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Nos communiqués de presse

2006 : année du nucléaire… et des antinucléaires

Communiqué du 31 décembre 2006



5 janvier : Chirac avale la 4ème génération
L’année débute en fanfare avec l’annonce par le Président de la République de la construction en France d’un "prototype de réacteur nucléaire de 4ème génération qui devra entrer en service en 2020". Voici comment cette décision a été prise :
« - Monsieur le Président, il faut construire un nouveau réacteur nucléaire.
- Quoi, encore ? On a déjà lancé l’EPR et ITER. Qu’est-ce qu’il doit faire votre machin ?
- Il sera, heu... voyons… Voilà : il sera plus sûr et produira moins de déchets.
- Ha bon. Vous ne m’aviez pas déjà dit ça pour l’EPR ? Peu importe, c’est d’accord, je vous annonce ça avec mes vœux »
Quant au Débat public, il aura lieu comme toujours après que toutes les décisions aient été prises. Dernier "détail" : ce réacteur dit "de 4ème génération" sera en fait un surgénérateur. C’est donc le retour de Superphénix sous une nouvelle appellation. Record à battre : 10 milliards d’euros gaspillés…

12 janvier : Pierre-Gilles de Gênes désintègre ITER
Interviewé par Les Echos ("Recherche : le cri d’alarme d’un prix Nobel"), Pierre-Gilles de Gênes estime qu’Iter est une "véritable hérésie" et parle d’un "projet fou". CQFD

19 janvier : Chirac perd la tête (nucléaire)
En déplacement à la base des sous-marins nucléaires de l’Île Longue, le Président annonce une inflexion de la doctrine française : les armes atomiques ne sont plus seulement là pour dissuader, elle pourront servir si les "intérêts vitaux" de la France sont menacés.

24 janvier : les citoyens ne veulent pas de nucléaire
L’Eurobaromètre (sondage de grande ampleur de la Commission européenne) montre que seulement 12% des citoyens européens sont favorables au développement du nucléaire pour réduire la dépendance énergétique. En France, ce chiffre est encore plus faible : 8% !

26 janvier : le débat bidon sur ITER atomisé
La séance d’ouverture du "débat public" sur ITER est annulée, la salle étant envahie par les manifestants antinucléaires. Il est vrai que la décision de faire ITER est déjà prise : à quoi bon ce débat bidon ?

15 février : world trade centrale nucléaire
La Cour constitutionnelle allemande interdit d’abattre un avion détourné, même s’il se dirige vers une centrale nucléaire. Rappel : le risque zéro existe, il suffit de fermer toutes les centrales nucléaires.

2 mars : Bush enterre la non-prolifération
Théoriquement, aucun pays ne doit livrer du matériel nucléaire à l’Inde, ce pays n’ayant pas signé le Traité de non-prolifération. Mais l’attrait de contrats juteux est plus fort pour Bush qui signe un accord nucléaire avec l’Inde. Chirac s’était prononcé pour un tel accord le 18 février, espérant (naïvement) placer des réacteurs nucléaires français.

9 mars : Areva dérape aux USA
Espérant vendre des réacteurs nucléaires aux USA, Areva embauche à prix d’or Spencer Abraham, représentant de l’ultra-droite des USA et ancien secrétaire à l’Energie de Bush.

Nuit du 12/13 avril. 19 députés sur 577 sont présents pour le vote d’un projet d’enfouissement à 500 m sous terrre, à Bure, des déchets radioactifs à haute activité et à vie longue. Ce projet véritablement criminel est adopté avec 11 voix pour, en première lecture, et sera confirmé le 15 juin, en 2eme lecture.

15 avril : 30 000 contre l’EPR !
30 000 manifestants à Cherbourg contre l’EPR, malgré une pluie battante. Les médias font part de leur surprise face à un mouvement antinucléaire qu’ils croyaient moribond. Le Journal du Dimanche, lui, titre "le grand retour du nucléaire". Ce n’est pas une coquille mais une ânerie.

