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Manuel VALLS

(étiquette : la légende dit qu’il la cherche encore)




Candidat sans étiquette dans la 1ère circonscription de l’Essonne

SIGNES DISTINCTIFS
 Beaucoup de paroles
 Peu d’actes concrets



Manuel Valls était membre puis Premier ministre du gouvernement qui était sensé mettre en place la transition énergétique dans notre pays et fermer Fessenheim, la doyenne des centrales. Pourtant, pendant la primaire de la gauche et du centre de 2016, il a tenu à se rendre à Fessenheim pour rassurer les salariés du site. Il déclarait alors : "Si j’ai voulu rencontrer la direction et les syndicats, c’est pour ne pas être bardé de certitudes. En tout état de cause, toute fermeture ou toute sortie du nucléaire ne peut pas se faire en quelques mois ni en quelques années. On parle de plusieurs décennies" [1]. Dans sa conception, on veut diminuer la part du nucléaire dans le mix énergétique...mais sans fermer de réacteurs !

À l’inverse, Manuel Valls se dit favorable à la prolongation des réacteurs via le Grand Carénage et soutient la mise en route de l’EPR de Flamanville. Paradoxalement, en même temps qu’il défend l’abaissement de 75% à 50 % de la part de nucléaire dans le mix énergétique, en tant que chef du gouvernement, il n’a rien fait pour la concrétiser dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). En effet, la PPE fabriquée par son gouvernement ne détaille pas les modalités concrètes pour atteindre les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique et ses détracteurs lui reproche son manque de visibilité et d’anticipation : pas de plan de reconversion ou de la politique de formation pour reconvertir les travailleurs du nucléaire, et aucun calendrier de fermetures de réacteurs !

À maintes reprises, Manuel Valls a renouvelé son soutien à Areva. Il a par exemple déclaré qu’"aucun licenciement en France n’est envisagé au sein d’Areva et les sites de production doivent être préservés [2]" Plus encore, il a pris position pour un rapprochement des deux acteurs de la filière – Areva et EDF – entérinant ainsi l’amalgame entre production électrique et production nucléaire. Il a ainsi déclaré que "les grands groupes du nucléaire doivent oublier les querelles du passé, qui nous ont coûté très cher. EDF et Areva doivent travailler ensemble le plus étroitement possible." Ou encore... "Le gouvernement est mobilisé pour Areva (…). Le nucléaire est une filière d’avenir. C’est un enjeu fondamental de souveraineté et pour la lutte contre le changement climatique. La France est fière de ses 2500 entreprises [du nucléaire] et des salariés d’Areva que l’on ne laissera pas tomber." [3]

Ce genre de chantage à l’emploi au nom de la pérennisation de la filière nucléaire est suspect du point de vue de sa volonté réelle à entamer une décroissance du nucléaire en France. D’autant que la sortie du nucléaire garantirait à la France une forte création d’emplois, sans pour autant laisser sur le carreau les travailleurs du nucléaire, qui pourraient bénéficier, si l’État le souhaitait vraiment, de plan de formation et de reconversion dans le démantèlement et les renouvelables.

J’interpelle MANUEL VALLS par message électronique

J’interpelle MANUEL VALLS sur Twitter

Manuel Valls était membre puis Premier ministre du gouvernement qui était sensé mettre en place la transition énergétique dans notre pays et fermer Fessenheim, la doyenne des centrales. Pourtant, pendant la primaire de la gauche et du centre de 2016, il a tenu à se rendre à Fessenheim pour rassurer les salariés du site. Il déclarait alors : "Si j’ai voulu rencontrer la direction et les syndicats, c’est pour ne pas être bardé de certitudes. En tout état de cause, toute fermeture ou toute sortie du nucléaire ne peut pas se faire en quelques mois ni en quelques années. On parle de plusieurs décennies" [1]. Dans sa conception, on veut diminuer la part du nucléaire dans le mix énergétique...mais sans fermer de réacteurs !

À l’inverse, Manuel Valls se dit favorable à la prolongation des réacteurs via le Grand Carénage et soutient la mise en route de l’EPR de Flamanville. Paradoxalement, en même temps qu’il défend l’abaissement de 75% à 50 % de la part de nucléaire dans le mix énergétique, en tant que chef du gouvernement, il n’a rien fait pour la concrétiser dans la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE). En effet, la PPE fabriquée par son gouvernement ne détaille pas les modalités concrètes pour atteindre les objectifs fixés dans la loi de transition énergétique et ses détracteurs lui reproche son manque de visibilité et d’anticipation : pas de plan de reconversion ou de la politique de formation pour reconvertir les travailleurs du nucléaire, et aucun calendrier de fermetures de réacteurs !

À maintes reprises, Manuel Valls a renouvelé son soutien à Areva. Il a par exemple déclaré qu’"aucun licenciement en France n’est envisagé au sein d’Areva et les sites de production doivent être préservés [2]" Plus encore, il a pris position pour un rapprochement des deux acteurs de la filière – Areva et EDF – entérinant ainsi l’amalgame entre production électrique et production nucléaire. Il a ainsi déclaré que "les grands groupes du nucléaire doivent oublier les querelles du passé, qui nous ont coûté très cher. EDF et Areva doivent travailler ensemble le plus étroitement possible." Ou encore... "Le gouvernement est mobilisé pour Areva (…). Le nucléaire est une filière d’avenir. C’est un enjeu fondamental de souveraineté et pour la lutte contre le changement climatique. La France est fière de ses 2500 entreprises [du nucléaire] et des salariés d’Areva que l’on ne laissera pas tomber." [3]

Ce genre de chantage à l’emploi au nom de la pérennisation de la filière nucléaire est suspect du point de vue de sa volonté réelle à entamer une décroissance du nucléaire en France. D’autant que la sortie du nucléaire garantirait à la France une forte création d’emplois, sans pour autant laisser sur le carreau les travailleurs du nucléaire, qui pourraient bénéficier, si l’État le souhaitait vraiment, de plan de formation et de reconversion dans le démantèlement et les renouvelables.

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