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Pourquoi et comment sortir du nucléaire ?

Une France sans nucléaire : ça marche !

En quelques clics, découvrez l'ampleur des neuf défauts majeurs du nucléaire, ainsi que les mesures très concrètes grâce auxquelles la France peut en sortir... Et comme 35338 personnes signez l’appel "Une France sans nucléaire : ça marche !"

  • Éteignons les enseignes, les vitrines, les équipements informatiques et bureautiques des commerces, entreprises et collectivités en-dehors de leurs heures d'ouverture.

  • Mettons en place une tarification progressive de l'électricité, pour pénaliser les gaspillages tout en permettant aux ménages modestes de couvrir leurs besoins énergétiques de base.

  • Éteignons la lumière dans les pièces inutilisées.

  • Éteignons ou mettons en veille les équipement informatiques, utilisés en moyenne pendant seulement 16 % de leur temps de fonctionnement !
  • Imposons au secteur de la grande distribution l'usage exclusif de meubles frigorifiques fermés.

  • Utilisons des multiprises à interrupteur pour couper le courant dans les appareils inutilisés.

  • Débranchons les chargeurs d'ordinateurs et téléphones portables lorsqu'ils ne sont pas en charge.

  • Optimisons le réglage des chauffe-eau et limitons la température intérieure à 19°C.

  • Dégivrons régulièrement réfrigérateur et congélateur.


  • Supprimons les panneaux publicitaires déroulants, ainsi que les écrans de publicité vidéo qui consomment chacun autant que 3 foyers.

  • Renversons la tendance à l'augmentation constante du nombre et de la taille des écrans (téléviseurs, ordinateurs) par foyer, et de la durée de leur utilisation. Entre 1995 et 2007, la consommation électrique de l'audiovisuel domestique a augmenté de 80 % !
  • N'achetons pas d'équipements ménagers inutilement électrifiés, facilement substituables par des équivalents "zéro watt"  : étendoir à linge, moulin à épices et presse-agrumes à main, cafetière à piston, robot culinaire multifonctions à manivelle, etc.
  • Stoppons l'accroissement constant des déplacements en densifiant les zones périurbaines et en réformant les politiques d'aménagement du territoire.
  • Favorisons les modes de transport doux (marche, vélo, …), en commun (bus, trolley, tram, train, ...) et partagés (autopartage, covoiturage, ...).
  • Luttons contre le suremballage, favorisons la vente en vrac et la consigne des emballages, développons le compostage urbain des déchets organiques.

  • Réduisons l'énorme gaspillage alimentaire dans les secteurs de la restauration et de la grande distribution.

  • Interdisons les pratiques industrielles d' "obsolescence programmée" des produits de consommation.
  • Développons les filières de récupération et réutilisation des matériaux et des objets usés.

  • Favorisons le modèle économique de partage d'un bien entre de nombreux usagers, au lieu de contraindre chacun à acheter le sien. De nombreux exemples existent déjà, comme la location ponctuelle ou longue de matériels (outils, photocopieurs,...), l'autopartage, etc.
  • Apprenons à ne plus gaspiller la nourriture. Un ménage français en jette en moyenne 20 kg par an !

  • Achetons des aliments de saison et produits le moins loin possible, pour éviter de manger des yaourts à la fraise qui ont parcouru 9 000 km...
  • Favorisons le développement de l'agriculture biologique, moins énergivore et bien plus écologique que l'agriculture industrielle.
  • L'agriculture biologique est aussi un moyen de lutte contre la dégradation du climat : un hectare cultivé en bio capture environ 3 fois plus de carbone qu'en agriculture industrielle.
  • Optimisons les systèmes d'éclairage public : leurs consommation électrique peut être facilement réduite de 50 à 70 %.

  • Remplaçons les ampoules à incandescence par des ampoules basse consommation (modèles sans mercure). Elles utilisent 5 à 10 fois moins d'électricité et peuvent durer jusqu'à 100 fois plus longtemps !
  • Optimisons la disposition et la puissance des lampes au lieu de les multiplier.
  • Comme au Danemark, interdisons le chauffage électrique dans les bâtiments neufs.

  • Remplaçons les convecteurs et chauffe-eau électriques par des systèmes de chauffage solaire, au bois ou au gaz.
  • Supprimer le chauffage électrique permettrait de fermer... 10 réacteurs nucléaires !


  • Mettons en place les conditions tarifaires, fiscales et légales pour généraliser les appareils électroménagers et audiovisuels les plus économes et pour remplacer sans délai les moins performants.

