Plan Olin : Séisme sur les centrales nucléaires - 42 réacteurs sur 58 menacés !
Communiqué du 24 novembre 2005
"Sortir du nucléaire" publie la carte de France du risque sismo-nucléaire
- La centrale nucléaire de Chinon au cœur d’une affaire de falsification
La nouvelle carte de France du risque sismique, publiée le 21 novembre par le ministère de l’Ecologie (www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/carte_alea_sismique.pdf), repose la question des centrales nucléaires.
Rappel : le Réseau "Sortir du nucléaire" s’est procuré des documents internes à EDF qui montrent que les chiffres retenus pour le risque sismique sont fortement contestés par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
EDF, qui refuse de payer les travaux nécessaires évalués à près de 2 milliards d’euros, a mis en place une puissante action de lobbying pour que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui donne raison au détriment des experts de l’IRSN.
Extraits des documents internes EDF :
- "Il faut mobiliser stratégiquement au dessus des experts pour lever la contrainte"
- "Une communication de haut niveau vers la DGSNR (direction de l’ASN) est requise"
Le choix de la rentabilité au détriment de la sûreté est clair : "Il a été décidé de défendre auprès de la Dgsnr, hors du débat technique, une position ferme d’industriel".
Les nouvelles données publiées par le Ministère de l’Ecologie relancent cette affaire : les chiffres de l’IRSN, écartés par l’ASN, étaient sûrement plus fiables que ceux d’EDF
En particulier, les centrales de Chinon et Civaux sont situées en Centre-ouest "où le risque sismique était jusqu’ici largement sous-estimé". Pire : la centrale de Chinon est au cœur d’une affaire de falsification par EDF des données sismiques.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande :
- une commission d’enquête composée d’experts internationaux indépendants.
- la fermeture conservatoire immédiate des centrales de Chinon (Indre-et-Loire), Civaux (Vienne), Bugey (Ain), et Fessenheim (Haut-Rhin), les plus menacées par le risque sismique
- la fermeture conservatoire des centrales du Blayais (Gironde), Paluel et Penly (Seine-Maritime), et Flamanville (Manche), menacées par le risque Tsunami
- l’annulation du projet EPR : le site choisi, Flamanville, est en bord de mer.
"Sortir du nucléaire" publie la carte de France du risque sismo-nucléaire
- La centrale nucléaire de Chinon au cœur d’une affaire de falsification
La nouvelle carte de France du risque sismique, publiée le 21 novembre par le ministère de l’Ecologie (www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/carte_alea_sismique.pdf), repose la question des centrales nucléaires.
Rappel : le Réseau "Sortir du nucléaire" s’est procuré des documents internes à EDF qui montrent que les chiffres retenus pour le risque sismique sont fortement contestés par l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
EDF, qui refuse de payer les travaux nécessaires évalués à près de 2 milliards d’euros, a mis en place une puissante action de lobbying pour que l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) lui donne raison au détriment des experts de l’IRSN.
Extraits des documents internes EDF :
- "Il faut mobiliser stratégiquement au dessus des experts pour lever la contrainte"
- "Une communication de haut niveau vers la DGSNR (direction de l’ASN) est requise"
Le choix de la rentabilité au détriment de la sûreté est clair : "Il a été décidé de défendre auprès de la Dgsnr, hors du débat technique, une position ferme d’industriel".
Les nouvelles données publiées par le Ministère de l’Ecologie relancent cette affaire : les chiffres de l’IRSN, écartés par l’ASN, étaient sûrement plus fiables que ceux d’EDF
En particulier, les centrales de Chinon et Civaux sont situées en Centre-ouest "où le risque sismique était jusqu’ici largement sous-estimé". Pire : la centrale de Chinon est au cœur d’une affaire de falsification par EDF des données sismiques.
Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande :
- une commission d’enquête composée d’experts internationaux indépendants.
- la fermeture conservatoire immédiate des centrales de Chinon (Indre-et-Loire), Civaux (Vienne), Bugey (Ain), et Fessenheim (Haut-Rhin), les plus menacées par le risque sismique
- la fermeture conservatoire des centrales du Blayais (Gironde), Paluel et Penly (Seine-Maritime), et Flamanville (Manche), menacées par le risque Tsunami
- l’annulation du projet EPR : le site choisi, Flamanville, est en bord de mer.
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