16 juillet 2013
Début d’incendie dans le bâtiment combustible du réacteur n° 2. Une résistance serait à l’origine du problème et les causes de son échauffement excessif sont en cours de recherche. Les sapeurs pompiers de l’Isère et de la Loire sont intervenus sur le sinistre qui aurait été maîtrisé par EDF. Le réacteur n° 2 avait lui-même été arrêté deux jours plus tôt suite à la découverte d’un problème sur des vannes vitales pour la sûreté.
Bref dégagement de fumée à la centrale nucléaire de Saint-Alban
GRENOBLE (Isère) - Un dégagement de fumée sans gravité s’est produit mardi matin à la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) suite à la défaillance d’une résistance électrique, a annoncé EDF sur son site internet.
L’incident est intervenu à 10h55, sur un matériel dans le bâtiment combustible du réacteur nucléaire n°2 actuellement à l’arrêt, indique EDF.
Les équipes d’intervention EDF ont été immédiatement mobilisées. L’alimentation électrique du matériel concerné a été coupée ce qui a stoppé le dégagement de fumée, est-il précisé.
Les sapeurs pompiers de l’Isère et de la Loire sont intervenus et ont confirmé l’absence de tout risque à 12h55 avant de quitter la centrale à 13h55, selon la même source.
Des expertises sont en cours pour déterminer l’origine de la défaillance de cette résistance. Il n’y a aucune conséquence sur la sûreté, sur l’environnement et sur le fonctionnement de l’installation, ajoute EDF.
La centrale nucléaire de Saint-Alban, située au bord du Rhône, à Saint-Maurice-l’Exil en Isère, compte deux réacteurs de 1.300 mégawatts chacun.
Tout risque est écarté, les secours extérieurs ont quitté le site
Le mardi 16 juillet à 10h55, un dégagement de fumée sans gravité s’est produit sur un matériel dans le bâtiment combustible de l’unité de production n°2, actuellement à l’arrêt. Ce dégagement de fumée est dû à la défaillance d’une résistance électrique. Les équipes d’intervention EDF ont été immédiatement mobilisées. L’alimentation électrique du matériel concerné a été coupée ce qui a stoppé le dégagement de fumée. Les secours extérieurs ont été appelés et ont confirmé l’absence de tout risque à 12h55. Ils ont quitté la centrale à 13h55. Des expertises sont en cours pour déterminer l’origine de la défaillance de cette résistance. Il n’y a aucune conséquence sur la sûreté, sur l’environnement et sur le fonctionnement de l’installation.
Dégagement de fumée sur un matériel de l’unité de production n° 2
Le mardi 16 juillet à 10h55, un dégagement de fumée sans gravité s’est produit sur un matériel dans le bâtiment combustible de l’unité de production n°2, actuellement à l’arrêt. Ce dégagement de fumée est dû à la défaillance d’une résistance électrique. Les équipes d’intervention EDF ont été immédiatement mobilisées. L’alimentation électrique du matériel concerné a été coupée ce qui a stoppé le dégagement de fumée. Les secours extérieurs ont été appelés et réalisent actuellement une surveillance du matériel. Ces premiers contrôles montrent que la situation est maîtrisée. Il n’y a aucune conséquence sur la sûreté, sur l’environnement et sur le fonctionnement de l’installation.
https://energie.edf.com/nucleaire/carte-des-centrales-nucleaires/evenements-45966.html
Interrogée par téléphone, l’Autorité de Sûreté nucléaire a spécifié qu’il n’y aurait peut-être pas de publication sur son site.
Elle précise que l’armoire électrique où la résistance a pris feu était reliée à un équipement sous tension qui servait à effectuer les contrôles sur les éléments de combustibles.
Selon l’ASN, la centrale de Saint Alban est longtemps restée en retrait sur la sûreté nucléaire, entre autres pour des raisons organisationnelles. Même si elle est rentrée dans la moyenne en 2012, on y a quand même dénombré 29 évènements significatifs pour la sûreté, dont 3 de niveau 1.
L’ASN déclare que l’événement n’aura pas de conséquence sur la sûreté ni sur l’environnement… mais veut bien reconnaître qu’il est sans doute symptomatique de dysfonctionnements qui peuvent être graves.
Comme d’habitude, « pas d’impact sur la sûreté et l’environnement », et utilisation de termes qui minimisent l’événement : on parle ainsi de « dégagement de fumée » plutôt que d’ « incendie »…
On note cependant que les pompiers de deux départements ont été mobilisés, ce qui laisse penser qu’il ne s’agissait pas d’une petite affaire. La résistance qui s’est échauffée devait être d’une certaine taille !
L’absence d’impact pour les pompiers n’est pas démontrée, la surchauffe d’équipements électriques s’accompagnant souvent d’émission de vapeurs toxiques.
On remarquera que l’incendie est intervenu alors que le réacteur avait été mis à l’arrêt de manière imprévue quelques jours auparavant, le 14 juillet, suite à un test de non conformité sur des vannes. Que serait-il arrivé si la surchauffe avait eu lieu alors que le réacteur était en fonctionnement ? Dans tous les cas, cela fait une série de dysfonctionnements en quelques jours. Est-elle à attribuer uniquement aux congés du 14 juillet, ou à d’autres causes ?
Il est également étrange qu’il ait été nécessaire de couper l’alimentation pour stopper le dégagement de fumée : les disjoncteurs n’ont-ils pas joué leur rôle ? Par ailleurs, le fait de couper le courant n’a-t-il pas eu d’impact sur d’autres parties de l’installation ?
Enfin, à quoi était due la surchauffe de cette résistance ? Selon Monique Sené, présidente du Groupe des Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire, certains incidents liés à la surchauffe de certains éléments peut s’expliquer par le fait qu’on aie remplacé des pièces par d’autres qui n’étaient pas adéquates. Cette explication peut-elle s’appliquer ici ?
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