Conséquence du réchauffement climatique en France : le débit des cours d’eau se réduit, ce qui n’est pas sans poser de sérieux problèmes pour le refroidissement des centrales nucléaires.
Au coeur d’un réacteur nucléaire, la fission de l’uranium produit d’énormes quantités de chaleur. En fonctionnement ou à l’arrêt, tout réacteur doit être en permanence refroidi par des apports continus en eau prélevée à température ambiante. C’est pourquoi les centrales françaises sont construites à proximité d’un cours d’eau important ou en bord de mer. Faute de refroidissement, c’est rapidement la fusion du coeur qui guette, et donc l’accident nucléaire majeur.
Or le réchauffement climatique provoque une diminution de plus en plus notable du débit estival le plus bas (l’étiage) des cours d’eau. L’étude "Explore2070" menée en France par une centaine d’experts en hydrologie de surface prévoit une baisse de l’étiage des cours d’eau l’été d’environ 20 % sur tout le territoire, allant parfois jusqu’à 70% par rapport aux débits des années 1990. La carte ci-dessous représente les estimations de cette étude, en y transposant le parc nucléaire actuel (sans tenir compte des fermetures de réacteurs requises par leur vieillissement). La plupart des réacteurs français en bord de fleuve ou rivière seront ainsi touchés par cette dégradation climatique.
Au coeur d’un réacteur nucléaire, la fission de l’uranium produit d’énormes quantités de chaleur. En fonctionnement ou à l’arrêt, tout réacteur doit être en permanence refroidi par des apports continus en eau prélevée à température ambiante. C’est pourquoi les centrales françaises sont construites à proximité d’un cours d’eau important ou en bord de mer. Faute de refroidissement, c’est rapidement la fusion du coeur qui guette, et donc l’accident nucléaire majeur.
Or le réchauffement climatique provoque une diminution de plus en plus notable du débit estival le plus bas (l’étiage) des cours d’eau. L’étude "Explore2070" menée en France par une centaine d’experts en hydrologie de surface prévoit une baisse de l’étiage des cours d’eau l’été d’environ 20 % sur tout le territoire, allant parfois jusqu’à 70% par rapport aux débits des années 1990. La carte ci-dessous représente les estimations de cette étude, en y transposant le parc nucléaire actuel (sans tenir compte des fermetures de réacteurs requises par leur vieillissement). La plupart des réacteurs français en bord de fleuve ou rivière seront ainsi touchés par cette dégradation climatique.
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