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Fermeture de Fessenheim : de reculade en reculade !

Article publié le 28 janvier 2013



Communiqué des associations Alsace Nature, Comité pour la Sauvegarde de Fessenheim et de la Plaine du Rhin, Stop Fessenheim et Stop Transport-Halte au Nucléaire, suite à la déclaration du gouvernement qui confirme la fermeture de Fessenheim pour "fin 2016, début 2017"



L’absurde affaire du mémoire du ministère de l’Ecologie et de l’Energie dans le référé qui l’oppose à l’association TRAS devient anecdotique devant le ridicule de la situation : nous nous retrouvons face à un gouvernement qui a tous les leviers pour faire fermer définitivement cette centrale nucléaire, et qui s’impose à lui-même tous les obstacles imaginables.

  Non, Madame Batho. Où avez-vous vu qu’il fallait 4 ans pour mettre à l’arrêt cette centrale ? La loi du 13 juin 2006, même amendée discrètement en janvier 2012 (en imposant une enquête publique), ne comporte aucune indication de délai. A moins de faire la confusion entre "arrêt" et "démantèlement". Et encore, dans ce cas, il ne faut qu’un "plan de démantèlement", notion suffisamment vague pour y inclure ce que l’on veut.  

Mais il y a pire : dans la soirée, un communiqué nous annonçait la mise à l’arrêt définitif pour "fin 2016, début 2017". Sans aucune justification de ce nouveau sursis pour la centrale. Un bref retour en arrière : en février 2012, le candidat Hollande s’engage à fermer la centrale de Fessenheim, et elle seule, durant son mandat. A la suite de l’entrevue avec les associations alsaciennes, en septembre 2012, et à la veille du lancement du débat sur la transition énergétique, le président précise que cette fermeture aurait lieu à la fin de 2016. Le gouvernement promet aujourd’hui le début de 2017, pour fêter l’ouverture de la campagne des présidentielles ?  

Il est temps que le gouvernement arrête de se tortiller quant à l’avenir de cette centrale. La décision de mise à l’arrêt de la centrale est une décision politique, comme était la décision de recourir de façon massive au nucléaire. Il est temps que le gouvernement – et ses alliés- comprennent que la politique mérite mieux que ces reculades incessantes.  

Contact : Jean-Marie Brom - 06 08 98 79 40

L’absurde affaire du mémoire du ministère de l’Ecologie et de l’Energie dans le référé qui l’oppose à l’association TRAS devient anecdotique devant le ridicule de la situation : nous nous retrouvons face à un gouvernement qui a tous les leviers pour faire fermer définitivement cette centrale nucléaire, et qui s’impose à lui-même tous les obstacles imaginables.

  Non, Madame Batho. Où avez-vous vu qu’il fallait 4 ans pour mettre à l’arrêt cette centrale ? La loi du 13 juin 2006, même amendée discrètement en janvier 2012 (en imposant une enquête publique), ne comporte aucune indication de délai. A moins de faire la confusion entre "arrêt" et "démantèlement". Et encore, dans ce cas, il ne faut qu’un "plan de démantèlement", notion suffisamment vague pour y inclure ce que l’on veut.  

Mais il y a pire : dans la soirée, un communiqué nous annonçait la mise à l’arrêt définitif pour "fin 2016, début 2017". Sans aucune justification de ce nouveau sursis pour la centrale. Un bref retour en arrière : en février 2012, le candidat Hollande s’engage à fermer la centrale de Fessenheim, et elle seule, durant son mandat. A la suite de l’entrevue avec les associations alsaciennes, en septembre 2012, et à la veille du lancement du débat sur la transition énergétique, le président précise que cette fermeture aurait lieu à la fin de 2016. Le gouvernement promet aujourd’hui le début de 2017, pour fêter l’ouverture de la campagne des présidentielles ?  

Il est temps que le gouvernement arrête de se tortiller quant à l’avenir de cette centrale. La décision de mise à l’arrêt de la centrale est une décision politique, comme était la décision de recourir de façon massive au nucléaire. Il est temps que le gouvernement – et ses alliés- comprennent que la politique mérite mieux que ces reculades incessantes.  

Contact : Jean-Marie Brom - 06 08 98 79 40



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