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Le nucléaire et le gaz fossile inclus dans la taxonomie verte européenne : derrière le vote des parlementaires, le poids des lobbies

Communiqué du 6 juillet 2022



C’est un jour noir pour l’environnement et le climat. Réunis en plénière à Strasbourg, les parlementaires européens ont validé à 328 voix contre 278 la proposition de la Commission Européenne d’inclure le nucléaire et le gaz dans la taxonomie verte européenne. Nous dénonçons avec force les lobbies à la manœuvre et le rôle délétère majeur joué par la France.



Ce vote marque l’aboutissement d’un sinistre feuilleton marqué par les coups de pression inouïs des lobbies et des États pronucléaires. En faillite et prête à toutes les manœuvres pour bénéficier d’argent frais, l’industrie nucléaire avait fait le siège de la Commission européenne et obtenu la commande d’un rapport minimisant de façon éhontée les nuisances engendrées par l’atome. Emmanuel Macron lui-même s’était illustré par sa duplicité, posant en champion du climat tout en plaidant pour l’inclusion du gaz fossile et en s’alliant avec des dirigeants peu soucieux des droits humains, tel Viktor Orban, pourvu qu’ils soutiennent l’atome. Quelques jours avant le vote, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait encore signé une tribune pronucléaire avec des ministres d’autres États européens bien éloignés des enjeux écologiques.

Le Parlement européen, qui s’était initialement prononcé contre l’inclusion du nucléaire et du gaz dans ce texte, avait la possibilité de contester l’acte délégué publié début 2022 par la Commission Européenne, qui classait ces énergies polluantes parmi les technologies « de transition ». Mais alors que les commissions « Environnement » et « Économie et Finance » avaient refusé ce classement, les parlementaires réunis en plénière semblent avoir finalement cédé aux sirènes des lobbies. Les élu·es français·es macronistes de « Renew » portent une responsabilité écrasante dans cette décision catastrophique.

Qualifier le nucléaire et le gaz fossile d’énergies « de transition », c’est faire perdre toute signification aux mots et vider totalement de son sens un outil initialement destiné à lutter contre le greenwashing. Comment le gaz, émetteur de gaz à effet de serre, peut-il rentrer dans cette catégorie ? Sans parler du nucléaire, dangereux, polluant même en fonctionnement régulier, producteur de déchets ingérables, et trop lent et trop coûteux pour constituer un levier pertinent face à l’urgence climatique ! Tout euro dépensé pour la poursuite du nucléaire sera une ressource dilapidée au détriment des vraies solutions au changement climatique : sobriété, efficacité et énergies renouvelables.

Contact presse : Charlotte Mijeon - 06 64 66 01 23

Ce vote marque l’aboutissement d’un sinistre feuilleton marqué par les coups de pression inouïs des lobbies et des États pronucléaires. En faillite et prête à toutes les manœuvres pour bénéficier d’argent frais, l’industrie nucléaire avait fait le siège de la Commission européenne et obtenu la commande d’un rapport minimisant de façon éhontée les nuisances engendrées par l’atome. Emmanuel Macron lui-même s’était illustré par sa duplicité, posant en champion du climat tout en plaidant pour l’inclusion du gaz fossile et en s’alliant avec des dirigeants peu soucieux des droits humains, tel Viktor Orban, pourvu qu’ils soutiennent l’atome. Quelques jours avant le vote, la ministre de la transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, avait encore signé une tribune pronucléaire avec des ministres d’autres États européens bien éloignés des enjeux écologiques.

Le Parlement européen, qui s’était initialement prononcé contre l’inclusion du nucléaire et du gaz dans ce texte, avait la possibilité de contester l’acte délégué publié début 2022 par la Commission Européenne, qui classait ces énergies polluantes parmi les technologies « de transition ». Mais alors que les commissions « Environnement » et « Économie et Finance » avaient refusé ce classement, les parlementaires réunis en plénière semblent avoir finalement cédé aux sirènes des lobbies. Les élu·es français·es macronistes de « Renew » portent une responsabilité écrasante dans cette décision catastrophique.

Qualifier le nucléaire et le gaz fossile d’énergies « de transition », c’est faire perdre toute signification aux mots et vider totalement de son sens un outil initialement destiné à lutter contre le greenwashing. Comment le gaz, émetteur de gaz à effet de serre, peut-il rentrer dans cette catégorie ? Sans parler du nucléaire, dangereux, polluant même en fonctionnement régulier, producteur de déchets ingérables, et trop lent et trop coûteux pour constituer un levier pertinent face à l’urgence climatique ! Tout euro dépensé pour la poursuite du nucléaire sera une ressource dilapidée au détriment des vraies solutions au changement climatique : sobriété, efficacité et énergies renouvelables.

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 Lobby nucléaire  Nucléaire et climat