20 avril : facture énergétique, le "miracle nucléaire" s’évanouit
Le ministère de l’économie reconnaît que, après une augmentation de 24% en 2004, la facture énergétique française bondit de 35% en 2005. Pourtant, on nous raconte tous les jours que le nucléaire nous protège de l’augmentation du prix de l’énergie…

26 avril : Tchernobyl + 20
20 ans après Tchernobyl, l’ONU se déshonore en publiant un bilan ridicule bas de la catastrophe. Mais, malgré un important déploiement de moyens, le lobby nucléaire ne parvient pas à imposer sa désinformation : il ressort unanimement que Tchernobyl est bien une effroyable catastrophe dont les conséquences continuent de s’aggraver.
Dans X villes de France les militants organisent des commémorations en hommage aux victimes de Tchernobyl

4 mai : EDF lance l’EPR
Areva n’arrivant à vendre son EPR ni aux USA, ni en Inde, ni en Chine, c’est… la France qui s’y colle. EDF annonce officiellement la construction d’un EPR à Flamanville (Manche).

6 mai : Gravelines bat un record
Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu’un circuit de sécurité est resté déconnecté pendant un an sur un des réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) avant que quelqu’un s’en aperçoive. C’est sûrement ça la "sûreté nucléaire" à la française…

16 mai : la DST attaque !
20 policiers, dont dix de la DST (envoyés par la section antiterroriste du Parquet de Paris) envahissent l’appartement de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : perquisition, mise en examen pour "Compromission du secret de la défense nationale" (pour la détention d’un document "Confidentiel défense" sur la vulnérabilité de l’EPR en cas de crash suicide). Il ne fait pas bon s’intéresser de trop près au nucléaire ! De multiples organisations protestent, y compris la Ligue de droits de l’Homme (LDH) et même… le très pronucléaire PS !

1er juin : nanotechnologie, macro-répression !
Toute innovation scientifique peut engendrer le pire ou le meilleur. En France, les nanotechnologies mèneront inévitablement au pire car elles sont mises en œuvre sous la houlette du Commissariat à l’énergie atomique. Lors de l’inauguration du "Minatec", une manifestation (à laquelle le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé) est sauvagement réprimée, les policiers pourchassant même les manifestants dans les rues de Grenoble.

5 juin : le chantier de l’EPR finlandais aurait 8 mois de retard

15 juin : le secret défense au grand jour
Ouverture de l’enquête publique sur le réacteur EPR : à cheval sur la Coupe du monde de foot et les vacances d’été, pour être sûr que la procédure passe inaperçue. Dans de nombreuses villes, des délégations du Réseau "Sortir du nucléaire" portent en Préfecture des copies du fameux document confidentiel défense sur l’EPR. Secret de Polichinelle pour réacteur de Guignol.

20 juin : alerte nucléaire !
Une rumeur crée un début de panique nucléaire en Moselle où se trouve la centrale nucléaire de Cattenom. Les gens se précipitent dans les écoles pour récupérer leurs enfants et s’échapper en voiture : le comportement très humain mais… contraire aux directives. Démonstration est faite que rien ne se passera comme prévu le jour de la catastrophe…

3 juillet : le "débat public" obéit aux ordres.
La Commission nationale du débat public donne un avis favorable à la construction du réacteur ITER. Le gouvernement ronronne de plaisir, des associatifs ont collaboré à cette parodie de démocratie.

5 juillet : légionelles !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la mise en danger des riverains des tours de refroidissement des centrales nucléaires, qui émettent des légionelles. Un rapport montre que ces centrales bénéficient de dérogations totalement injustifiées par rapport aux règles générales.

7 juillet : 4 milliards d’euros pour le CEA
Sous prétexte de signer un "contrat d’objectif’", l’Etat verse 4 milliards d’euros au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Toujours sans demander aux citoyens s’ils sont d’accord…

10 juillet : le nucléaire en déclin en France aussi
Le ministre de l’industrie François Loos annonce à contre-cœur que la part du nucléaire dans l’électricité française tomberait de 80% actuellement à 73% en 2015 (soit environ 15% de l’énergie consommée).

11 juillet : le chantier de l’EPR finlandais aurait désormais 1 an de retard

19 juillet : canicule, la France nucléaire manque d’électricité !
Comme en 2003, la preuve est apportée que c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse. Les centrales sont en difficulté, EDF importe de l’électricité…

25 juillet : Tchernosuède ?
C’était "impossible" et pourtant c’est arrivé : un court-circuit fait disjoncter un réacteur nucléaire ET les moteurs de secours (supposés rester toujours indépendants). A 7 minutes près, la fusion du cœur débutait et on s’engageait vers un Tchernobyl suédois. Une fois de plus, la chance a joué un rôle majeur dans la "sûreté" nucléaire.

