6 décembre 2012
L’Autorité de sûreté nucléaire suédoise a ordonné la mise à l’arrêt du réacteur n° 2 d’Oskashamn car l’opérateur OKG n’a pas su lui démontrer que les groupes électrogènes remplissaient leurs exigences de sûreté.
L’Autorité de sûreté nucléaire suédoise a ordonné, jeudi 6 décembre, l’arrêt immédiat d’un réacteur afin de vérifier le bon fonctionnement de deux générateurs de secours au diesel. La situation ne présentait pas de caractère d’urgence, mais l’autorité de sûreté a suivi les règles qui imposent un entretien rigoureux de certaines installations.
Le réacteur Oskarshamn 2, entré en service en 1974, a une capacité de 605 MW. La centrale d’Oskarshamn, qui se trouve à 300 kilomètres au sud de Stockholm, est la plus petite des trois centrales nucléaires que compte le pays. Elle est exploitée par OKG, coentreprise entre les électriciens allemand Eon et finlandais Fortum. "OKG n’a pas su démontrer que des parties de l’équipement qui sont essentielles pour garantir une exploitation sûre remplissent les exigences de l’Autorité quant à la capacité opérationnelle et à la fiabilité", a indiqué l’autorité de sûreté. Le 26 septembre, un autre réacteur de cette même centrale s’était arrêté automatiquement après qu’une alerte s’était déclenchée pour une raison indéterminée.
Le Parlement suédois a voté en juin 2010 une loi pour autoriser le remplacement des réacteurs nucléaires du pays. Le nucléaire produit 35 % de l’électricité en Suède, et cette proportion augmente quand le froid ralentit le débit des cours d’eau qui alimentent les centrales hydroélectriques.
Le Monde.fr avec AFP | 06.12.2012 à 21h23