"Une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui" . C’est l’image que Frédéric De Agostini, le directeur de l’usine Areva du Tricastin, a demandée par e-mail à son service de sécurité, pour humilier les antinucléaires et pour "gagner la guerre médiatique" en cas d’intrusion de militants sur le site.
Bel élan de solidarité avec le directeur d’Areva-Tricastin
Souvenez-vous : Frédéric De Agostini, directeur de l’usine Areva au Tricastin, demandait à son service de sécurité "une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui". Suite à notre appel, des militant-e-s ont mobilisé leur imagination, leurs crayons, leur chien ou leurs peluches pour aider Frédéric...
Découvrez photos et dessins !"Je veux une photo d’un militant au sol, un chien sur lui"
Frédéric De Agostini est directeur de l’usine Areva d’enrichissement de l’uranium implantée sur le vaste site nucléaire du Tricastin. Et il n’aime pas les antinucléaires... Suite à l’intrusion de militants de Greenpeace dans la centrale du Tricastin le 15 juillet 2013, M. De Agostini a écrit à son service de sécurité :
"Nous sommes dans une guerre médiatique que nous devons gagner […] je vous demande de prendre les mesures les plus strictes en cas de tentative d’intrusion sur le site et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je souhaite une photo d’un militant au sol, un chien sur lui, si cela devait arriver."
Plutôt que se préoccuper de "guerre médiatique", Frédéric De Agostini et ses homologues feraient mieux de s’attaquer aux graves problèmes de sûreté qui règnent sur le site du Tricastin.
La centrale du Tricastin, l’une des plus vieilles de France, montre des signes très inquiétants d’usure et aurait déjà dû être arrêtée depuis longtemps. Les cuves de ses réacteurs sont fissurées. Le 8 juillet, une fuite de tritium - un dangereux élément radioactif qui provoque des lésions de l’ADN - y a été détectée, preuve du mauvais état des canalisations. Rien ne permet d’affirmer que la fuite n’a pas touché la nappe phréatique, contaminant les puits des riverains.
Le site du Tricastin abrite aussi une exceptionnelle concentration d’installations nucléaires : l’usine Comurhex de Pierrelatte, où est transformé l’uranium (et contre laquelle le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte suite à des dysfonctionnements en chaîne), l’ancienne usine d’enrichissement de l’uranium EURODIF, actuellement en cours de démantèlement, où l’on prévoit d’utiliser une substance proche du gaz moutarde pour nettoyer les canalisations ; l’usine Socatri, responsable en 2008 de la fuite de 74 kilos d’uranium dans un cours d’eau, et bien-sûr la nouvelle usine Areva-Georges Besse II d’enrichissement de l’uranium, que dirige Frédéric De Agostini.
"Une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui" . C’est l’image que Frédéric De Agostini, le directeur de l’usine Areva du Tricastin, a demandée par e-mail à son service de sécurité, pour humilier les antinucléaires et pour "gagner la guerre médiatique" en cas d’intrusion de militants sur le site.
Bel élan de solidarité avec le directeur d’Areva-Tricastin
Souvenez-vous : Frédéric De Agostini, directeur de l’usine Areva au Tricastin, demandait à son service de sécurité "une photo d’un militant antinucléaire au sol, un chien sur lui". Suite à notre appel, des militant-e-s ont mobilisé leur imagination, leurs crayons, leur chien ou leurs peluches pour aider Frédéric...
Découvrez photos et dessins !"Je veux une photo d’un militant au sol, un chien sur lui"
Frédéric De Agostini est directeur de l’usine Areva d’enrichissement de l’uranium implantée sur le vaste site nucléaire du Tricastin. Et il n’aime pas les antinucléaires... Suite à l’intrusion de militants de Greenpeace dans la centrale du Tricastin le 15 juillet 2013, M. De Agostini a écrit à son service de sécurité :
"Nous sommes dans une guerre médiatique que nous devons gagner […] je vous demande de prendre les mesures les plus strictes en cas de tentative d’intrusion sur le site et comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je souhaite une photo d’un militant au sol, un chien sur lui, si cela devait arriver."
Plutôt que se préoccuper de "guerre médiatique", Frédéric De Agostini et ses homologues feraient mieux de s’attaquer aux graves problèmes de sûreté qui règnent sur le site du Tricastin.
La centrale du Tricastin, l’une des plus vieilles de France, montre des signes très inquiétants d’usure et aurait déjà dû être arrêtée depuis longtemps. Les cuves de ses réacteurs sont fissurées. Le 8 juillet, une fuite de tritium - un dangereux élément radioactif qui provoque des lésions de l’ADN - y a été détectée, preuve du mauvais état des canalisations. Rien ne permet d’affirmer que la fuite n’a pas touché la nappe phréatique, contaminant les puits des riverains.
Le site du Tricastin abrite aussi une exceptionnelle concentration d’installations nucléaires : l’usine Comurhex de Pierrelatte, où est transformé l’uranium (et contre laquelle le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte suite à des dysfonctionnements en chaîne), l’ancienne usine d’enrichissement de l’uranium EURODIF, actuellement en cours de démantèlement, où l’on prévoit d’utiliser une substance proche du gaz moutarde pour nettoyer les canalisations ; l’usine Socatri, responsable en 2008 de la fuite de 74 kilos d’uranium dans un cours d’eau, et bien-sûr la nouvelle usine Areva-Georges Besse II d’enrichissement de l’uranium, que dirige Frédéric De Agostini.