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La sortie du nucléaire marque des points

juin 2013 - Les mines d’uranium bientôt interdites au Québec ?

Article publié le 28 juin 2013



Le gouvernement québecois a annoncé son intention de s’opposer à un projet de mine d’uranium sur le territoire des Indiens Cree. Un pas vers une interdiction des mines d’uranium au Québec ?



En juin 2013, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il ne comptait pas donner son accord à un projet de prospection avancée pour des gisements d’uranium dans les Monts Otish, situés sur le territoire sacré des Indiens Cree.

Cette décision intervient alors que la firme Strateco Corporation avait déjà reçu un feu vert pour débuter une étude d’impact environnemental et venait d’obtenir un permis. Il ne manque plus que l’approbation du Québec. Mme Ouelet, ministre des Ressources Naturelles, a déclaré que le projet n’allait pas être approuvé car il n’était pas socialement acceptable, en particulier pour les Cree.

Début août, la Court Supérieure du Québec a débouté Strateco, qui réclamait du gouvernement québécois qu’il lui paie une compensation jusqu’à l’obtention de la décision finale.

Cela fait plusieurs années que le Québec se mobilise contre les mines d’uranium. Bien qu’il n’y ait pas encore d’extraction, la prospection est intense dans de nombreuses parties de la province. Le projet "Matoush" mené par Strateco était le plus avancé.

Le Grand Conseil de la Nation Cree avait déclaré un moratoire permanent sur l’extraction de l’uranium sur son territoire, déclarant cette activité incompatible avec ses valeurs. Il avait reçu le soutien de nombreuses ONGs et de 400 municipalités qui avaient adoptés des résolutions contre les mines d’uranium. Par ailleurs, des médecins de Sept-Îles avaient mené un plaidoyer actif pour bannir l’extraction dans la province, deux douzaines d’entre eux menaçant même le gouvernement de quitter leurs hôpitaux et la région si elle était autorisée.

L’an dernier, le Québec avait décidé de fermer son unique centrale nucléaire. Par ailleurs, des chercheurs québécois sont en pointe dans la recherche pour produire des isotopes médicaux sans réacteurs nucléaires. Autant de raisons de se passer de l’uranium !

L’interdiction des mines d’uranium semble être sur la bonne voie, même si l’étude d’impact doit se poursuivre.

Sources :

https://www.newswire.ca/en/story/1127375/uranium-mines-in-quebec-first-nations-municipalities-and-citizens-unite-their-voices-for-a-moratorium

https://www.newswire.ca/en/story/1205863/james-bay-cree-nation-welcomes-superior-court-s-refusal-to-order-the-quebec-government-to-fund-strateco-s-uranium-project-during-court-proceedings

https://www.quebecmeilleuremine.org/

En juin 2013, le gouvernement du Québec a annoncé qu’il ne comptait pas donner son accord à un projet de prospection avancée pour des gisements d’uranium dans les Monts Otish, situés sur le territoire sacré des Indiens Cree.

Cette décision intervient alors que la firme Strateco Corporation avait déjà reçu un feu vert pour débuter une étude d’impact environnemental et venait d’obtenir un permis. Il ne manque plus que l’approbation du Québec. Mme Ouelet, ministre des Ressources Naturelles, a déclaré que le projet n’allait pas être approuvé car il n’était pas socialement acceptable, en particulier pour les Cree.

Début août, la Court Supérieure du Québec a débouté Strateco, qui réclamait du gouvernement québécois qu’il lui paie une compensation jusqu’à l’obtention de la décision finale.

Cela fait plusieurs années que le Québec se mobilise contre les mines d’uranium. Bien qu’il n’y ait pas encore d’extraction, la prospection est intense dans de nombreuses parties de la province. Le projet "Matoush" mené par Strateco était le plus avancé.

Le Grand Conseil de la Nation Cree avait déclaré un moratoire permanent sur l’extraction de l’uranium sur son territoire, déclarant cette activité incompatible avec ses valeurs. Il avait reçu le soutien de nombreuses ONGs et de 400 municipalités qui avaient adoptés des résolutions contre les mines d’uranium. Par ailleurs, des médecins de Sept-Îles avaient mené un plaidoyer actif pour bannir l’extraction dans la province, deux douzaines d’entre eux menaçant même le gouvernement de quitter leurs hôpitaux et la région si elle était autorisée.

L’an dernier, le Québec avait décidé de fermer son unique centrale nucléaire. Par ailleurs, des chercheurs québécois sont en pointe dans la recherche pour produire des isotopes médicaux sans réacteurs nucléaires. Autant de raisons de se passer de l’uranium !

L’interdiction des mines d’uranium semble être sur la bonne voie, même si l’étude d’impact doit se poursuivre.

Sources :

https://www.newswire.ca/en/story/1127375/uranium-mines-in-quebec-first-nations-municipalities-and-citizens-unite-their-voices-for-a-moratorium

https://www.newswire.ca/en/story/1205863/james-bay-cree-nation-welcomes-superior-court-s-refusal-to-order-the-quebec-government-to-fund-strateco-s-uranium-project-during-court-proceedings

https://www.quebecmeilleuremine.org/



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