  • Imposons la suppression ou l'optimisation des veilles et la présence d'un interrupteur marche-arrêt sur tous les appareils.
  • Imposons un haut niveau de performance et la variation de vitesse systématique sur les moteurs industriels (compression, pompage, ventilation, …).

  • Intégrons systématiquement la récupération d'énergie cinétique, gravitaire et de freinage dans la conception des véhicules, ascenseurs, engins de chantier, etc.
  • Lançons un grand plan national de rénovation énergétique des bâtiments existants, résidentiels et tertiaires. Dans l'habitat ancien, 25 % de la chaleur sont gaspillés à cause d'une isolation défectueuse.

  • Construisons tous les bâtiments neufs dans les règles de la conception bioclimatique, pour optimiser l'isolation thermique et l'utilisation de la chaleur solaire.

  • Équipons les ventilations mécaniques de programmateurs pour en réduire la durée et le débit de fonctionnement au strict nécessaire. Développons les ventilations double flux.
  • Systématisons l'intégration de dispositifs d'économie d'eau (réduction de débit, …).

  • Privilégions les systèmes de climatisation utilisant peu ou pas d'énergie (climatisation naturelle, ...)

  • Généralisons des matériaux de construction et d'isolation à faible "énergie grise" – celle utilisée pour leur fabrication – comme le bois, l'ouate de cellulose, le chanvre, …
  • Économisons 15 % d'électricité par la réduction des surtensions et le filtrage des harmoniques.

  • Favorisons la coordination des industries énergivores pour étaler leurs besoins et réduire les pics de consommation.
  • Investissons dans les réseaux "intelligents" qui permettent de mobiliser de façon rapide et transparente pour l'usager des potentiels décentralisés d'économie d'énergie.
  • Mettons fin aux subventions publiques massives accordées aux énergies fossiles et au nucléaire.
  • Utilisons les milliards d'euros ainsi libérés pour déployer massivement et rapidement les énergies renouvelables.
  • Lorsqu'on produit de l'électricité, on produit aussi de la chaleur. On peut la récupérer pour l'utiliser : c'est ce qu'on appelle la cogénération.

  • 52 % de l'électricité est produite en cogénération au Danemark, 38 % en Finlande, 12 % en Allemagne... et seulement 4 % en France ! Et pour cause : 2/3 de l'énergie produite par un réacteur nucléaire finissent dans l'eau et l'atmosphère sous forme de pollutions thermiques.

  • Les réseaux d'eaux usées et les systèmes de production de froid (industries, grande distribution, centres de données informatiques, …) sont un gisement de chaleur exploitable.
  • Utilisons directement la chaleur du soleil : c'est la façon la plus simple et la meilleure d'en exploiter l'énergie.
  • Le solaire thermique permettrait de couvrir jusqu'à 70 % des besoins en eau chaude sanitaire et 50 % du chauffage des bâtiments.
  • Le coût des panneaux photovoltaïques a été divisé par deux en 10 ans et ne cesse de baisser.

  • Un panneau photovoltaïque "rembourse" en 2 à 3 ans l'énergie utilisée pour le fabriquer... et fonctionne pendant 20 à 40 ans !
  • En équipant seulement 5 % des toitures françaises en panneaux photovoltaïques, il serait possible de produire autant d'électricité que 10 réacteurs nucléaires !
  • La France dispose du second potentiel éolien d'Europe, grâce à ses 5 500 km de façades maritimes et ses trois régimes de vents.

  • La production des éoliennes augmente en hiver, justement au moment où les besoins énergétiques augmentent aussi.
  • On sait démanteler facilement une éolienne. Pas un réacteur nucléaire...
  • On peut utiliser le bois pour produire de la chaleur en cogénération avec de l'électricité.

  • La forêt française est la quatrième d'Europe et s'étend constamment depuis 1950.

  • Les résidus de l'agriculture, de l'élagage, du transport de marchandises (palettes), de la transformation du bois (papèteries, …) sont également une ressource considérable.
  • Selon l'Inventaire Forestier National, le potentiel inutilisé nous permettrait de produire une quantité d'énergie équivalant à l'électricité de 7 réacteurs nucléaires.

  • Une chaudière à bois moderne atteint un rendement très élevé, avoisinant 85 % !

  • Le bois est beaucoup moins cher que le fioul et le gaz, et génère 4 fois plus d'emplois.
  • Le biogaz est produit par la fermentation naturelle des matières organiques (exploitations agricoles, stations d'épuration, décharges, …).

