2 décembre 2019
Le 29 novembre 2019, le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Saint-Alban s’est arrêté automatiquement. Il venait tout juste de redémarrer après 2 mois et demi d’arrêt pour visite partielle et avait atteint sa pleine puissance 2 jours avant, le 27 novembre. Sur le coup EDF n’a pas donné d’explication. Mais à l’annonce du redémarrage, 4 jours après, l’exploitant affirme que le problème venait d’un "signal intempestif". Le réacteur s’est de nouveau arrêté automatiquement dès qu’il a atteint sa pleine puissance le 4 décembre. Même principe, même méthode de l’exploitant : aucune information n’est livrée sur le pourquoi du comment. C’est à l’annonce du redémarrage, 3 jours plus tard que le verdict tombe : baisse du niveau d’eau dans un générateur de vapeur.
Un arrêt automatique n’est jamais anodin puisqu’il se déclenche lorsqu’une situation anormale est détectée par les systèmes de surveillance du fonctionnement du réacteur nucléaire. La communication de l’exploitant ni dit pas si le "signal intempestif" du 1er arrêt automatique l’était réellement ou si le problème a mal été identifié. Contrôles insuffisants ? Erreur de diagnostic ? Défaut de surveillance ? Les informations livrées par EDF ne permettent pas non plus de se faire vraiment une idée sur ce qu’il s’est passé, ni d’en définir les impacts sur les critères de sûreté. Risque de surchauffe de l’échangeur thermique et impact sur la tenue mécanique des générateurs de vapeur ? Diminution du refroidissement de l’eau du circuit primaire et impact sur la maitrise de la réaction nucléaire ? Ou simple baisse de production de la vapeur, ralentissement de la turbine et baisse de rendement ?
Malgré ce double loupé après des mois de travaux, et l’inconnu dans lequel l’exploitant semble être vis à vis des dysfonctionnements actuels, EDF affirme qu’il n’y a aucune conséquence, ni pour la sûreté, ni pour les travailleurs, ni pour l’environnement. Un leitmotiv récurrent - automatique peut être ? - dans ses communiqués.
L.B.
Publié le 27/11/2019
Mercredi 27 novembre 2019, l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice fonctionne à pleine puissance. Elle a été reconnectée au réseau électrique le vendredi 22 novembre à 8h59.
Elle avait été déconnectée le 6 septembre 2019 dans le cadre d’une visite partielle pour le renouvellement du combustible et des opérations de maintenance.
Durant cet arrêt, près de 100 entreprises spécialisées ont été mobilisées aux côtés des équipes EDF pour réaliser les 6 500 chantiers.
Les deux unités de production sont à la disposition du réseau national d’électricité.
Publié le 29/11/2019
Le 29 novembre 2019 à 9h45, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Alban s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer l’unité de production en toute sûreté.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement.
L’unité de production n°1 est en fonctionnement, à la disposition du réseau électrique national.
Publié le 04/12/2019
Mercredi 4 décembre 2019, l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice fonctionne à pleine puissance. Elle a été reconnectée au réseau électrique le mardi 3 décembre à 1h du matin.
Elle avait été déconnectée le 29 novembre 2019, suite à un arrêt automatique du réacteur. Les analyses ont mis en évidence que cet événement a été causé par un signal intempestif entrainant la mise en protection du réacteur.
Les deux unités de production sont à la disposition du réseau national d’électricité.
Publié le 04/12/2019
Le 4 décembre 2019 à 14h15, l’unité de production n°2 de la centrale nucléaire de Saint-Alban s’est arrêtée automatiquement, conformément aux dispositifs de sûreté et de protection du réacteur.
Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer l’unité de production en toute sûreté.
Cet événement n’a pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, sur la sécurité du personnel, ni sur l’environnement.
Publié le 07/12/2019
Le 7 décembre 2019, l’unité de production n°2 de la centrale de Saint-Alban Saint-Maurice fonctionne à pleine puissance. Elle a été reconnectée au réseau électrique le 6 décembre à 18h00.
Elle avait été déconnectée le 4 décembre 2019, suite à un arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif de sureté et de protection du réacteur. Les analyses ont mis en évidence que cet événement a été causé par une baisse du niveau d’eau dans un des quatre générateurs de vapeur de l’unité de production n°2.
Les deux unités de production sont à la disposition du réseau national d’électricité.
*Le générateur de vapeur est un des principaux composants du circuit primaire d’une centrale à eau sous pression. Dans le générateur de vapeur, l’eau du circuit primaire, échauffée par le combustible situé dans la cuve du réacteur, circule dans des tubes en « U » renversés. L’eau du circuit secondaire s’échauffe au contact des tubes en « U » et se transforme en vapeur, puis entraine la turbine.