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Nos communiqués de presse

À l’occasion des 12 ans de l’accident de Fukushima, le week-end du 11 mars, mobilisons-nous contre la relance du nucléaire !

Communiqué du 6 mars 2023



Alors qu’approche les 12 ans de l’accident de Fukushima, nous dénonçons le déni généralisé qui prévaut. Tandis qu’au Japon s’organise le déversement de centaines de milliers de tonnes d’eau radioactive dans la mer et le retour des populations dans des zones encore très contaminées, en France le gouvernement s’obstine dans la relance du nucléaire à marche forcée, faisant fi du fiasco industriel et financier de la filière.

C’est dans ce contexte que le week-end du 11 mars, date anniversaire de l’accident de Fukushima, des actions auront lieu dans de nombreuses villes, en soutien aux victimes et contre la relance du nucléaire.



À Fukushima, la catastrophe continue de se déployer dans le déni général

Le 11 mars 2011, l’accident nucléaire de Fukushima débutait. 12 ans après, la catastrophe environnementale, sanitaire et humaine continue de se déployer. L’état d’urgence nucléaire reste encore aujourd’hui en vigueur au Japon, et le seuil d’exposition maximale à la radioactivité admissible pour le public à Fukushima reste toujours fixé à 20 mSv/an, l’équivalent de la limite d’exposition pour les travailleurs du nucléaire.

La population de Fukushima et de ses environs continue de subir les conséquences de cet accident nucléaire. Un grand nombre de personnes subissent encore les difficultés sociales, financières et psychologiques engendrées par l’abandon dans la précipitation de leur foyer.

Concernant l’environnement, des fuites d’eau radioactives continuent de se déverser dans l’océan, et le gouvernement a décidé le rejet en mer de 1,37 millions de tonnes d’eau contaminée dans les prochains mois.

Pourtant, les médias et les autorités ne parlent que de reconstruction. Afin de faire revenir les habitant·es, le gouvernement a levé la majeure partie des directives d’évacuation et mis fin aux aides au logement pour les réfugiés. Si la contamination radioactive est toujours largement présente dans les sols, les autorités japonaises déploient de grands moyens pour inviter la population locale à s’installer dans des communes qui avaient été déclarées "zone à évacuer".

Pire, le gouvernement et le parlement japonnais ont affirmé leur volonté de relancer la filière nucléaire, maintenant leur politique du déni de façon inconsidérée.

Pour la protection de nos océans, de nos territoires et des générations futures, nos associations se mobiliseront le week-end du 11 mars 2023, afin de rappeler les risques démesurés engendrés par cette industrie dépassée.

Une relance du nucléaire faite au mépris de la démocratie et des risques pour les populations

Le week-end du 11 mars nous permettra également de nous mobiliser face à l’aberrant projet de relance engagé par le gouvernement français.

Un projet de relance du nucléaire qui se dessine de plus en plus concrètement. Le 27 octobre 2022 s’ouvrait un Débat Public National sur la relance du nucléaire, chargé de questionner l’opportunité de construire de nouveaux réacteurs en France. En novembre 2022, alors même que le débat public venait d’être lancé, était déposé au Sénat le projet de loi d’accélération du nucléaire.

Un projet de loi ayant pour objectif de réduire les délais administratifs afin d’accélérer la construction des réacteurs EPR2. De plus, Le Sénat a introduit dans ce projet de loi un amendement visant à supprimer l’objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035 et à ne plus limiter le volume maximum de cette production.

À cela s’ajoute la proposition émise par le Conseil de politique nucléaire, qui souhaite qu’une partie des compétences de l’IRSN, organisme en charge de l’expertise, fusionne avec l’ASN.

C’est ainsi dans un mépris démocratique affirmé que le gouvernement pose les premiers jalons d’un projet énergétique engageant notre société pour les siècles à venir. Face à cela, nous nous mobiliserons le week-end du 11 mars, afin de rappeler notre solidarité avec les victimes japonaises de l’accident et l’absurdité d’engager la relance de l’industrie nucléaire, en France comme ailleurs.

