionner ce rendez-vous de dupes. Elles le dénonceront activement de l’extérieur et appellent à le boycotter.

Débat-bidon en deux temps
15 mai - 31 juillet / 1er septembre - 15 octobre
15 réunions publiques :
 neuf en région de Bure
 cinq sur d’autres sites tels Cherbourg, Marcoule, etc.

Synthèse réalisée par le collectif BURESTOP 55 et BZL : Une brochure de 16 pages est disponible à la commande sur notre boutique en ligne https://boutique.sortirdunucleaire.org ou bien en nous renvoyant le coupon-réponse joint à votre revue.
Actualité et dossiers sur : www.burestop.eu

Certains riverains prennent enfin conscience que le cadeau est empoisonné

Avant de les enfouir à partir de 2025, il faudra stocker les déchets atomiques en surface, les refroidir, les conditionner dans des colis qui fuiront un jour. Tout cela pendant 100 ans, le temps de remplir et boucler définitivement la poubelle souterraine. Première phase : un dépôt nucléaire séculaire en plein champ. L’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) achète à tour de bras et à bon prix tout le territoire au-dessus, jouant la carte de la séduction, avant de passer à l’expropriation le moment venu. Lorsque le "Labo" est arrivé, l’Andra s’est bien gardée d’annoncer l’étape de l’entreposage, qui touche non plus les générations futures mais les habitants du coin, demain, à leur porte. Les multiples transports nucléaires aussi impacteront fortement l’environnement mais... motus. Aucune information sur leur incidence n’a percé. Petit frémissement ? L’une des quatre communes de la zone vient de refuser de livrer une partie de sa forêt.

Sinistres "terres d’excellence"

Le déclin certain des deux départements - soudoyés depuis des années - pour accueillir ces déchets dont on ne veut nulle part est en marche. Et ce malgré la politique engagée activement en 2006 : "faire de Meuse et Haute-Marne des terres d’excellence" en pointe dans tous les domaines environnementaux. Irréprochables aujourd’hui au-dessus, demain irradiées en-dessous. Les millions d’euros déversés chaque année aux collectivités et infiltrés dans tous les domaines, de l’économie ou l’urbanisme à la vie culturelle complètent le tableau.

Alors que les populations locales n’ont jamais été consultées sur cette poubelle nucléaire à hauts risques qui peut faire basculer leur destin dès 2025, le gouvernement lance un nouveau "débat public". Va-t-on enfin pouvoir causer, dire ce qu’on veut et peser sur les décisions ? Mettre l’Andra dehors ?

Le premier débat public de 2005 sur la gestion des déchets nucléaires mettait en avant la préférence pour l’étude du maintien de ceux-ci en surface.
La loi qui a suivi n’a retenu que l’enfouissement... à Bure.

Cigéo est passé en phase de conception industrielle en 2012 et l’Andra, seul maître à bord, ne remet rien en question, malgré toutes les incertitudes majeures et les risques mis en évidence par des analyses critiques indépendantes.

Ce débat 2013 s’annonce ouvertement comme une campagne d’information, sans intégrer de processus de choix participatif. Il est conçu pour encadrer les peurs et pour faire accepter une poubelle atomique prétendument acquise et son lot de risques majeurs déjà prévisibles. "Ce n’est pas un référendum, mais une photographie..." dit fin 2012 le président de la CPDP (Commission Particulière du Débat Public).

Si des associations sont favorables à la participation, un nombre croissant refusent de cautionner ce rendez-vous de dupes. Elles le dénonceront activement de l’extérieur et appellent à le boycotter.

Débat-bidon en deux temps
15 mai - 31 juillet / 1er septembre - 15 octobre
15 réunions publiques :
 neuf en région de Bure
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