9 décembre 2014
Lors d’une campagne d’échantillonnages prélevés dans l’unité Sud, le contenu d’une bouteille d’échantillonnage a atteint un taux d’enrichissement égal à 5,016% pour une limite fixée par les RGE à 5%. En outre la bouteille concernée a été transférée à l’intérieur du site nucléaire d’AREVA au Tricastin dans un emballage dont le certificat de conformité limite le taux d’enrichissement de l’uranium à 5%.
AREVA Tricastin : écart vis-à-vis d’une procédure de transport interne
Déclaration d’événement
10 décembre 2014
Un écart vis-à-vis d’une procédure de transport a été détecté sur le site du Tricastin, à l’issue d’un transfert d’échantillons d’uranium enrichi depuis une unité de production vers un laboratoire de contrôle.
Un échantillon de moins d’1 gramme de matière présentait un niveau d’enrichissement de 5,016 % contre une autorisation de 5,00% maximum pour les transports au sein du site.
Cet écart par rapport aux règles internes n’a pas engagé les marges de sûreté de l’installation.
AREVA Tricastin a proposé à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de classer cet événement sans conséquence sur le personnel du site et l’environnement au niveau 1 de l’échelle internationale des événements nucléaires (INES), graduée jusqu’à 7.
Non-respect d’une exigence de sûreté-criticité
17/12/2014
La société AREVA – SET a déclaré le 9 décembre 2014 à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) un événement significatif relatif au dépassement du taux maximal d’enrichissement de l’uranium en isotope 235 autorisé par les règles générales d’exploitation (RGE), dans l’unité Sud de son usine d’enrichissement de l’uranium située sur les communes Bollène (Vaucluse), Pierrelatte et Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme).
Dans cette installation, un flux gazeux d’hexafluorure d’uranium (UF6) est enrichi en isotope 235 par un procédé de centrifugation qui induit un flux d’UF6 appauvri et un flux d’UF6 enrichi. Dans le flux d’uranium enrichi, le taux d’enrichissement de l’uranium croît quand le débit de soutirage diminue.
Un taux d’enrichissement trop élevé est susceptible de dégrader la maîtrise du risque de criticité qui est le risque de démarrage d’une réaction nucléaire en chaîne lorsqu’une masse de matière fissile trop importante est rassemblée.
Lors d’une campagne d’échantillonnages prélevés dans l’unité Sud, le contenu d’une bouteille d’échantillonnage a atteint un taux d’enrichissement égal à 5,016% pour une limite fixée par les RGE à 5%. En outre la bouteille concernée a été transférée à l’intérieur du site nucléaire d’AREVA au Tricastin dans un emballage dont le certificat de conformité limite le taux d’enrichissement de l’uranium à 5%. Cependant, d’une part la quantité d’uranium contenue dans la bouteille est, selon l’exploitant, restée très faible, environ 16 milligrammes, d’autre part le dépassement ponctuel n’a pas affecté le taux d’enrichissement de l’uranium soutiré à la sortie de l’unité Sud. En effet, celui-ci est contrôlé et maîtrisé au moyen de spectromètres de masses étalonnés.
L’incident n’a pas entraîné de conséquences immédiates sur l’installation et n’a pas eu d’impact sur le personnel ou l’environnement.
En raison du dépassement d’une limite de sûreté relative à la prévention du risque de criticité, l’incident a été classé au niveau 1 de l’échelle INES (échelle internationale des évènements nucléaires), qui compte 7 niveaux.