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Sortir du nucléaire n°41



Février 2009

Commission

Déchets radioactifs, plusieurs problèmes qui n’en font qu’un
Un groupe de travail transversal se constitue. Rejoignez-le !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°41 - Février 2009

 Déchets radioactifs
Article publié le : 1er février 2009


La gestion des déchets radioactifs est un grave problème de société. Nul pays au monde n’a de solution pour en résoudre les casse-tête sociétal, technique, financier et social. L’industrie nucléaire s’évertue à cloisonner les différentes facettes de ce problème, pour en occulter les risques et les enjeux. Adoptons la stratégie inverse : mutualisons nos analyses et nos moyens, et construisons des synergies.



Les sites de stockage et d’enfouissement ne résument pas à eux seuls le problème des déchets radioactifs, bien qu’ils en soient la dimension la mieux connue du grand public.

Le démantèlement des “installations nucléaires de base” (INB) hors service, c’est-à-dire la déconstruction des réacteurs et autres usines de la filière nucléaire, va générer d’énormes quantités de déchets radioactifs. Sans oublier les déblais radioactifs laissés à l’abandon dans plus de 200 anciennes mines d’uranium sur le sol français.

Le “retraitement” désigne improprement l’industrie qui extrait le plutonium du combustible usé, et en utilise une partie pour fabriquer du combustible MOX, qui sert d’alibi à cette industrie. Au passage, on génère de nouveaux déchets…

Les transports de déchets radioactifs sillonnent régulièrement la France pour rejoindre les usines de “retraitement” et les sites de stockage. Avec les chantiers de démantèlement, ces transports se multiplieront... et avec eux, de sérieux risques d’irradiation et de contamination, d’accident, d’attentat et de vol de matières radioactives.

Un groupe de travail transversal DDT (Déchets Démantèlement Transport) s’est constitué autour de ces quatre axes complémentaires. Incluant déjà des représentants de plusieurs associations membres du Réseau qui travaillent sur ces questions, ce groupe doit se renforcer pour gagner en capacité de travail et en efficacité.

Vous représentez une association ou un collectif mobilisé et actif sur ces questions ? Contactez-nous pour discuter de votre participation au groupe de travail DDT !

Les dossiers relatifs à ces problématiques sont souvent denses et complexes. Nous avons besoin d’aide pour étudier les documents techniques, étayer et rédiger des argumentaires, détecter les failles juridiques.

Physique nucléaire, droit de l’environnement, géologie, médecine (notamment radiologique), traduction technique… Si vous possédez des compétences dans ces domaines, contactez-nous pour discuter ensemble de l’aide que vous pourriez nous apporter !
Plate-forme de principes communs sur les déchets radioactifs

Considérant que :
- la filière nucléaire produit à toutes ses étapes des déchets et des rejets radioactifs, qui sont dangereux pour la santé et l’environnement pendant des millénaires ;
- les déchets radioactifs sont en réalité notoirement ingérables ;
- les décideurs, industriels et politiques, nient cette réalité, ne respectent pas ou contournent les lois et les normes applicables, et sont juges et parties, faute de contre-expertises indépendantes financées sur des budgets publics.

Il faut impérativement :
1) Arrêter de produire des déchets radioactifs (mines, enrichissement, centrales, extraction du plutonium, armement nucléaire).
2) Arrêter d’extraire le plutonium des combustibles irradiés (cette opération est improprement nommée "retraitement").
3) Ne créer aucun nouveau site de stockage de déchets.
4) Exclure tout enfouissement de déchets en grande profondeur.
5) Entreposer les déchets sur site pour limiter les transports de matières radioactives.
6) Placer la filière nucléaire sous le contrôle d’organismes réellement indépendants de celle-ci.
7) Subordonner la stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires aux conclusions d’un débat public national préalable, démocratique et équitable envers toutes les parties prenantes.*
8) Inclure les mines d’uranium, pour la plupart laissées à l’abandon, dans la stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires.

