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La sortie du nucléaire marque des points

Octobre 2012 : Les Lituaniens disent non à une nouvelle centrale nucléaire

Article publié le 24 octobre 2012



Le 15 octobre 2012, les Lituaniens se sont exprimés par référendum contre la construction d’une nouvelle centrale nucléaire.



Le 15 octobre 2012, les lituaniens ont exprimé par référendum leur refus du projet de construire une nouvelle centrale nucléaire dans le pays. Ce référendum avait seulement une valeur consultative ; mais désormais, un gros point d’interrogation plane sur le projet.
La participation au référendum était de près de 52 %, donc suffisante pour le rendre valide. En tout, près de 62,7 % des participants se sont exprimés contre le projet, et seulement 34 % en sa faveur.
Le référendum peut compliquer les plans des firmes énergétiques des pays baltes voisins, qui espéraient contribuer financièrement au projet. La construction était prévue sur le site d’Ignalina, qui accueillait une centrale nucléaire vétuste fermée en 2009. Une joint-venture américano-japonaise, Hitachi-GE Nuclear Energy, devait se charger de la construction. Le ministre des finances lituanien estime l’ensemble des coûts de construction à 6,8 milliards d’euros.
En même temps que le référendum, une élection nationale a eu lieu, qui a abouti à un changement de gouvernement. Les leaders des deux partis d’opposition qui se sont le mieux sorti des élections ont déclaré que le projet ne pouvait pas se poursuivre dans sa forme actuelle, et ont demandé plus d’informations, en particulier sur le financement. "Nous ne sommes pas contre le nucléaire, mais nous sommes contre ce projet qui a été proposé très tardivement au parlement", a déclaré Algirdas Butkevicius, leader du Parti Social Démocrate.

Le 15 octobre 2012, les lituaniens ont exprimé par référendum leur refus du projet de construire une nouvelle centrale nucléaire dans le pays. Ce référendum avait seulement une valeur consultative ; mais désormais, un gros point d’interrogation plane sur le projet.
La participation au référendum était de près de 52 %, donc suffisante pour le rendre valide. En tout, près de 62,7 % des participants se sont exprimés contre le projet, et seulement 34 % en sa faveur.
Le référendum peut compliquer les plans des firmes énergétiques des pays baltes voisins, qui espéraient contribuer financièrement au projet. La construction était prévue sur le site d’Ignalina, qui accueillait une centrale nucléaire vétuste fermée en 2009. Une joint-venture américano-japonaise, Hitachi-GE Nuclear Energy, devait se charger de la construction. Le ministre des finances lituanien estime l’ensemble des coûts de construction à 6,8 milliards d’euros.
En même temps que le référendum, une élection nationale a eu lieu, qui a abouti à un changement de gouvernement. Les leaders des deux partis d’opposition qui se sont le mieux sorti des élections ont déclaré que le projet ne pouvait pas se poursuivre dans sa forme actuelle, et ont demandé plus d’informations, en particulier sur le financement. "Nous ne sommes pas contre le nucléaire, mais nous sommes contre ce projet qui a été proposé très tardivement au parlement", a déclaré Algirdas Butkevicius, leader du Parti Social Démocrate.



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