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Nos communiqués de presse

Le Réseau "Sortir du nucléaire" écrit aux pays de l’Union européenne contre les annonces pronucléaires de la Commission européenne

Communiqué du 8 janvier 2007



Des manifestations antinucléaires auront lieu le 17 mars en France et le 23 mars à Bruxelles, 2 jours avant les 50 ans du traité de Rome… et du traité Euratom !


Le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit ce jour aux 26 pays de l’Union européenne (hors France) pour dénoncer les annonces pronucléaires que la Commission européenne s’apprête à faire mercredi 10 janvier, reprenant en partie le "mémorandum" produit par le gouvernement français en 2006.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’étonne que la Commission européenne ne tienne pas compte du grand sondage (Eurobaromètre) qu’elle a elle-même commandé en janvier 2006 sur la question de l’énergie et qui a donné des résultats très clairs :

Les citoyens européens sont à peine 12% à soutenir des investissements dans le nucléaire pour réduire la dépendance énergétique (*). En France, ce chiffre est encore plus bas (8%), ce qui montre bien l’aveuglement des dirigeants français et de la Commission.

Le réchauffement climatique et la montée du prix de l’énergie sont de vrais problèmes, mais le nucléaire, qui est marginal (2% de l’énergie consommée dans le monde) et déclinant (7 réacteurs ont été fermés en Europe le 1er janvier, des dizaines vont suivre), est totalement incapable d’y répondre.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue les tares incurables du nucléaire, en particulier risques de catastrophes, déchets radioactifs (qui restent sans solution), et prolifération vers l’arme atomique : les exemples de la Corée du Nord et de l’Iran démontrent parfaitement à quel point le nucléaire dit "civil" mène toujours à l’arme atomique.

Le 25 mars 2007 marquera les 50 ans du traité de Rome mais aussi du traité Euratom qui accorde au nucléaire, sans limite dans le temps, de puissants financements publics. Il n’est que temps de mettre un terme à cet injustifiable favoritisme dont bénéficie le nucléaire, au détriment des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de l’environnement, et de la démocratie.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que ’Etat français a imposé le nucléaire depuis 50 ans par la force et sans jamais demander l’avis de la population, et que la Commission européenne semble soutenir ces pratiques autoritaires. Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande aux 26 chefs de gouvernement de ne pas tenir compte des documents produits par la France et la Commission européenne, et de privilégier la politique énergétique qui est plébiscitée par les citoyens : elle doit être basée sur la sobriété et le développement des énergies propres, et programmer la disparition la plus rapide possible de l’énergie nucléaire.

D’importantes manifestations auront lieu le samedi 17 mars dans cinq villes françaises (Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon et Toulouse) contre la construction de nouveaux réacteurs nucléaires (projet EPR). Des initiatives auront aussi lieu à Bruxelles le 23 mars pour dénoncer le traité Euratom.


(*) https://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf

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Le lundi 8 janvier 2007

Réseau "Sortir du nucléaire" (France)
Fédération de 765 associations
9 rue Dumenge, F-69004 Lyon cedex
Tel : 00 33 478 28 29 22

A Mme ou M. le Chef du Gouvernement
s/c Mme ou M. l’Ambassadeur en France

Madame, Monsieur,

Les 26 chefs de gouvernement de l’Union européenne (hors France) sont destinataires du présent courrier. Par cette lettre, nous souhaitons attirer votre attention sur l’aspect illégitime des déclarations que la Commission européenne s’apprête à faire mercredi 10 janvier 2007 en faveur de l’énergie nucléaire.

Nous dénonçons aussi le rôle de l’Etat français qui a produit l’an dernier un "mémorandum" en faveur du nucléaire, document dont la Commission européenne s’est malheureusement inspirée.

Nous nous étonnons vivement que la Commission européenne ne tienne pas compte du grand sondage (Eurobaromètre) qu’elle a elle-même commandé en janvier 2006 sur la question de l’énergie et qui a donné des résultats très clairs :

Les citoyens européens sont à peine 12% à soutenir des investissements dans le nucléaire pour réduire la dépendance énergétique (*). En France, ce chiffre est encore plus bas (8%) ce qui montre bien l’aveuglement des dirigeants français et de la Commission.

Le réchauffement climatique et la montée du prix de l’énergie sont de vrais problèmes, mais le nucléaire, qui est marginal (2% de l’énergie consommée dans le monde) et déclinant (7 réacteurs ont été fermés en Europe le 1er janvier, des dizaines vont suivre), est totalement incapable d’y répondre.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue les tares incurables du nucléaire, en particulier risques de catastrophes, déchets radioactifs (qui restent sans solution), et prolifération vers l’arme atomique : les exemples de la Corée du Nord et de l’Iran démontrent parfaitement à quel point le nucléaire dit "civil" mène toujours à l’arme atomique.

Le 25 mars 2007 marquera les 50 ans du Traité de Rome mais aussi du traité Euratom qui accorde au nucléaire, sans limite dans le temps, de puissants financements publics. Il n’est que temps de mettre un terme à cet injustifiable favoritisme dont bénéficie le nucléaire, au détriment des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de l’environnement, et de la démocratie.

L’Etat français a imposé le nucléaire depuis 50 ans par la force et sans jamais demander l’avis de la population. La Commission européenne semble soutenir cette façon de faire. Nous vous demandons de ne pas tenir compte de leurs documents et de privilégier la politique énergétique qui est plébiscitée par les citoyens : elle doit être basée sur la sobriété et le développement des énergies propres, et programmer la disparition la plus rapide possible de l’énergie nucléaire.

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à notre engagement en faveur de l’environnement et de la démocratie.

