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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Alors, que faire de ces déchets... éternels ?




Une impasse technologique

1 - Les retraiter ?

Concept officiel : Séparer certains composants du combustible nucléaire irradié (ou combustible "usé"), afin de récupérer la partie utile de ce combustible usé.

La réalité : Cette technologie ne recycle rien mais crée de nouveaux déchets nucléaires. L’usine de La Hague (Manche) "retraite" à prix d’or les déchets français et étrangers, en contaminant massivement l’environnement avec ses rejets radioactifs incontrôlables. Le retraitement génère en outre de nombreux transports à hauts risques.

2 - Les entreposer ?

Concept officiel : Stocker en surface ou sub-surface des déchets dont le conditionnement doit être surveillé pendant des dizaines d’années, dans des galeries creusées à flanc de collines.

La réalité : Cette technique de stockage ne peut être que temporaire (100 à 300 ans ?), impliquant surveillance et maintenance au coût considérable, non chiffrable, et surtout la circulation des eaux dans les massifs entraînerait inévitablement de graves pollutions radioactives des sources alimentant en contrebas les populations et les cultures. Les collines de Marcoule (Gard) sont pressenties, d’autres sites sont visés.

3 - Rêver à la séparation-transmutation ?

Concept officiel : diminuer la longévité de la radio-toxicité des déchets, en les brisant par bombardement neutronique.

La réalité : 10 ans d’études du CEA ont conclu que cette technique ne concernerait qu’une partie minime des DHAVL. Expérimentée dans le dangereux réacteur Phénix à Marcoule, l’application industrielle nécessiterait la construction de nouveaux réacteurs (produisant eux-même des déchets). Pour une partie de la communauté scientifique, elle s’apparente à un rêve d’alchimiste au coût exorbitant.

4 - Les enfouir ?

Concept officiel : Conditionner, limiter et retarder le retour de la radioactivité (contenue dans les colis de déchets) à la surface de la terre.

La réalité : les ENFOUIR à 500 m sous terre en espérant seulement que cela fuira le plus tard possible...
Le site argileux de Bure (Meuse/Haute-Marne) est en chantier. L’Andra annonce des conclusions positives hâtives et contestées, son programme ne prévoyant pas de contre-expertise indépendante. Selon elle, le principe de faisabilité serait acquis ? FAUX ! Des experts -indépendants- ont mis en évidence l’existence de réseaux de failles, le risque de sismicité, la présence d’aquifères (eau) vecteurs de la dissémination de la radioactivité.
Lorsque les emballages laisseront la radioactivité s’échapper, les nappes phréatiques seront contaminées, menaçant tout le Bassin Parisien.

A SAVOIR : La "réversibilité" est un leurre visant à tranquilliser les consciences. La communauté scientifique est unanime. Pour être "étanche" un temps, un tel site doit être bouclé, définitivement. La réversibilité promise par les pouvoirs publics ne pourrait donc être effective que pendant la phase de remplissage du site.

Aucune option à ce jour ne peut être qualifiée de solution.
Les déchets nucléaires sont depuis 40 ans un véritable casse-tête pour notre société.
Début 2006 : rien n’est résolu !

déchets nucléaires = impasse sur toute la ligne

Une impasse technologique

1 - Les retraiter ?

Concept officiel : Séparer certains composants du combustible nucléaire irradié (ou combustible "usé"), afin de récupérer la partie utile de ce combustible usé.

La réalité : Cette technologie ne recycle rien mais crée de nouveaux déchets nucléaires. L’usine de La Hague (Manche) "retraite" à prix d’or les déchets français et étrangers, en contaminant massivement l’environnement avec ses rejets radioactifs incontrôlables. Le retraitement génère en outre de nombreux transports à hauts risques.

2 - Les entreposer ?

Concept officiel : Stocker en surface ou sub-surface des déchets dont le conditionnement doit être surveillé pendant des dizaines d’années, dans des galeries creusées à flanc de collines.

La réalité : Cette technique de stockage ne peut être que temporaire (100 à 300 ans ?), impliquant surveillance et maintenance au coût considérable, non chiffrable, et surtout la circulation des eaux dans les massifs entraînerait inévitablement de graves pollutions radioactives des sources alimentant en contrebas les populations et les cultures. Les collines de Marcoule (Gard) sont pressenties, d’autres sites sont visés.

3 - Rêver à la séparation-transmutation ?

Concept officiel : diminuer la longévité de la radio-toxicité des déchets, en les brisant par bombardement neutronique.

La réalité : 10 ans d’études du CEA ont conclu que cette technique ne concernerait qu’une partie minime des DHAVL. Expérimentée dans le dangereux réacteur Phénix à Marcoule, l’application industrielle nécessiterait la construction de nouveaux réacteurs (produisant eux-même des déchets). Pour une partie de la communauté scientifique, elle s’apparente à un rêve d’alchimiste au coût exorbitant.

4 - Les enfouir ?

Concept officiel : Conditionner, limiter et retarder le retour de la radioactivité (contenue dans les colis de déchets) à la surface de la terre.

La réalité : les ENFOUIR à 500 m sous terre en espérant seulement que cela fuira le plus tard possible...
Le site argileux de Bure (Meuse/Haute-Marne) est en chantier. L’Andra annonce des conclusions positives hâtives et contestées, son programme ne prévoyant pas de contre-expertise indépendante. Selon elle, le principe de faisabilité serait acquis ? FAUX ! Des experts -indépendants- ont mis en évidence l’existence de réseaux de failles, le risque de sismicité, la présence d’aquifères (eau) vecteurs de la dissémination de la radioactivité.
Lorsque les emballages laisseront la radioactivité s’échapper, les nappes phréatiques seront contaminées, menaçant tout le Bassin Parisien.

A SAVOIR : La "réversibilité" est un leurre visant à tranquilliser les consciences. La communauté scientifique est unanime. Pour être "étanche" un temps, un tel site doit être bouclé, définitivement. La réversibilité promise par les pouvoirs publics ne pourrait donc être effective que pendant la phase de remplissage du site.

Aucune option à ce jour ne peut être qualifiée de solution.
Les déchets nucléaires sont depuis 40 ans un véritable casse-tête pour notre société.
Début 2006 : rien n’est résolu !

déchets nucléaires = impasse sur toute la ligne



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