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La sortie du nucléaire marque des points

Janvier 2013 : la centrale nucléaire de Belene (Bulgarie) définitivement enterrée ?

Article publié le 28 janvier 2013



Dimanche 27 janvier 2013, les Bulgares étaient invités à se déplacer aux urnes pour se prononcer sur la construction de nouvelles centrales nucléaires. Enjeu : la reprise des travaux de la centrale de Belene. Une perspective qui n’a pas mobilisé les foules !



Démarrée dans les années 1980, la construction de ce site avait été interrompue en 1990 du fait d’un manque de financements, avant de reprendre en 2002, avec l’implication de plusieurs entreprises européennes. Les associations bulgares avaient fortement exprimé leur opposition au projet, mettant en évidence sa situation en zone sismique ainsi que l’absence de solution pour la gestion des déchets. Une campagne avait été menée par Banktrack afin d’exposer les risques aux investisseurs potentiels. Et en effet, les banques investies sur cette centrale, dont notamment BNP Paribas, ont peiné à trouver des financeurs pour ce projet, dont les coûts étaient évalués à plus de 10 milliards d’euros !

En mars 2012, le premier ministre Boïko Borissov avait annoncé qu’il ne croyait plus au projet, et qu’une centrale au gaz devrait être construite à la place.

Fin janvier 2013, la perspective de la relance du nucléaire n’a pas mobilisé les foules, dans un pays pourtant assez favorable à l’atome. Une majorité des votants ont certes plébiscité le projet, mais seuls 20 % des électeurs se sont déplacés : assez de voix pour que le sujet soit débattu au Parlement, mais pas assez pour rendre le référendum valide.

Ce très faible soutien vient donc enterrer sérieusement cette construction démentielle.

Plus d’informations sur le site de Banktrack

Démarrée dans les années 1980, la construction de ce site avait été interrompue en 1990 du fait d’un manque de financements, avant de reprendre en 2002, avec l’implication de plusieurs entreprises européennes. Les associations bulgares avaient fortement exprimé leur opposition au projet, mettant en évidence sa situation en zone sismique ainsi que l’absence de solution pour la gestion des déchets. Une campagne avait été menée par Banktrack afin d’exposer les risques aux investisseurs potentiels. Et en effet, les banques investies sur cette centrale, dont notamment BNP Paribas, ont peiné à trouver des financeurs pour ce projet, dont les coûts étaient évalués à plus de 10 milliards d’euros !

En mars 2012, le premier ministre Boïko Borissov avait annoncé qu’il ne croyait plus au projet, et qu’une centrale au gaz devrait être construite à la place.

Fin janvier 2013, la perspective de la relance du nucléaire n’a pas mobilisé les foules, dans un pays pourtant assez favorable à l’atome. Une majorité des votants ont certes plébiscité le projet, mais seuls 20 % des électeurs se sont déplacés : assez de voix pour que le sujet soit débattu au Parlement, mais pas assez pour rendre le référendum valide.

Ce très faible soutien vient donc enterrer sérieusement cette construction démentielle.

Plus d’informations sur le site de Banktrack



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