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Quand Mme Jouanno oublie son engagement contre le chauffage électrique...

14 mai 2009 | 519 vues




Lors d’une réunion publique à Strasbourg, pour répondre à une question sur la centrale de Fessenheim, la secrétaire d’Etat à l’Ecologie a rappelé la doctrine Sarkozy, selon laquelle on ne peut se passer du nucléaire.



Reportage DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace)

Acte 1 : Mme Jouanno en juillet 2008, avant d’être ministre

"La norme de basse consommation des bâtiments pourrait être « dévoyée » par le projet de loi Grenelle I", s’est inquiétée la présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), Chantal Jouanno, lors d’une rencontre avec la presse le 1er juillet 2008. En effet, le texte indique que la consommation d’énergie primaire des constructions neuves à partir de 2012 sera "inférieure à 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne, ce seuil étant modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques, de l’usage et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments". Cette modulation a été introduite par des élus pronucléaires pour privilégier le chauffage électrique. Chantal Jouanno précise que "si l’on met du chauffage électrique partout, cela signifie que du chauffage en pointe sera nécessaire, c’est-à-dire du chauffage provenant d’énergies émettrices de CO2", comme le charbon, le gaz ou le fioul.

Acte 2 : Mme Jouanno en juin 2009, devenue ministre

Le projet de loi Grenelle I issu du Grenelle environnement a été adopté le 9 juin 2009 à l’Assemblée Nationale en 2ème lecture. Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau, Hubert Falco et Chantal Jouanno ont salué « un vote historique et un grand moment d’unité nationale autour du Grenelle Environnement ». Pourtant, la texte reprend la fameuse formule "ce seuil étant modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques, de l’usage et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments". Mais la ministre Jouanno a "oublié" son engagement, pourtant fort justifié, contre le chauffage électrique. Il est vrai que, pour être ministre, et pour le rester, il faut faire allégeance au lobby nucléaire...

Reportage DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace)

Acte 1 : Mme Jouanno en juillet 2008, avant d’être ministre

"La norme de basse consommation des bâtiments pourrait être « dévoyée » par le projet de loi Grenelle I", s’est inquiétée la présidente de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), Chantal Jouanno, lors d’une rencontre avec la presse le 1er juillet 2008. En effet, le texte indique que la consommation d’énergie primaire des constructions neuves à partir de 2012 sera "inférieure à 50 kilowattheures par mètre carré et par an en moyenne, ce seuil étant modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques, de l’usage et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments". Cette modulation a été introduite par des élus pronucléaires pour privilégier le chauffage électrique. Chantal Jouanno précise que "si l’on met du chauffage électrique partout, cela signifie que du chauffage en pointe sera nécessaire, c’est-à-dire du chauffage provenant d’énergies émettrices de CO2", comme le charbon, le gaz ou le fioul.

Acte 2 : Mme Jouanno en juin 2009, devenue ministre

Le projet de loi Grenelle I issu du Grenelle environnement a été adopté le 9 juin 2009 à l’Assemblée Nationale en 2ème lecture. Jean-Louis Borloo, Dominique Bussereau, Hubert Falco et Chantal Jouanno ont salué « un vote historique et un grand moment d’unité nationale autour du Grenelle Environnement ». Pourtant, la texte reprend la fameuse formule "ce seuil étant modulé en fonction de la localisation, des caractéristiques, de l’usage et des émissions de gaz à effet de serre des bâtiments". Mais la ministre Jouanno a "oublié" son engagement, pourtant fort justifié, contre le chauffage électrique. Il est vrai que, pour être ministre, et pour le rester, il faut faire allégeance au lobby nucléaire...

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 Lobby nucléaire