27/28/29 juillet : 3 jours de festival à Bure contre l’enfouissement des déchets radioactifs

29 juillet : 45 000 pétitions contre l’EPR et ses couloirs de lignes sont remises en manifestation à la Préfecture de la Manche

16 août : démantèlement démentiel
Le démantèlement des installations nucléaires britanniques coûterait 104 milliards d’euros. Cette évaluation est passée en quelques mois de 70 milliards à 80, puis 90 et maintenant 104. En attendant pire. Et en France ? EDF annonce royalement avoir budgété quelques dizaines de milliards.

Du 13 au 20 août, rencontres internationales du réseau Sortir du nucléaire en Dordogne.
Une centaine de personnes vivent dans la convivialité une semaine de réflexion et de débats avec des films , des conférences, sur l’abbération nucléaire.

22, 23, 24 septembre : manifestation dans les Landes contre le missile nucléaire M51
2000 personnes à la manif, 15 000 au concert (avec Johnny Clegg). Le premier tir du M51 est pour bientôt…

28 octobre : 4000 manifestants à ST Hilaire du Hacouêt ( Sud Manche) contre l’EPR dont les travaux préliminaires ont commencé à Flamanville (50) et ses couloirs de lignes Cotentin-Maine

4 novembre : black-out !
10 millions d’européens (dont la moitié en France) privés d’électricité à cause d’une panne géante venue d’Allemagne. Immédiatement, les médias prétendent que le nucléaire est un rempart contre de telles pannes. Or, celle-ci s’est produite dans un pays qui n’a fermé pour le moment que 3 vieux réacteurs et qui reste toujours un des pays les plus nucléarisés du monde. CQFD.

7 novembre : le grand retour du nucléaire
L’AIE (Agence internationale de l’énergie) recommande des investissements massifs dans le nucléaire. Les éditorialistes, en particulier en France, s’en donnent à cœur joie :

7 novembre : le Réseau "Sortir du nucléaire" et le secret défense (encore !)
Le Réseau "Sortir du nucléaire" annonce pour jeudi 9 novembre au matin le premier tir du nouveau missile intercontinental français, le M51. Pourtant, le jour et l’heure de ce tir sont absolument secrets. Le Réseau dit-il vrai ?

8 novembre : le PS aime le nucléaire
Dans une interview donnée au Nouvel Observateur, François Hollande déclare "Il ne peut être question de sortir du nucléaire"

9 novembre : premier tir du missile M51
A Biscarosse, dans les Landes, le premier M51 s’envole, et des milliards d’euros avec lui… Quant au Réseau "Sortir du nucléaire", il avait encore une information secret défense et s’est premis de prendre des photos du missile…

10 novembre : le chantier de l’EPR finlandais aurait désormais 2 à 3 ans de retard
Le retard, c’est selon La Tribune. Les pertes pour Areva, c’est 1 milliard (!) selon Capital.

16 décembre : bérézina pour l’EPR et Areva
Le "contrat du siècle", la construction de 4 réacteurs nucléaires en Chine, échappe à Areva et son pauvre réacteur EPR. Cette déconvenue s’ajoute à celle de l’EPR en Finlande. Bon, on l’annule quand l’EPR prévu en France ?

19 décembre : Al Gore torpille le nucléaire
Dans une interview accordée à L"Express, l’ancien Vice-Prédisent des USA Al Gore récuse le nucléaire comme option pour lutter contre le réchauffement climatique, et il ajoute "Certains pays ont fait part de leur intention de se doter de la technologie nucléaire pour produire de l’énergie, alors qu’ils étaient en fait intéressés par les armes nucléaires". CQFD.

20 décembre : le PS soulagé
Dominique Voynet déclare à l’AFP : "Je ne demande pas formellement aux socialistes de s’engager sur la sortie du nucléaire". Ca tombe "bien", ils ne le veulent pas…

20 décembre : Chirac annonce (encore !) un réacteur de "4ème génération"
Rien de neuf par rapport au 5 janvier, mais ça redonne le moral aux nucléocrates anéantis par les déconvenues de l’EPR. Et puis, ça permet de finir l’année comme elle a commencé : par une ânerie de Chirac.

