Choix d’implantation d’un site pour les déchets nucléaires FAVL : Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à la plus grande vigilance
Communiqué du 26 mars 2010
Le Réseau Sortir du nucléaire appelle ce printemps à la plus grande vigilance, partout en France, pour poursuivre une opposition coordonnée et solidaire, contre tous les projets d’enfouissement nucléaire.
L’ANDRA* a pour mission de trouver avant fin 2010 un site pour le stockage des déchets FAVL (Faiblements actifs à Vie Longue).
Les communes parmi les plus concernées se situent à proximité soit du stockage nucléaire de Soulaines (Aube), soit du chantier d’enfouissement des déchets les plus dangereux de BURE (Meuse/Haute-Marne).
Comme en 2008 et 2009, le Réseau Sortir du nucléaire apporte son soutien aux populations opposées à l’arrivée d’un tel site sur leur commune…
Une première tentative repoussée grâce à une mobilisation citoyenne remarquable
En juin 2008, le gouvernement avait lancé l’appel à candidatures dans 3115 communes françaises pour trouver un ou des sites d’enfouissement (200m) pour une catégorie de déchets dits FAVL.
Grâce à une mobilisation immédiate et de grande ampleur, à laquelle le réseau Sortir du nucléaire a largement contribué, des centaines de communes une fois mieux informées de la nature du projet ont délibéré contre.
Sous la pression citoyenne (réunions publiques, manifestations et/ou référendums locaux), des conseils municipaux ayant posé candidature sans informer leurs habitants, ont redélibéré contre leur décision initiale.
En novembre 2008, seules 31 communes restaient en lice, situées dans les régions Lorraine et Champagne-Ardenne.
Les deux communes, Auxon et Pars-les-Chavanges (Aube), présélectionnées par l’Andra début 2009, ont dû retirer leur candidature grâce à la forte mobilisation des associations Auxon dit non et Ni à Pars ni ailleurs.
Un militant est d’ailleurs convoqué au tribunal suite à des actions d’opposition.
Les rapports de force qui s’établissent sont inégaux. Où situer la "violence" ?
Du côté de l’industrie nucléaire à la puissante implantation étatique, ou du côté du citoyen révolté par l’intolérable processus de décisions qui le concernent dans sa vie quotidienne sans jamais l’y intégrer ?
* Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs
Contacts presse :
Corinne François : 06 86 74 85 11
François Mativet : 06 03 92 20 13
Le Réseau Sortir du nucléaire appelle ce printemps à la plus grande vigilance, partout en France, pour poursuivre une opposition coordonnée et solidaire, contre tous les projets d’enfouissement nucléaire.
L’ANDRA* a pour mission de trouver avant fin 2010 un site pour le stockage des déchets FAVL (Faiblements actifs à Vie Longue).
Les communes parmi les plus concernées se situent à proximité soit du stockage nucléaire de Soulaines (Aube), soit du chantier d’enfouissement des déchets les plus dangereux de BURE (Meuse/Haute-Marne).
Comme en 2008 et 2009, le Réseau Sortir du nucléaire apporte son soutien aux populations opposées à l’arrivée d’un tel site sur leur commune…
Une première tentative repoussée grâce à une mobilisation citoyenne remarquable
En juin 2008, le gouvernement avait lancé l’appel à candidatures dans 3115 communes françaises pour trouver un ou des sites d’enfouissement (200m) pour une catégorie de déchets dits FAVL.
Grâce à une mobilisation immédiate et de grande ampleur, à laquelle le réseau Sortir du nucléaire a largement contribué, des centaines de communes une fois mieux informées de la nature du projet ont délibéré contre.
Sous la pression citoyenne (réunions publiques, manifestations et/ou référendums locaux), des conseils municipaux ayant posé candidature sans informer leurs habitants, ont redélibéré contre leur décision initiale.
En novembre 2008, seules 31 communes restaient en lice, situées dans les régions Lorraine et Champagne-Ardenne.
Les deux communes, Auxon et Pars-les-Chavanges (Aube), présélectionnées par l’Andra début 2009, ont dû retirer leur candidature grâce à la forte mobilisation des associations Auxon dit non et Ni à Pars ni ailleurs.
Un militant est d’ailleurs convoqué au tribunal suite à des actions d’opposition.
Les rapports de force qui s’établissent sont inégaux. Où situer la "violence" ?
Du côté de l’industrie nucléaire à la puissante implantation étatique, ou du côté du citoyen révolté par l’intolérable processus de décisions qui le concernent dans sa vie quotidienne sans jamais l’y intégrer ?
* Agence Nationale pour la gestion des Déchets Radioactifs
Contacts presse :
Corinne François : 06 86 74 85 11
François Mativet : 06 03 92 20 13
Le saviez-vous ?
Le Réseau "Sortir du nucléaire" est un véritable contre-pouvoir citoyen. Totalement indépendants de l’État,
nous dépendons exclusivement du soutien de nos donateur⋅ices. C’est grâce à votre soutien financier que nous pouvons nous permettre de tout mettre en œuvre pour offrir aux générations futures l’espoir d’un avenir sans risques nucléaires. Aidez-nous à obtenir cet objectif et à nous permettre de continuer la lutte au quotidien contre cette énergie mortifère et pour promouvoir la sobriété énergétique et les alternatives renouvelables.
Faire un don