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Sortir du nucléaire n°28



Septembre 2005

Médecine

Trop d’examens radiologiques inutiles entraînent des risques

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°28 - Septembre 2005

 Nucléaire et santé
Article publié le : 1er septembre 2005


Jusqu’à un tiers des examens radiologiques sont totalement ou partiellement injustifiés, affirme un chercheur italien dans le British Medical Journal (BMJ), invitant médecins et patients à prendre conscience des risques à long terme que font courir radiographies et scanners.



Or, toute dose reçue, aussi faible soit-elle, peut entraîner des effets négatifs sur la santé, et notamment à longue échéance des cancers et des anomalies génétiques, souligne Eugenio Picano (Institut de physiologie clinique, Pise, Italie).

Une étude britannique publiée fin janvier dans la revue médicale The Lancet estimait qu’environ 700 cancers par an (sur les 124.000 diagnostiqués au Royaume-Uni) pourraient être attribués à une exposition aux rayons-X à des fins diagnostiques.

A dose égale, un enfant de 1 an présente dix à quinze fois plus de risques qu’un adulte de 50 ans de développer un cancer, précise le Dr Picano.

Rayons X et médecine nucléaire (recourant à des produits radioactifs) constituent la première source d’exposition aux rayonnements ionisants liée à l’activité humaine.

L’exposition d’origine médicale, qui était cinq fois plus faible que celle résultant de la radioactivité naturelle en 1987, tend maintenant à l’égaler et pourrait même la dépasser dans les pays industrialisés, insiste le chercheur, invitant à plus de précaution.

Si les risques de cancer sont jugés "négligeables" pour les radiographies de la poitrine, la dose efficace - compte tenu des effets biologiques – de rayonnements reçue est 200 fois plus élevée pour une scintigraphie osseuse.

Au-delà de la fascination pour les machines compliquées et les examens coûteux, il convient de comparer avantages à court terme et risques à long terme lors de telles prescriptions, selon le Dr Picano.

Des examens au scanner sont pratiqués sur des enfants sans ajuster la dose à leur poids, entraînant une surexposition inutile, relève encore le chercheur reconnaissant que peu de médecins connaissent le niveau de rayonnement auquel ils exposent leurs patients.

Pour limiter les mauvaises pratiques, le Dr Picano propose d’attribuer aux médecins une sorte de "permis à points" pour la radiologie. Toute prescription inappropriée entraînerait des retraits de points selon une
échelle liée aux risques.

Selon lui, pour chaque examen radiologique, un consentement explicite serait exigé des patients qui devraient être informés par le médecin de la dose reçue et des risques potentiels.

Source : AFP - 5 mars 2004

Or, toute dose reçue, aussi faible soit-elle, peut entraîner des effets négatifs sur la santé, et notamment à longue échéance des cancers et des anomalies génétiques, souligne Eugenio Picano (Institut de physiologie clinique, Pise, Italie).

Une étude britannique publiée fin janvier dans la revue médicale The Lancet estimait qu’environ 700 cancers par an (sur les 124.000 diagnostiqués au Royaume-Uni) pourraient être attribués à une exposition aux rayons-X à des fins diagnostiques.

A dose égale, un enfant de 1 an présente dix à quinze fois plus de risques qu’un adulte de 50 ans de développer un cancer, précise le Dr Picano.

Rayons X et médecine nucléaire (recourant à des produits radioactifs) constituent la première source d’exposition aux rayonnements ionisants liée à l’activité humaine.

L’exposition d’origine médicale, qui était cinq fois plus faible que celle résultant de la radioactivité naturelle en 1987, tend maintenant à l’égaler et pourrait même la dépasser dans les pays industrialisés, insiste le chercheur, invitant à plus de précaution.

Si les risques de cancer sont jugés "négligeables" pour les radiographies de la poitrine, la dose efficace - compte tenu des effets biologiques – de rayonnements reçue est 200 fois plus élevée pour une scintigraphie osseuse.

Au-delà de la fascination pour les machines compliquées et les examens coûteux, il convient de comparer avantages à court terme et risques à long terme lors de telles prescriptions, selon le Dr Picano.

Des examens au scanner sont pratiqués sur des enfants sans ajuster la dose à leur poids, entraînant une surexposition inutile, relève encore le chercheur reconnaissant que peu de médecins connaissent le niveau de rayonnement auquel ils exposent leurs patients.

Pour limiter les mauvaises pratiques, le Dr Picano propose d’attribuer aux médecins une sorte de "permis à points" pour la radiologie. Toute prescription inappropriée entraînerait des retraits de points selon une
échelle liée aux risques.

Selon lui, pour chaque examen radiologique, un consentement explicite serait exigé des patients qui devraient être informés par le médecin de la dose reçue et des risques potentiels.

Source : AFP - 5 mars 2004



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