5 janvier : Chirac avale la 4ème génération
L’année débute en fanfare avec l’annonce par le Président de la République de la construction en France d’un "prototype de réacteur nucléaire de 4ème génération qui devra entrer en service en 2020". Voici comment cette décision a été prise :
« - Monsieur le Président, il faut construire un nouveau réacteur nucléaire.
- Quoi, encore ? On a déjà lancé l’EPR et ITER. Qu’est-ce qu’il doit faire votre machin ?
- Il sera, heu... voyons… Voilà : il sera plus sûr et produira moins de déchets.
- Ha bon. Vous ne m’aviez pas déjà dit ça pour l’EPR ? Peu importe, c’est d’accord, je vous annonce ça avec mes vœux »
Quant au Débat public, il aura lieu comme toujours après que toutes les décisions aient été prises. Dernier "détail" : ce réacteur dit "de 4ème génération" sera en fait un surgénérateur. C’est donc le retour de Superphénix sous une nouvelle appellation. Record à battre : 10 milliards d’euros gaspillés…

12 janvier : Pierre-Gilles de Gênes désintègre ITER
Interviewé par Les Echos ("Recherche : le cri d’alarme d’un prix Nobel"), Pierre-Gilles de Gênes estime qu’Iter est une "véritable hérésie" et parle d’un "projet fou". CQFD

19 janvier : Chirac perd la tête (nucléaire)
En déplacement à la base des sous-marins nucléaires de l’Île Longue, le Président annonce une inflexion de la doctrine française : les armes atomiques ne sont plus seulement là pour dissuader, elle pourront servir si les "intérêts vitaux" de la France sont menacés.

24 janvier : les citoyens ne veulent pas de nucléaire
L’Eurobaromètre (sondage de grande ampleur de la Commission européenne) montre que seulement 12% des citoyens européens sont favorables au développement du nucléaire pour réduire la dépendance énergétique. En France, ce chiffre est encore plus faible : 8% !

26 janvier : le débat bidon sur ITER atomisé
La séance d’ouverture du "débat public" sur ITER est annulée, la salle étant envahie par les manifestants antinucléaires. Il est vrai que la décision de faire ITER est déjà prise : à quoi bon ce débat bidon ?

15 février : world trade centrale nucléaire
La Cour constitutionnelle allemande interdit d’abattre un avion détourné, même s’il se dirige vers une centrale nucléaire. Rappel : le risque zéro existe, il suffit de fermer toutes les centrales nucléaires.

2 mars : Bush enterre la non-prolifération
Théoriquement, aucun pays ne doit livrer du matériel nucléaire à l’Inde, ce pays n’ayant pas signé le Traité de non-prolifération. Mais l’attrait de contrats juteux est plus fort pour Bush qui signe un accord nucléaire avec l’Inde. Chirac s’était prononcé pour un tel accord le 18 février, espérant (naïvement) placer des réacteurs nucléaires français.

9 mars : Areva dérape aux USA
Espérant vendre des réacteurs nucléaires aux USA, Areva embauche à prix d’or Spencer Abraham, représentant de l’ultra-droite des USA et ancien secrétaire à l’Energie de Bush.

Nuit du 12/13 avril. 19 députés sur 577 sont présents pour le vote d’un projet d’enfouissement à 500 m sous terrre, à Bure, des déchets radioactifs à haute activité et à vie longue. Ce projet véritablement criminel est adopté avec 11 voix pour, en première lecture, et sera confirmé le 15 juin, en 2eme lecture.

15 avril : 30 000 contre l’EPR !
30 000 manifestants à Cherbourg contre l’EPR, malgré une pluie battante. Les médias font part de leur surprise face à un mouvement antinucléaire qu’ils croyaient moribond. Le Journal du Dimanche, lui, titre "le grand retour du nucléaire". Ce n’est pas une coquille mais une ânerie.

20 avril : facture énergétique, le "miracle nucléaire" s’évanouit
Le ministère de l’économie reconnaît que, après une augmentation de 24% en 2004, la facture énergétique française bondit de 35% en 2005. Pourtant, on nous raconte tous les jours que le nucléaire nous protège de l’augmentation du prix de l’énergie…

26 avril : Tchernobyl + 20
20 ans après Tchernobyl, l’ONU se déshonore en publiant un bilan ridicule bas de la catastrophe. Mais, malgré un important déploiement de moyens, le lobby nucléaire ne parvient pas à imposer sa désinformation : il ressort unanimement que Tchernobyl est bien une effroyable catastrophe dont les conséquences continuent de s’aggraver.
Dans X villes de France les militants organisent des commémorations en hommage aux victimes de Tchernobyl

4 mai : EDF lance l’EPR
Areva n’arrivant à vendre son EPR ni aux USA, ni en Inde, ni en Chine, c’est… la France qui s’y colle. EDF annonce officiellement la construction d’un EPR à Flamanville (Manche).

