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La sortie du nucléaire marque des points

Août 2012 : Échec cuisant pour EDF aux États-Unis

Article publié le 24 octobre 2012



Le 30 août, l’Autorité de Sûreté Nucléaire américaine a refusé à EDF l’autorisation de construire un réacteur à Calvert Cliffs, dans le Maryland. Cette décision signifie qu’EDF peut quasi dire adieu à ses projets de s’implanter aux États-Unis.



Saisie notamment par l’organisation antinucléaire américaine NIRS (Nuclear Information and ressource Service), l’autorité de sûreté nucléaire américaine (la NRC) a rendu le 30 août 2012 "une décision historique". En effet, un panel de trois juges de l’autorité a rejeté la demande d’autorisation déposée par la société UniStar pour la construction d’un réacteur EPR à Calvert Cliffs, site sur lequel deux réacteurs sont déjà présents.

Ce n’est pas sur des aspects techniques que le projet est rejeté, mais en vertu d’une loi (Atomic Energy Act) qui interdit qu’un réacteur nucléaire implanté aux États-Unis soit détenu par des capitaux étrangers. Or, le capital d’UniStar est depuis près de deux ans déjà détenu à 100 % par EDF, après le retrait de l’américain Constellation dont EDF avait acheté 49,99 % du capital en 2008 pour 4,5 milliards de dollars, précisément pour pouvoir respecter l’Atomic Energy Act en vue de prendre pied sur le marché nucléaire aux États-Unis. Mais Constellation s’était rapidement désengagé, notamment faute d’obtenir un financement public pour garantir son investissement dans le réacteur.

Étant donné le délai déjà écoulé, la NRC n’a accordé qu’un délai de 60 jours à EDF pour trouver un partenaire américain, ce qui est bien évidemment impossible. C’est donc un échec cuisant tant pour EDF dont l’implantation américaine est ainsi ruinée (et ruineuse pour le contribuable français) et pour Areva, le fabricant de l’EPR.

Sources : NIRS, WISE-Paris

Saisie notamment par l’organisation antinucléaire américaine NIRS (Nuclear Information and ressource Service), l’autorité de sûreté nucléaire américaine (la NRC) a rendu le 30 août 2012 "une décision historique". En effet, un panel de trois juges de l’autorité a rejeté la demande d’autorisation déposée par la société UniStar pour la construction d’un réacteur EPR à Calvert Cliffs, site sur lequel deux réacteurs sont déjà présents.

Ce n’est pas sur des aspects techniques que le projet est rejeté, mais en vertu d’une loi (Atomic Energy Act) qui interdit qu’un réacteur nucléaire implanté aux États-Unis soit détenu par des capitaux étrangers. Or, le capital d’UniStar est depuis près de deux ans déjà détenu à 100 % par EDF, après le retrait de l’américain Constellation dont EDF avait acheté 49,99 % du capital en 2008 pour 4,5 milliards de dollars, précisément pour pouvoir respecter l’Atomic Energy Act en vue de prendre pied sur le marché nucléaire aux États-Unis. Mais Constellation s’était rapidement désengagé, notamment faute d’obtenir un financement public pour garantir son investissement dans le réacteur.

Étant donné le délai déjà écoulé, la NRC n’a accordé qu’un délai de 60 jours à EDF pour trouver un partenaire américain, ce qui est bien évidemment impossible. C’est donc un échec cuisant tant pour EDF dont l’implantation américaine est ainsi ruinée (et ruineuse pour le contribuable français) et pour Areva, le fabricant de l’EPR.

Sources : NIRS, WISE-Paris



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