Blayais

Le 7 août 2020, l’enceinte du réacteur 4 de la centrale du Blayais (Nouvelle Aquitaine) est mise en décompression. Tout l’air contenu à l’intérieur est rejeté dans l’environnement, ces rejets gazeux sont donc radioactifs et ne doivent pas dépasser certaines concentrations limites autorisées.

C’est le second en dix jours : le 3 août 2020, un travailleur a été contaminé lors de son intervention sur le réacteur 3 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde), arrêté pour travaux. Il a été contaminé au cou alors qu’il travaillait sur un générateur de vapeur.

Le 23 juillet 2020, un travailleur a été directement irradié au niveau du cou alors qu’il faisait des tests hydrauliques dans le bâtiment du réacteur 3 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde). Les dispositifs de protection individuels censé le protéger n’ont manifestement pas été suffisants.

Le 23 juin 2020, un court-circuit s’est produit au niveau du transformateur électrique principal du réacteur 1 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde). Un incendie s’est déclaré. Le réacteur nucléaire s’est arrêté en urgence. EDF cherche l’origine de "cet aléa".

Le 4 juin 2020, le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) est arrêté depuis 1 mois pour changement du combustible et entretien. Mais lors d’une manœuvre pour changer le fonctionnement du réacteur, une étape a été oubliée. Et non des moindres.

Dans 17 centrales nucléaires sur les 19 que compte la France, les tapis recouvrant le sol des vestiaires du personnel étaient radioactifs. On ne sait pas depuis combien de temps, ces tapis ne faisaient pas partie de la liste des équipements vérifiés par EDF.

Fin janvier et fin février 2020, l’exploitant de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) s’est rendu compte que des roulettes de plusieurs échafaudages n’étaient pas bloquées. Une découverte qui peut sembler sans grande importance mais qui est pourtant lourde de conséquences puisque 2 (...)

Les systèmes de contrôle-commande et de surveillance des réacteurs nucléaires de Blayais, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, Saint-Laurent, Tricastin et Bugey (sauf le 4), soit 31 sur un total de 58 réacteurs dispersés sur toute la France ne sont pas conformes au code de conception : en (...)

Le 13 janvier 2020, le réacteur 2 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) s’est arrêté automatiquement. L’exploitant n’a pas identifié les causes de cet arrêt en urgence. Pourtant un arrêt automatique n’est jamais anodin.

Ils sont au moins 7, répartis sur toute la France au Blayais, à Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, et Saint-Laurent. Sept réacteurs nucléaires dont les sources électriques de secours n’auraient pas fonctionné en cas de tremblement de terre, en raison de multiples défauts.