6 mai : Gravelines bat un record
Le Réseau "Sortir du nucléaire" révèle qu’un circuit de sécurité est resté déconnecté pendant un an sur un des réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) avant que quelqu’un s’en aperçoive. C’est sûrement ça la "sûreté nucléaire" à la française…

16 mai : la DST attaque !
20 policiers, dont dix de la DST (envoyés par la section antiterroriste du Parquet de Paris) envahissent l’appartement de Stéphane Lhomme, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : perquisition, mise en examen pour "Compromission du secret de la défense nationale" (pour la détention d’un document "Confidentiel défense" sur la vulnérabilité de l’EPR en cas de crash suicide). Il ne fait pas bon s’intéresser de trop près au nucléaire ! De multiples organisations protestent, y compris la Ligue de droits de l’Homme (LDH) et même… le très pronucléaire PS !

1er juin : nanotechnologie, macro-répression !
Toute innovation scientifique peut engendrer le pire ou le meilleur. En France, les nanotechnologies mèneront inévitablement au pire car elles sont mises en œuvre sous la houlette du Commissariat à l’énergie atomique. Lors de l’inauguration du "Minatec", une manifestation (à laquelle le Réseau "Sortir du nucléaire" a participé) est sauvagement réprimée, les policiers pourchassant même les manifestants dans les rues de Grenoble.

5 juin : le chantier de l’EPR finlandais aurait 8 mois de retard

15 juin : le secret défense au grand jour
Ouverture de l’enquête publique sur le réacteur EPR : à cheval sur la Coupe du monde de foot et les vacances d’été, pour être sûr que la procédure passe inaperçue. Dans de nombreuses villes, des délégations du Réseau "Sortir du nucléaire" portent en Préfecture des copies du fameux document confidentiel défense sur l’EPR. Secret de Polichinelle pour réacteur de Guignol.

20 juin : alerte nucléaire !
Une rumeur crée un début de panique nucléaire en Moselle où se trouve la centrale nucléaire de Cattenom. Les gens se précipitent dans les écoles pour récupérer leurs enfants et s’échapper en voiture : le comportement très humain mais… contraire aux directives. Démonstration est faite que rien ne se passera comme prévu le jour de la catastrophe…

3 juillet : le "débat public" obéit aux ordres.
La Commission nationale du débat public donne un avis favorable à la construction du réacteur ITER. Le gouvernement ronronne de plaisir, des associatifs ont collaboré à cette parodie de démocratie.

5 juillet : légionelles !
Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce la mise en danger des riverains des tours de refroidissement des centrales nucléaires, qui émettent des légionelles. Un rapport montre que ces centrales bénéficient de dérogations totalement injustifiées par rapport aux règles générales.

7 juillet : 4 milliards d’euros pour le CEA
Sous prétexte de signer un "contrat d’objectif’", l’Etat verse 4 milliards d’euros au Commissariat à l’énergie atomique (CEA). Toujours sans demander aux citoyens s’ils sont d’accord…

10 juillet : le nucléaire en déclin en France aussi
Le ministre de l’industrie François Loos annonce à contre-cœur que la part du nucléaire dans l’électricité française tomberait de 80% actuellement à 73% en 2015 (soit environ 15% de l’énergie consommée).

11 juillet : le chantier de l’EPR finlandais aurait désormais 1 an de retard

19 juillet : canicule, la France nucléaire manque d’électricité !
Comme en 2003, la preuve est apportée que c’est le réchauffement climatique qui s’attaque au nucléaire et non l’inverse. Les centrales sont en difficulté, EDF importe de l’électricité…

25 juillet : Tchernosuède ?
C’était "impossible" et pourtant c’est arrivé : un court-circuit fait disjoncter un réacteur nucléaire ET les moteurs de secours (supposés rester toujours indépendants). A 7 minutes près, la fusion du cœur débutait et on s’engageait vers un Tchernobyl suédois. Une fois de plus, la chance a joué un rôle majeur dans la "sûreté" nucléaire.

