Blayais

Suite à une erreur commise lors d’opérations de maintenance "préventive", le système de filtration d’iode du bâtiment combustible du réacteur 1 du Blayais n’était plus fonctionnel. Or ce réacteur est arrêté pour changement du combustible.

Il fait trop chaud pour les centrales nucléaires. EDF est contraint depuis déjà plusieurs semaines de diminuer la puissance voire d’arrêter certains réacteurs. Mais même arrêté un réacteur a besoin d’être alimenté en électricité et refroidi.

Le 23 juillet 2018, le réacteur 4 de la centrale du Blayais s’est arrêté automatiquement, pour la seconde fois en quelques mois. Les problèmes s’enchainent sur le site nucléaire et ne se limitent pas à un seul réacteur.

Le 10 juillet 2018, les équipes ont découvert qu’une erreur avait été commise en 2016 lors d’une opération de maintenance sur le circuit RCV, circuit qui sert entre autres à maintenir une quantité d’eau suffisante dans le circuit primaire.

Les équipes de la centrale du Blayais ont vidangé une partie du circuit d’injection de sécurité du réacteur 3 alors que celui-ci était dans des conditions de fonctionnement qui imposaient que le système reste pleinement disponible.

Ce mercredi 25 avril 2018, le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais a été mis à l’arrêt. Un "diagnostic" est nécessaire sur un équipement situé en zone nucléaire. Sous-entendu : il y a un problème.

Dimanche 25 février 2018, le réacteur 4 de la centrale nucléaire du Blayais s’est arrêté automatiquement. Ce dispositif de sûreté s’est déclenché suite à un problème sur l’alternateur, un élément du circuit secondaire.

Une erreur lors d’un essai périodique a rendu inopérant un système de surveillance de la température de la cuve du réacteur 4. Le voyant lumineux signalant l’anomalie en salle des commandes était HS, l’exploitant a mis près d’un mois à s’en rendre compte.

Le 17 août 2017, l’exploitant réalise qu’une erreur a été commise sur un tableau électrique : un relais a été mal réglé lors de la dernière intervention sur celui-ci, qui date du 22 avril 2013.

Un essai réalisé le 18 mai 2017 vient de révéler qu’une des chaînes de mesure de la radioactivité du réacteur 3 était mal réglée depuis juillet 2016.