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Nos communiqués de presse

Fukushima : 5 ans de crise, des actions partout en France pour refuser un nouvel accident

Communiqué du 10 mars 2016



Le 11 mars 2016, cinq années se seront écoulées depuis le début de la catastrophe de Fukushima. Cinq ans que perdurent une situation ingérable, la contamination de l’environnement et l’irradiation des populations. En solidarité avec le peuple japonais, et pour réclamer une sortie urgente du nucléaire, le Réseau “Sortir du nucléaire“ et ses associations membres organisent des actions partout en France.



Populations contaminées, océan empoisonné : une catastrophe qui n’en finit pas

Cinq ans après l’accident, 100 000 personnes déplacées vivent toujours dans des conditions très précaires, notamment dans des logements provisoires. Le sort de ceux qui sont revenus n’est pas meilleur, la décontamination s’avérant illusoire. Dans l’incapacité de protéger les populations, ceux qui ont imposé le nucléaire ont choisi de changer les normes de radioprotection. 5 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les autorités ukrainiennes avaient fait revenir des populations dans des zones où la radiation était inférieure à 5 millisieverts/an (soit 5 fois la norme prescrite par la Commission Internationale de Protection Radiologique). En 2016, les autorités japonaises s’apprêtent à faire revenir les populations évacuées dans des zones où la radiation est comprise entre 20 et 50 mSv/an et en prévoyant entre 50 et 100 mSv/an en 2017- 2018. On considère désormais comme « normal » que des enfants puissent êtres exposés aux mêmes doses de radioactivité que des travailleurs du nucléaire européens !

D’ores et déjà, pour les seules pathologies thyroïdiennes, 116 cas de cancers ont été confirmés chez les 300 000 enfants déjà examinés de la préfecture de Fukushima, un résultat de 20 à 50 fois supérieur à ce que l’on observe habituellement chez les enfants.

Alors que sur le site de Fukushima, 10% des eaux utilisées pour refroidir les réacteurs accidentés continuent de s’infiltrer dans le sol et de contaminer le Pacifique, le gouvernement pousse toujours au redémarrage des centrales, contre l’avis de la population.

La France n’est pas à l’abri d’un accident !

Comme le rappelle l’Autorité de Sûreté Nucléaire le contexte en matière de sûreté nucléaire est « préoccupant » et « il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima peut survenir en Europe ». Mais alors que l’usine de La Hague montre des signes de corrosion inquiétants et que les deux tiers du parc nucléaire français ont dépassé les 30 ans de fonctionnement, le gouvernement persiste dans un soutien absurde à une filière dangereuse.

En poussant pour la prolongation du fonctionnement des centrales jusqu’à 50 ans, Ségolène Royal fait fi de tous les avertissements et prépare le terrain pour une future catastrophe. Le nucléaire français met en danger toute l’Europe et c’est avec raison que nos voisins suisses, luxembourgeois et allemands réclament la fermeture des centrales situées à leurs frontières, comme Fessenheim, Cattenom et Bugey.

Areva accuse plus de 2 milliards d’euros de déficit pour 2015 et EDF, déjà endettée à hauteur de 37,5 milliards, devrait investir près de 100 milliards d’euros dans ses travaux de « Grand carénage ». En dépit de cette situation financière catastrophique, la France continue de soutenir une filière sans avenir. Il est plus vital que jamais d’en finir avec cette énergie du passé et d’engager une sortie du nucléaire en urgence.

Des mobilisations partout en France

En mémoire des victimes de Fukushima et pour éviter qu’un tel drame se reproduise, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle à la mobilisation le 11 mars, et jusqu’au 26 avril, date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

D’ores et déjà, plus d’une centaine d’actions auront lieu partout en France pour rappeler que ces catastrophes sont toujours en cours, dénoncer le déni autour de leurs conséquences et pointer le risque de plus en plus important d’un tel accident en France. À Paris, un rassemblement à la bougie aura lieu le soir du 11 mars, avec une prise de parole de ressortissants japonais.