  • Malgré un potentiel très important sur son territoire, la France est très en retard dans l'utilisation du biogaz. Elle compte à peine 197 installations, tandis que l'Allemagne en exploite plus de 7 000 !
  • Le biogaz est principalement constitué de méthane, un gaz dont l'effet de serre est 23 fois supérieur à celui du CO2. Utiliser le biogaz pour produire de l'énergie empêche son relâchement dans l'atmosphère et contribue donc à lutter contre la dégradation du climat.
  • La géothermie « basse température » exploite la chaleur de nappes d'eau souterraines entre 35°C et 90°C. De vastes portions du territoire français sont géologiquement favorables à son développement.

  • La France compte aujourd'hui à peine 65 installations géothermiques de chauffage urbain.
  • Selon l'ADEME, « la France recèle dans son sous-sol un véritable trésor géothermique dont une infime partie est aujourd'hui exploitée ». Qu'attendons-nous pour utiliser cette formidable ressource ?
  • L'hydroélectricité représente 12 % de la production électrique française.
  • Outre des gains possibles en optimisant les installations actuelles, le seul développement encore possible concerne de petites installations au fil de l'eau, infiniment moins impactantes sur l'environnement que les grands barrages.
  • L'utilisation des énergies marines (houle, courants, marées, gradients de salinité, différences de température et apport de froid) est encore émergente.
  • Selon l'Ifremer, les énergies marines pourraient fournir 3 à 5 % de notre électricité d'ici 2030.
  • La répartition de la production d'énergie entre différentes sources et différentes zones géographiques permet de compenser en bonne partie la variabilité de certaines énergies renouvelables (éolien, solaire) : c'est ce qu'on appelle le foisonnement.
  • Il est cependant nécessaire d'intégrer dans les réseaux énergétiques différentes solutions de stockage pour récupérer l'énergie produite en surplus pendant les pics de production, et la réinjecter dans le réseau lorsque la production instantanée est inférieure à la demande. Diverses techniques existent déjà, mais il faut en généraliser l'usage.
  • Avec 58 réacteurs en activité, la France est le pays le plus nucléarisé au monde par habitant et possède le deuxième parc de réacteurs après les États-Unis.

    Le nucléaire produit 75 % de notre électricité, mais seulement 17 % de notre énergie. Au niveau mondial, le nucléaire produit à peine 2,4 % de l'énergie consommée...
    Dépenses astronomiques Dommages sanitaires Déficit commercial Destruction massive Déni de démocratie Déchets radioactifs Dégradation du climat Dépendance énergétique Danger accidentel

    La sobriété ...


    Reconsidérons nos consommations d'énergie à l'échelle sociale et individuelle. Privilégions les plus utiles, restreignons ou supprimons celles qui sont inutiles ou nuisibles.

    L' efficacité ...


    Mettons en œuvre les techniques les moins énergivores pour fournir un service donné. Investir pour économiser 1 kWh revient jusqu'à 10 fois moins cher que de le produire !

    Les renouvelables
    et la cogénération ...


    Transformons notre système énergétique centralisé, nucléarisé et "fossilisé" en un système décentralisé, basé sur les énergies renouvelables et sur la cogénération de chaleur et d'électricité.





    Une France sans nucléaire : ça marche !
    En retenant des hypothèses pourtant prudentes, la sortie du nucléaire ne coûte pas plus cher que renouveler le parc des réacteurs nucléaires vieillissants. Mais les coûts du nucléaire montent constamment, tandis que ceux des renouvelables ne cessent de baisser : au final, on peut s'attendre à ce que la sortie du nucléaire revienne bien moins cher !
    > En savoir plus
    Une France sans nucléaire : ça marche !

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    Sortir du nucléaire civil et militaire, on sait comment faire ; mais alors que la catastrophe de Fukushima entre dans sa troisième année, la France s'obstine dans une politique énergétique insensée ! Nous refusons que les décideurs politiques et économiques continuent à faire peser sur nous et nos voisins européens la menace d'un nouvel accident. Le nucléaire est une impasse écologique et économique, qui détourne des sommes colossales de la transition énergétique nécessaire pour freiner la dégradation du climat.



    C’est à nous qu'appartiennent les choix politiques sur notre avenir ! Nous refusons de nous contenter d'ne vague promesse de réduction de la part du nucléaire et de fermeture tardive de Fessenheim. Sortir du nucléaire, c'est possible, c'est urgent. Et la transition énergétique doit être mise en oeuvre maintenant, sans attendre !



    Je m'engage pour l'arrêt du nucléaire civil et militaire ! Je signe l'appel "Une France sans nucléaire ? Ca marche !" et m'engage à faire passer le message.

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    Une France sans nucléaire ?



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    Illustrations : © Laurent Vanhelle / Réseau "Sortir du nucléaire"