Des actions partout en France pour dire non au nucléaire

  • À Paris, deux évènements auront lieu  : le SAMEDI 11 MARS : projection débat "Tchernobyl, Fukushima : Le nucléaire c’est aussi la catastrophe" à 18H au Maltais Rouge (40 rue de Malte, 75011, Paris). Le DIMANCHE 12 MARS : Rassemblement Place de la République de 14h30 à 17h00, avec lecture du message d’une habitante de Fukushima, performance de tambours japonais, chorales militantes, prises de parole associatives et politiques. Il sera suivi d’une
    (Plus d’informations : https://www.sortirdunucleaire.org/Rassemblement-et-projection-debat-pour-les-12-ans)
  • Et d’autres actions auront lieu un peu partout en France tout au long du week-end (voir agenda) pour rappeler que la catastrophe de Fukushima est toujours en cours.
    (Plus d’informations : https://www.sortirdunucleaire.org/Agenda)

Contacts presse :

Yûki Takahata - 06 84 07 03 45

Marie Liger - 07 60 15 01 23

À Fukushima, la catastrophe continue de se déployer dans le déni général

Le 11 mars 2011, l’accident nucléaire de Fukushima débutait. 12 ans après, la catastrophe environnementale, sanitaire et humaine continue de se déployer. L’état d’urgence nucléaire reste encore aujourd’hui en vigueur au Japon, et le seuil d’exposition maximale à la radioactivité admissible pour le public à Fukushima reste toujours fixé à 20 mSv/an, l’équivalent de la limite d’exposition pour les travailleurs du nucléaire.

La population de Fukushima et de ses environs continue de subir les conséquences de cet accident nucléaire. Un grand nombre de personnes subissent encore les difficultés sociales, financières et psychologiques engendrées par l’abandon dans la précipitation de leur foyer.

Concernant l’environnement, des fuites d’eau radioactives continuent de se déverser dans l’océan, et le gouvernement a décidé le rejet en mer de 1,37 millions de tonnes d’eau contaminée dans les prochains mois.

Pourtant, les médias et les autorités ne parlent que de reconstruction. Afin de faire revenir les habitant·es, le gouvernement a levé la majeure partie des directives d’évacuation et mis fin aux aides au logement pour les réfugiés. Si la contamination radioactive est toujours largement présente dans les sols, les autorités japonaises déploient de grands moyens pour inviter la population locale à s’installer dans des communes qui avaient été déclarées "zone à évacuer".

Pire, le gouvernement et le parlement japonnais ont affirmé leur volonté de relancer la filière nucléaire, maintenant leur politique du déni de façon inconsidérée.

Pour la protection de nos océans, de nos territoires et des générations futures, nos associations se mobiliseront le week-end du 11 mars 2023, afin de rappeler les risques démesurés engendrés par cette industrie dépassée.

Une relance du nucléaire faite au mépris de la démocratie et des risques pour les populations

Le week-end du 11 mars nous permettra également de nous mobiliser face à l’aberrant projet de relance engagé par le gouvernement français.

Un projet de relance du nucléaire qui se dessine de plus en plus concrètement. Le 27 octobre 2022 s’ouvrait un Débat Public National sur la relance du nucléaire, chargé de questionner l’opportunité de construire de nouveaux réacteurs en France. En novembre 2022, alors même que le débat public venait d’être lancé, était déposé au Sénat le projet de loi d’accélération du nucléaire.

Un projet de loi ayant pour objectif de réduire les délais administratifs afin d’accélérer la construction des réacteurs EPR2. De plus, Le Sénat a introduit dans ce projet de loi un amendement visant à supprimer l’objectif de réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d’électricité d’ici 2035 et à ne plus limiter le volume maximum de cette production.

À cela s’ajoute la proposition émise par le Conseil de politique nucléaire, qui souhaite qu’une partie des compétences de l’IRSN, organisme en charge de l’expertise, fusionne avec l’ASN.

C’est ainsi dans un mépris démocratique affirmé que le gouvernement pose les premiers jalons d’un projet énergétique engageant notre société pour les siècles à venir. Face à cela, nous nous mobiliserons le week-end du 11 mars, afin de rappeler notre solidarité avec les victimes japonaises de l’accident et l’absurdité d’engager la relance de l’industrie nucléaire, en France comme ailleurs.

Des actions partout en France pour dire non au nucléaire

  • À Paris, deux évènements auront lieu  : le SAMEDI 11 MARS : projection débat "Tchernobyl, Fukushima : Le nucléaire c’est aussi la catastrophe" à 18H au Maltais Rouge (40 rue de Malte, 75011, Paris). Le DIMANCHE 12 MARS : Rassemblement Place de la République de 14h30 à 17h00, avec lecture du message d’une habitante de Fukushima, performance de tambours japonais, chorales militantes, prises de parole associatives et politiques. Il sera suivi d’une
    (Plus d’informations : https://www.sortirdunucleaire.org/Rassemblement-et-projection-debat-pour-les-12-ans)
  • Et d’autres actions auront lieu un peu partout en France tout au long du week-end (voir agenda) pour rappeler que la catastrophe de Fukushima est toujours en cours.
    (Plus d’informations : https://www.sortirdunucleaire.org/Agenda)

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marion.rivet@sortirdunucleaire.fr
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 Luttes et actions  Fukushima