Nucléaire : après l’accident, des bougies pour longtemps !

Contact presse : Martial Château – 02 43 94 72 88 Marc Saint Aroman - 05 61 35 11 06

Pour plus d’informations sur les actions prévues : Mélisande Seyzériat - 07 60 15 01 23

Chargée de communication : Charlotte Mijeon – 06 64 66 01 23

Populations contaminées, océan empoisonné : une catastrophe qui n’en finit pas

Cinq ans après l’accident, 100 000 personnes déplacées vivent toujours dans des conditions très précaires, notamment dans des logements provisoires. Le sort de ceux qui sont revenus n’est pas meilleur, la décontamination s’avérant illusoire. Dans l’incapacité de protéger les populations, ceux qui ont imposé le nucléaire ont choisi de changer les normes de radioprotection. 5 ans après la catastrophe de Tchernobyl, les autorités ukrainiennes avaient fait revenir des populations dans des zones où la radiation était inférieure à 5 millisieverts/an (soit 5 fois la norme prescrite par la Commission Internationale de Protection Radiologique). En 2016, les autorités japonaises s’apprêtent à faire revenir les populations évacuées dans des zones où la radiation est comprise entre 20 et 50 mSv/an et en prévoyant entre 50 et 100 mSv/an en 2017- 2018. On considère désormais comme « normal » que des enfants puissent êtres exposés aux mêmes doses de radioactivité que des travailleurs du nucléaire européens !

D’ores et déjà, pour les seules pathologies thyroïdiennes, 116 cas de cancers ont été confirmés chez les 300 000 enfants déjà examinés de la préfecture de Fukushima, un résultat de 20 à 50 fois supérieur à ce que l’on observe habituellement chez les enfants.

Alors que sur le site de Fukushima, 10% des eaux utilisées pour refroidir les réacteurs accidentés continuent de s’infiltrer dans le sol et de contaminer le Pacifique, le gouvernement pousse toujours au redémarrage des centrales, contre l’avis de la population.

La France n’est pas à l’abri d’un accident !

Comme le rappelle l’Autorité de Sûreté Nucléaire le contexte en matière de sûreté nucléaire est « préoccupant » et « il faut imaginer qu’un accident de type Fukushima peut survenir en Europe ». Mais alors que l’usine de La Hague montre des signes de corrosion inquiétants et que les deux tiers du parc nucléaire français ont dépassé les 30 ans de fonctionnement, le gouvernement persiste dans un soutien absurde à une filière dangereuse.

En poussant pour la prolongation du fonctionnement des centrales jusqu’à 50 ans, Ségolène Royal fait fi de tous les avertissements et prépare le terrain pour une future catastrophe. Le nucléaire français met en danger toute l’Europe et c’est avec raison que nos voisins suisses, luxembourgeois et allemands réclament la fermeture des centrales situées à leurs frontières, comme Fessenheim, Cattenom et Bugey.

Areva accuse plus de 2 milliards d’euros de déficit pour 2015 et EDF, déjà endettée à hauteur de 37,5 milliards, devrait investir près de 100 milliards d’euros dans ses travaux de « Grand carénage ». En dépit de cette situation financière catastrophique, la France continue de soutenir une filière sans avenir. Il est plus vital que jamais d’en finir avec cette énergie du passé et d’engager une sortie du nucléaire en urgence.

Des mobilisations partout en France

En mémoire des victimes de Fukushima et pour éviter qu’un tel drame se reproduise, le Réseau “Sortir du nucléaire“ appelle à la mobilisation le 11 mars, et jusqu’au 26 avril, date anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

D’ores et déjà, plus d’une centaine d’actions auront lieu partout en France pour rappeler que ces catastrophes sont toujours en cours, dénoncer le déni autour de leurs conséquences et pointer le risque de plus en plus important d’un tel accident en France. À Paris, un rassemblement à la bougie aura lieu le soir du 11 mars, avec une prise de parole de ressortissants japonais.

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
Tél : 06 64 66 01 23


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 Luttes et actions  Fukushima