Le Conseil d’administration du Réseau "Sortir du nucléaire" (France)

(*) https://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf

Des manifestations antinucléaires auront lieu le 17 mars en France et le 23 mars à Bruxelles, 2 jours avant les 50 ans du traité de Rome… et du traité Euratom !


Le Réseau "Sortir du nucléaire" a écrit ce jour aux 26 pays de l’Union européenne (hors France) pour dénoncer les annonces pronucléaires que la Commission européenne s’apprête à faire mercredi 10 janvier, reprenant en partie le "mémorandum" produit par le gouvernement français en 2006.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’étonne que la Commission européenne ne tienne pas compte du grand sondage (Eurobaromètre) qu’elle a elle-même commandé en janvier 2006 sur la question de l’énergie et qui a donné des résultats très clairs :

Les citoyens européens sont à peine 12% à soutenir des investissements dans le nucléaire pour réduire la dépendance énergétique (*). En France, ce chiffre est encore plus bas (8%), ce qui montre bien l’aveuglement des dirigeants français et de la Commission.

Le réchauffement climatique et la montée du prix de l’énergie sont de vrais problèmes, mais le nucléaire, qui est marginal (2% de l’énergie consommée dans le monde) et déclinant (7 réacteurs ont été fermés en Europe le 1er janvier, des dizaines vont suivre), est totalement incapable d’y répondre.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue les tares incurables du nucléaire, en particulier risques de catastrophes, déchets radioactifs (qui restent sans solution), et prolifération vers l’arme atomique : les exemples de la Corée du Nord et de l’Iran démontrent parfaitement à quel point le nucléaire dit "civil" mène toujours à l’arme atomique.

Le 25 mars 2007 marquera les 50 ans du traité de Rome mais aussi du traité Euratom qui accorde au nucléaire, sans limite dans le temps, de puissants financements publics. Il n’est que temps de mettre un terme à cet injustifiable favoritisme dont bénéficie le nucléaire, au détriment des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de l’environnement, et de la démocratie.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle que ’Etat français a imposé le nucléaire depuis 50 ans par la force et sans jamais demander l’avis de la population, et que la Commission européenne semble soutenir ces pratiques autoritaires. Le Réseau "Sortir du nucléaire" demande aux 26 chefs de gouvernement de ne pas tenir compte des documents produits par la France et la Commission européenne, et de privilégier la politique énergétique qui est plébiscitée par les citoyens : elle doit être basée sur la sobriété et le développement des énergies propres, et programmer la disparition la plus rapide possible de l’énergie nucléaire.

D’importantes manifestations auront lieu le samedi 17 mars dans cinq villes françaises (Rennes, Lille, Strasbourg, Lyon et Toulouse) contre la construction de nouveaux réacteurs nucléaires (projet EPR). Des initiatives auront aussi lieu à Bruxelles le 23 mars pour dénoncer le traité Euratom.


(*) https://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf

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Le lundi 8 janvier 2007

Réseau "Sortir du nucléaire" (France)
Fédération de 765 associations
9 rue Dumenge, F-69004 Lyon cedex
Tel : 00 33 478 28 29 22

A Mme ou M. le Chef du Gouvernement
s/c Mme ou M. l’Ambassadeur en France

Madame, Monsieur,

Les 26 chefs de gouvernement de l’Union européenne (hors France) sont destinataires du présent courrier. Par cette lettre, nous souhaitons attirer votre attention sur l’aspect illégitime des déclarations que la Commission européenne s’apprête à faire mercredi 10 janvier 2007 en faveur de l’énergie nucléaire.

Nous dénonçons aussi le rôle de l’Etat français qui a produit l’an dernier un "mémorandum" en faveur du nucléaire, document dont la Commission européenne s’est malheureusement inspirée.

Nous nous étonnons vivement que la Commission européenne ne tienne pas compte du grand sondage (Eurobaromètre) qu’elle a elle-même commandé en janvier 2006 sur la question de l’énergie et qui a donné des résultats très clairs :

Les citoyens européens sont à peine 12% à soutenir des investissements dans le nucléaire pour réduire la dépendance énergétique (*). En France, ce chiffre est encore plus bas (8%) ce qui montre bien l’aveuglement des dirigeants français et de la Commission.

Le réchauffement climatique et la montée du prix de l’énergie sont de vrais problèmes, mais le nucléaire, qui est marginal (2% de l’énergie consommée dans le monde) et déclinant (7 réacteurs ont été fermés en Europe le 1er janvier, des dizaines vont suivre), est totalement incapable d’y répondre.

Enfin, il ne faut pas perdre de vue les tares incurables du nucléaire, en particulier risques de catastrophes, déchets radioactifs (qui restent sans solution), et prolifération vers l’arme atomique : les exemples de la Corée du Nord et de l’Iran démontrent parfaitement à quel point le nucléaire dit "civil" mène toujours à l’arme atomique.

Le 25 mars 2007 marquera les 50 ans du Traité de Rome mais aussi du traité Euratom qui accorde au nucléaire, sans limite dans le temps, de puissants financements publics. Il n’est que temps de mettre un terme à cet injustifiable favoritisme dont bénéficie le nucléaire, au détriment des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de l’environnement, et de la démocratie.

L’Etat français a imposé le nucléaire depuis 50 ans par la force et sans jamais demander l’avis de la population. La Commission européenne semble soutenir cette façon de faire. Nous vous demandons de ne pas tenir compte de leurs documents et de privilégier la politique énergétique qui est plébiscitée par les citoyens : elle doit être basée sur la sobriété et le développement des énergies propres, et programmer la disparition la plus rapide possible de l’énergie nucléaire.

Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, à notre engagement en faveur de l’environnement et de la démocratie.

Le Conseil d’administration du Réseau "Sortir du nucléaire" (France)

(*) https://ec.europa.eu/public_opinion/archives/ebs/ebs_247_fr.pdf


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