27/28/29 juillet : 3 jours de festival à Bure contre l’enfouissement des déchets radioactifs

29 juillet : 45 000 pétitions contre l’EPR et ses couloirs de lignes sont remises en manifestation à la Préfecture de la Manche

16 août : démantèlement démentiel
Le démantèlement des installations nucléaires britanniques coûterait 104 milliards d’euros. Cette évaluation est passée en quelques mois de 70 milliards à 80, puis 90 et maintenant 104. En attendant pire. Et en France ? EDF annonce royalement avoir budgété quelques dizaines de milliards.

Du 13 au 20 août, rencontres internationales du réseau Sortir du nucléaire en Dordogne.
Une centaine de personnes vivent dans la convivialité une semaine de réflexion et de débats avec des films , des conférences, sur l’abbération nucléaire.

22, 23, 24 septembre : manifestation dans les Landes contre le missile nucléaire M51
2000 personnes à la manif, 15 000 au concert (avec Johnny Clegg). Le premier tir du M51 est pour bientôt…

28 octobre : 4000 manifestants à ST Hilaire du Hacouêt ( Sud Manche) contre l’EPR dont les travaux préliminaires ont commencé à Flamanville (50) et ses couloirs de lignes Cotentin-Maine

4 novembre : black-out !
10 millions d’européens (dont la moitié en France) privés d’électricité à cause d’une panne géante venue d’Allemagne. Immédiatement, les médias prétendent que le nucléaire est un rempart contre de telles pannes. Or, celle-ci s’est produite dans un pays qui n’a fermé pour le moment que 3 vieux réacteurs et qui reste toujours un des pays les plus nucléarisés du monde. CQFD.

7 novembre : le grand retour du nucléaire
L’AIE (Agence internationale de l’énergie) recommande des investissements massifs dans le nucléaire. Les éditorialistes, en particulier en France, s’en donnent à cœur joie :

7 novembre : le Réseau "Sortir du nucléaire" et le secret défense (encore !)
Le Réseau "Sortir du nucléaire" annonce pour jeudi 9 novembre au matin le premier tir du nouveau missile intercontinental français, le M51. Pourtant, le jour et l’heure de ce tir sont absolument secrets. Le Réseau dit-il vrai ?

8 novembre : le PS aime le nucléaire
Dans une interview donnée au Nouvel Observateur, François Hollande déclare "Il ne peut être question de sortir du nucléaire"

9 novembre : premier tir du missile M51
A Biscarosse, dans les Landes, le premier M51 s’envole, et des milliards d’euros avec lui… Quant au Réseau "Sortir du nucléaire", il avait encore une information secret défense et s’est premis de prendre des photos du missile…

10 novembre : le chantier de l’EPR finlandais aurait désormais 2 à 3 ans de retard
Le retard, c’est selon La Tribune. Les pertes pour Areva, c’est 1 milliard (!) selon Capital.

16 décembre : bérézina pour l’EPR et Areva
Le "contrat du siècle", la construction de 4 réacteurs nucléaires en Chine, échappe à Areva et son pauvre réacteur EPR. Cette déconvenue s’ajoute à celle de l’EPR en Finlande. Bon, on l’annule quand l’EPR prévu en France ?

19 décembre : Al Gore torpille le nucléaire
Dans une interview accordée à L"Express, l’ancien Vice-Prédisent des USA Al Gore récuse le nucléaire comme option pour lutter contre le réchauffement climatique, et il ajoute "Certains pays ont fait part de leur intention de se doter de la technologie nucléaire pour produire de l’énergie, alors qu’ils étaient en fait intéressés par les armes nucléaires". CQFD.

20 décembre : le PS soulagé
Dominique Voynet déclare à l’AFP : "Je ne demande pas formellement aux socialistes de s’engager sur la sortie du nucléaire". Ca tombe "bien", ils ne le veulent pas…

20 décembre : Chirac annonce (encore !) un réacteur de "4ème génération"
Rien de neuf par rapport au 5 janvier, mais ça redonne le moral aux nucléocrates anéantis par les déconvenues de l’EPR. Et puis, ça permet de finir l’année comme elle a commencé : par une ânerie de Chirac.


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