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Nos communiqués de presse

Augmentation du prix de l’électricité : l’échec de l’option nucléaire

Communiqué du 9 août 2006



 La facture énergétique de la France "explose", et le pire est à venir
- Le vrai coût de l’électricité nucléaire apparaît enfin
- Les augmentations du prix de l’électricité vont se succéder


Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", l’augmentation du prix de l’électricité en France est une preuve (parmi d’autres) de l’échec de l’option nucléaire. Les augmentations du prix de l’électricité en France vont désormais se succéder et le vrai coût du nucléaire va enfin apparaître.

Comme l’a reconnu M. Devedjian (à l’époque ministre de l’industrie) le 2 janvier 2005, les français ont fortement contribué pendant des décennies par leurs impôts à la mise en place du nucléaire, faisant apparaître de façon artificielle l’électricité nucléaire comme bon marché.

La libéralisation des marchés et la privatisation d’EDF entraînent de graves problèmes (destruction du service public, aggravation du risque nucléaire) mais rendent par contre plus difficile le maintien des aides publiques massives dont le nucléaire a toujours bénéficié.

Le nucléaire ne nous protège finalement pas plus de l’explosion de la facture énergétique que du réchauffement climatique. C’est au contraire ce dernier qui s’attaque au parc nucléaire et contraint la France, comme cet été, à importer de l’électricité… à prix d’or : l’échec du nucléaire face au réchauffement climatique vient alors renforcer son échec sur le plan financier.

La facture énergétique de la France a pris + 24 % en 2004, + 35 % en 2005, et ce sera bien plus encore en 2006. Où est donc passé le "miracle nucléaire" qui nous est tant vanté ? C’est tout simple : le trio pétrole-gaz-charbon représente 72% de la consommation énergétique française. L’atome parvient péniblement à 17% et nous coûte d’ailleurs extrêmement cher lui-même.

Qui plus est, le nucléaire va décroître inexorablement. Ainsi, le 10 juillet 2006, le ministre de l’industrie François Loos a annoncé que la part du nucléaire dans l’électricité française tomberait de 80% actuellement à 73% en 2015 (soit environ 15% de l’énergie consommée).

Dans le monde, le nucléaire est déjà marginal avec 6% de la consommation énergétique, et il est en déclin : l’Agence internationale de l’énergie (AIE) reconnaît qu’il sera sous les 5% vers 2025.

Il est donc vain d’espérer que le nucléaire efface notre ardoise énergétique. Au contraire, il va la multiplier : 500 milliards d’euros en France pour le démantèlement des installations, au moins autant pour les déchets radioactifs (sans pour autant résoudre ce problème… insoluble).

Il faut cesser d’attendre des miracles de la part du nucléaire et considérer cette énergie pour ce qu’elle est : ruineuse et dangereuse. Le 25 juillet, une centrale nucléaire suédoise a frôlé un nouveau Tchernobyl. Il est grand temps d’en finir avec l’atome... avant qu’il ne soit trop tard.

 La facture énergétique de la France "explose", et le pire est à venir
- Le vrai coût de l’électricité nucléaire apparaît enfin
- Les augmentations du prix de l’électricité vont se succéder


Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", l’augmentation du prix de l’électricité en France est une preuve (parmi d’autres) de l’échec de l’option nucléaire. Les augmentations du prix de l’électricité en France vont désormais se succéder et le vrai coût du nucléaire va enfin apparaître.

Comme l’a reconnu M. Devedjian (à l’époque ministre de l’industrie) le 2 janvier 2005, les français ont fortement contribué pendant des décennies par leurs impôts à la mise en place du nucléaire, faisant apparaître de façon artificielle l’électricité nucléaire comme bon marché.

La libéralisation des marchés et la privatisation d’EDF entraînent de graves problèmes (destruction du service public, aggravation du risque nucléaire) mais rendent par contre plus difficile le maintien des aides publiques massives dont le nucléaire a toujours bénéficié.

Le nucléaire ne nous protège finalement pas plus de l’explosion de la facture énergétique que du réchauffement climatique. C’est au contraire ce dernier qui s’attaque au parc nucléaire et contraint la France, comme cet été, à importer de l’électricité… à prix d’or : l’échec du nucléaire face au réchauffement climatique vient alors renforcer son échec sur le plan financier.

La facture énergétique de la France a pris + 24 % en 2004, + 35 % en 2005, et ce sera bien plus encore en 2006. Où est donc passé le "miracle nucléaire" qui nous est tant vanté ? C’est tout simple : le trio pétrole-gaz-charbon représente 72% de la consommation énergétique française. L’atome parvient péniblement à 17% et nous coûte d’ailleurs extrêmement cher lui-même.

Qui plus est, le nucléaire va décroître inexorablement. Ainsi, le 10 juillet 2006, le ministre de l’industrie François Loos a annoncé que la part du nucléaire dans l’électricité française tomberait de 80% actuellement à 73% en 2015 (soit environ 15% de l’énergie consommée).

Dans le monde, le nucléaire est déjà marginal avec 6% de la consommation énergétique, et il est en déclin : l’Agence internationale de l’énergie (AIE) reconnaît qu’il sera sous les 5% vers 2025.

Il est donc vain d’espérer que le nucléaire efface notre ardoise énergétique. Au contraire, il va la multiplier : 500 milliards d’euros en France pour le démantèlement des installations, au moins autant pour les déchets radioactifs (sans pour autant résoudre ce problème… insoluble).

Il faut cesser d’attendre des miracles de la part du nucléaire et considérer cette énergie pour ce qu’elle est : ruineuse et dangereuse. Le 25 juillet, une centrale nucléaire suédoise a frôlé un nouveau Tchernobyl. Il est grand temps d’en finir avec l’atome... avant qu’il ne soit trop tard.


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