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Sortir du nucléaire n°83



Automne 2019

Agir : Tour d’horizon

En bref...

Vent de Bure, ça souffle

© Mazou

Les 27, 28 et 29 septembre, 3 000 personnes ont défilé dans les rues de Nancy pour redire leur opposition au projet de poubelle nucléaire à Bure et informer les Nancéiens sur les risques qu’ils encourent si le centre d’enfouissement de dé-chets radioactifs voit le jour. Le Vent de Bure a commencé par une petite brise d’infos fraîches : une conférence sur les travaux prévus par l’Andra. Samedi matin, le village associatif se monte, alors que les premiers bus affrétés pour l’occasion arrivent. La plupart se sont fait contrôlés, fouillés et leurs passagers pris en photo. Malgré tout, le Vent de Bure se lève comme prévu à 14h. Après un die-in au son des sirènes façon accident nucléaire, le cortège s’ébranle tandis qu’on entend dans le mégaphone : “Que voilà une belle manifestation colorée, pacifiste, pleine d’espoir et de vie !“ Au fil des animations sur le parcours, le cortège grossit, chacun bravant les avertissements des autorités, porté par l’atmosphère joyeuse et déterminée du rassemblement. Arrivé devant la gare, le cortège se met à danser autour d’orchestres et de batucadas. Plus tard, alors que la sono joue la Danse macabre de Saint-Saëns, des fumigènes sont allumés : cette fois-ci inoffensif et festif, le panache de fumée veut sensibiliser les riverains sur le fait qu’avec les vents dominants, ils seront les premiers exposés aux rejets radioactifs de Cigéo.


International

Le Réseau au G7 EZ

En août, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu un stand au contre-sommet du G7 pour dénoncer et les folies du nucléaire et la répression. Nous y avons animé un atelier ‘’Nucléaire : fausse solution pour le climat, vrai frein aux alternatives’’ ainsi qu’une conférence en partenariat avec Oxfam et 350.org ‘’Désinvestir des énergies fossiles et fissiles pour ouvrir l’horizon d’un avenir soutenable’’. Le samedi matin, 15 000 personnes ont marché entre Hendaye et Irun dans une ambiance bon enfant. Malheureusement il y avait très peu de drapeaux antinucléaires...


Convergence

Convergence des luttes contre le patriarcat et le nucléaire

Les 21 et 22 septembre était organisé à Montiers-sur-Saulx – près de Bure – un week-end antinucléaire et féministe. Plus de 450 femmes, trans, queer et personnes non-binaires se sont retrouvées pour discuter de nucléaire. Autogéré, festif et bienveillant, ce camp sans homme cisgenre marque le début d’un renouvellement de la lutte antinucléaire, qui opère une jonction avec les luttes féministes.


Projet

Manifestation d’ampleur contre le projet Unitech

Samedi 14 septembre, la manifestation contre le projet de laverie nucléaire à Joinville (52) a rassemblé plus de 700 personnes. Un sursaut salué par les associations antinucléaires locales, qui espèrent ainsi “maintenir la pression auprès des décideurs“. Selon le Journal de la Haute-Marne, la plupart des manifestants venaient de la région. Certains portaient des gilets jaunes tandis que des élus locaux défilaient avec leur écharpe tricolore. Au cours de la marche, les manifestants ont rebaptisé les communes traversées, de Vecqueville “Village à vendre“, à Suzannecourt devenue “Suzannetech“, en passant par Joinville, “petite cité du nucléaire“.

Vent de Bure, ça souffle

© Mazou

Les 27, 28 et 29 septembre, 3 000 personnes ont défilé dans les rues de Nancy pour redire leur opposition au projet de poubelle nucléaire à Bure et informer les Nancéiens sur les risques qu’ils encourent si le centre d’enfouissement de dé-chets radioactifs voit le jour. Le Vent de Bure a commencé par une petite brise d’infos fraîches : une conférence sur les travaux prévus par l’Andra. Samedi matin, le village associatif se monte, alors que les premiers bus affrétés pour l’occasion arrivent. La plupart se sont fait contrôlés, fouillés et leurs passagers pris en photo. Malgré tout, le Vent de Bure se lève comme prévu à 14h. Après un die-in au son des sirènes façon accident nucléaire, le cortège s’ébranle tandis qu’on entend dans le mégaphone : “Que voilà une belle manifestation colorée, pacifiste, pleine d’espoir et de vie !“ Au fil des animations sur le parcours, le cortège grossit, chacun bravant les avertissements des autorités, porté par l’atmosphère joyeuse et déterminée du rassemblement. Arrivé devant la gare, le cortège se met à danser autour d’orchestres et de batucadas. Plus tard, alors que la sono joue la Danse macabre de Saint-Saëns, des fumigènes sont allumés : cette fois-ci inoffensif et festif, le panache de fumée veut sensibiliser les riverains sur le fait qu’avec les vents dominants, ils seront les premiers exposés aux rejets radioactifs de Cigéo.


International

Le Réseau au G7 EZ

En août, le Réseau “Sortir du nucléaire“ a tenu un stand au contre-sommet du G7 pour dénoncer et les folies du nucléaire et la répression. Nous y avons animé un atelier ‘’Nucléaire : fausse solution pour le climat, vrai frein aux alternatives’’ ainsi qu’une conférence en partenariat avec Oxfam et 350.org ‘’Désinvestir des énergies fossiles et fissiles pour ouvrir l’horizon d’un avenir soutenable’’. Le samedi matin, 15 000 personnes ont marché entre Hendaye et Irun dans une ambiance bon enfant. Malheureusement il y avait très peu de drapeaux antinucléaires...


Convergence

Convergence des luttes contre le patriarcat et le nucléaire

Les 21 et 22 septembre était organisé à Montiers-sur-Saulx – près de Bure – un week-end antinucléaire et féministe. Plus de 450 femmes, trans, queer et personnes non-binaires se sont retrouvées pour discuter de nucléaire. Autogéré, festif et bienveillant, ce camp sans homme cisgenre marque le début d’un renouvellement de la lutte antinucléaire, qui opère une jonction avec les luttes féministes.


Projet

Manifestation d’ampleur contre le projet Unitech

Samedi 14 septembre, la manifestation contre le projet de laverie nucléaire à Joinville (52) a rassemblé plus de 700 personnes. Un sursaut salué par les associations antinucléaires locales, qui espèrent ainsi “maintenir la pression auprès des décideurs“. Selon le Journal de la Haute-Marne, la plupart des manifestants venaient de la région. Certains portaient des gilets jaunes tandis que des élus locaux défilaient avec leur écharpe tricolore. Au cours de la marche, les manifestants ont rebaptisé les communes traversées, de Vecqueville “Village à vendre“, à Suzannecourt devenue “Suzannetech“, en passant par Joinville, “petite cité du nucléaire“.



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