* ce qui ne doit pas dispenser ensuite d’un débat public pour chaque site, avant toute enquête publique, afin d’associer les populations locales aux décisions, le plus en amont possible, conformément à la convention d’Aarhus.
Contact : xavier.rabilloud@sortirdunucleaire.fr
04 78 28 29 22

Les sites de stockage et d’enfouissement ne résument pas à eux seuls le problème des déchets radioactifs, bien qu’ils en soient la dimension la mieux connue du grand public.

Le démantèlement des “installations nucléaires de base” (INB) hors service, c’est-à-dire la déconstruction des réacteurs et autres usines de la filière nucléaire, va générer d’énormes quantités de déchets radioactifs. Sans oublier les déblais radioactifs laissés à l’abandon dans plus de 200 anciennes mines d’uranium sur le sol français.

Le “retraitement” désigne improprement l’industrie qui extrait le plutonium du combustible usé, et en utilise une partie pour fabriquer du combustible MOX, qui sert d’alibi à cette industrie. Au passage, on génère de nouveaux déchets…

Les transports de déchets radioactifs sillonnent régulièrement la France pour rejoindre les usines de “retraitement” et les sites de stockage. Avec les chantiers de démantèlement, ces transports se multiplieront... et avec eux, de sérieux risques d’irradiation et de contamination, d’accident, d’attentat et de vol de matières radioactives.

Un groupe de travail transversal DDT (Déchets Démantèlement Transport) s’est constitué autour de ces quatre axes complémentaires. Incluant déjà des représentants de plusieurs associations membres du Réseau qui travaillent sur ces questions, ce groupe doit se renforcer pour gagner en capacité de travail et en efficacité.

Vous représentez une association ou un collectif mobilisé et actif sur ces questions ? Contactez-nous pour discuter de votre participation au groupe de travail DDT !

Les dossiers relatifs à ces problématiques sont souvent denses et complexes. Nous avons besoin d’aide pour étudier les documents techniques, étayer et rédiger des argumentaires, détecter les failles juridiques.

Physique nucléaire, droit de l’environnement, géologie, médecine (notamment radiologique), traduction technique… Si vous possédez des compétences dans ces domaines, contactez-nous pour discuter ensemble de l’aide que vous pourriez nous apporter !
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Considérant que :
- la filière nucléaire produit à toutes ses étapes des déchets et des rejets radioactifs, qui sont dangereux pour la santé et l’environnement pendant des millénaires ;
- les déchets radioactifs sont en réalité notoirement ingérables ;
- les décideurs, industriels et politiques, nient cette réalité, ne respectent pas ou contournent les lois et les normes applicables, et sont juges et parties, faute de contre-expertises indépendantes financées sur des budgets publics.

Il faut impérativement :
1) Arrêter de produire des déchets radioactifs (mines, enrichissement, centrales, extraction du plutonium, armement nucléaire).
2) Arrêter d’extraire le plutonium des combustibles irradiés (cette opération est improprement nommée "retraitement").
3) Ne créer aucun nouveau site de stockage de déchets.
4) Exclure tout enfouissement de déchets en grande profondeur.
5) Entreposer les déchets sur site pour limiter les transports de matières radioactives.
6) Placer la filière nucléaire sous le contrôle d’organismes réellement indépendants de celle-ci.
7) Subordonner la stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires aux conclusions d’un débat public national préalable, démocratique et équitable envers toutes les parties prenantes.*
8) Inclure les mines d’uranium, pour la plupart laissées à l’abandon, dans la stratégie globale de démantèlement des installations nucléaires.

* ce qui ne doit pas dispenser ensuite d’un débat public pour chaque site, avant toute enquête publique, afin d’associer les populations locales aux décisions, le plus en amont possible, conformément à la convention d’Aarhus.
Contact : xavier.rabilloud@sortirdunucleaire.fr
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