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Infirmières bulgares : le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse M. Sarkozy de se livrer à un "troc nucléaire" injustifiable avec le dictateur libyen Kadhafi

Communiqué du 24 juillet 2007



Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse M.Sarkozy de se livrer à un "troc nucléaire" injustifiable en proposant au dictateur libyen Kadhafi de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" ne commentera pas le fait que le Président français s’attribue le mérite des efforts de l’Union européenne pour faire libérer les infirmières bulgares, par contre il dénonce avec la plus grande vigueur la "monnaie d’échange" utilisée par les Sarkozy - l’épouse du chef d’Etat étant son "pion avancé" en Libye - pour arriver à leurs fins.

Promouvoir le nucléaire, et tenter d’étendre cette technologie sur la planète, est de façon générale une très mauvaise chose pour l’environnement. Mais fournir de la technologie nucléaire à un dictateur est encore plus irresponsable.

- Certes, MM Sarkozy et Kadhafi parlent de "nucléaire civil", mais l’expérience et l’actualité (par exemple en Corée ou en Iran) montrent que nucléaire civil et militaire sont intimement liés.

- Certes, M Kadhafi a officiellement renoncé à un programme nucléaire militaire, mais ce dictateur est un habitué des revirements brutaux et des pratiques dissimulatoires.

Par ailleurs, il est fort curieux que la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, chargée du dossier des infirmières bulgares, ait exprimé le 13 juillet son "agacement" devant le forcing de M Sarkozy, avant de se déclarer 6 jours plus tard "d’accord sur tout" avec M. Sarkozy. Ce dernier attribue une telle importance aux infirmières bulgares que le seul "humanisme" du Président français semble une explication un peu courte.

Alors que M Sarkozy travaille en coulisse à la constitution d’un trust nucléaire regroupant Areva, Alstom et Bouygues, on ne peut que se souvenir qu’un des amis proches du Président français n’est autre que Martin Bouygues. Et ne peut que penser que ce dernier serait certainement heureux... de construire des centrales nucléaires en Libye.

L’industrie nucléaire est globalement en déclin sur la planète (le nombre de réacteurs qui vont fermer dans les 20 ans est nettement supérieur au nombre de projets de nouveaux réacteurs), mais il apparait que c’est principalement dans les régimes fort peu démocratiques que des projets de relance du nucléaire apparaissent (Chine, Russie, Libye, Algérie, Egypte, Biélorussie, etc).

Il est inacceptable que la France fournisse de la technologie nucléaire à ces pays.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" accuse M.Sarkozy de se livrer à un "troc nucléaire" injustifiable en proposant au dictateur libyen Kadhafi de la technologie nucléaire en échange des infirmières bulgares.

Le Réseau "Sortir du nucléaire" ne commentera pas le fait que le Président français s’attribue le mérite des efforts de l’Union européenne pour faire libérer les infirmières bulgares, par contre il dénonce avec la plus grande vigueur la "monnaie d’échange" utilisée par les Sarkozy - l’épouse du chef d’Etat étant son "pion avancé" en Libye - pour arriver à leurs fins.

Promouvoir le nucléaire, et tenter d’étendre cette technologie sur la planète, est de façon générale une très mauvaise chose pour l’environnement. Mais fournir de la technologie nucléaire à un dictateur est encore plus irresponsable.

- Certes, MM Sarkozy et Kadhafi parlent de "nucléaire civil", mais l’expérience et l’actualité (par exemple en Corée ou en Iran) montrent que nucléaire civil et militaire sont intimement liés.

- Certes, M Kadhafi a officiellement renoncé à un programme nucléaire militaire, mais ce dictateur est un habitué des revirements brutaux et des pratiques dissimulatoires.

Par ailleurs, il est fort curieux que la commissaire européenne aux Relations extérieures Benita Ferrero-Waldner, chargée du dossier des infirmières bulgares, ait exprimé le 13 juillet son "agacement" devant le forcing de M Sarkozy, avant de se déclarer 6 jours plus tard "d’accord sur tout" avec M. Sarkozy. Ce dernier attribue une telle importance aux infirmières bulgares que le seul "humanisme" du Président français semble une explication un peu courte.

Alors que M Sarkozy travaille en coulisse à la constitution d’un trust nucléaire regroupant Areva, Alstom et Bouygues, on ne peut que se souvenir qu’un des amis proches du Président français n’est autre que Martin Bouygues. Et ne peut que penser que ce dernier serait certainement heureux... de construire des centrales nucléaires en Libye.

L’industrie nucléaire est globalement en déclin sur la planète (le nombre de réacteurs qui vont fermer dans les 20 ans est nettement supérieur au nombre de projets de nouveaux réacteurs), mais il apparait que c’est principalement dans les régimes fort peu démocratiques que des projets de relance du nucléaire apparaissent (Chine, Russie, Libye, Algérie, Egypte, Biélorussie, etc).

Il est inacceptable que la France fournisse de la technologie nucléaire à ces pays.


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