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A l’issue de son assemblée générale, le Réseau "Sortir du nucléaire" entend plus que jamais s’imposer dans les débats

Communiqué du 2 février 2012



A l’issue de son Assemblée Générale ordinaire, qui s’est tenue à Angers ce week-end grâce au soutien des bénévoles du groupe local angevin "Sortir du nucléaire 49", le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme sa détermination à peser dans les débats citoyens à venir et à faire ainsi du nucléaire un enjeu électoral majeur.

Alors que les candidats favoris des sondages confirment leur soutien indéfectible à l’industrie atomique civile et militaire, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle fermement les dangers que représentent le nucléaire et un parc électronucléaire vieillissant. Tous les travaux prévues par l’ASN n’y changeront rien : les réacteurs nucléaires n’ont pas été conçus pour fonctionner au-delà de trente ans ; or dix-neuf d’entre eux ont déjà dépassé cet âge ! Les formations politiques dont les programmes visent la prolongation irresponsable du parc français ou une hypothétique "réduction" de la part du nucléaire, acceptent ainsi de soumettre la population à une épée de Damoclès qui se fera chaque année plus menaçante.

Fermer les réacteurs ne veut pas dire rester indifférent au sort des salariés qui les font fonctionner. Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’engage officiellement à nouer un dialogue avec les travailleurs concernés, ainsi qu’avec leurs syndicats, dans le but de parvenir à une vision commune responsable de reconversion économique, pour une transition qui ne laisserait pas les salariés sur le bord du chemin.

Le Réseau "Sortir du Nucléaire" rappelle également l’absurdité de la doctrine de la dissuasion nucléaire : il demande par conséquent que la France soutienne le projet de Convention d’Élimination des Armes Nucléaires, pour s’engager enfin dans la voie du désarmement.
Au-delà des enjeux électoraux, le Réseau "Sortir du nucléaire" se consacrera, cette année, à faire mieux connaître les nuisances liées à l’uranium, d’un bout à l’autre de la "chaîne" du combustible nucléaire, y compris les risques de prolifération des armes nucléaires. Des actions seront menées pour faire toute la lumière sur la pollution et les injustices infligées aux peuples autochtones lors de l’extraction du minerai. La dénonciation des transports de matières radioactives s’amplifiera. A l’autre bout de la chaîne, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénoncera la supercherie du "retraitement" des matières nucléaires ; enfin, il soutiendra plus que jamais les luttes locales contre les déchets radioactifs, à l’occasion de l’ouverture du débat public sur Cigéo, un prétendu "laboratoire" souterrain situé à Bure (Lorraine) qui camoufle un projet d’enfouissement en profondeur des déchets les plus dangereux.

La volonté de sortie du nucléaire n’est pas l’apanage exclusif de la centaine de représentants d’associations qui se sont réunis ce week-end en Anjou, pas plus que des 932 associations et 56 000 signataires de la Charte. C’est un souhait partagé par la majorité de la population, qui se traduira dans les mois à venir par une mobilisation citoyenne massive. Le 11 mars 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" co-organise, aux côtés des membres du collectif "Réaction en Chaîne Humaine", une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon, dans la région la plus nucléarisée d’Europe. Sont conviés non seulement les militants et sympathisants, mais aussi et surtout les citoyens qui doutent et qui, un an après le début de la catastrophe de Fukushima, souhaitent que la France abandonne un jour le nucléaire. Cet évènement, historique par son ampleur, rappellera clairement aux candidats aux élections présidentielle et législatives qu’ils n’ont plus le droit d’ignorer les préoccupations légitimes de tous ceux qui souhaitent enfin changer d’ère et sortir du nucléaire.

A l’issue de son Assemblée Générale ordinaire, qui s’est tenue à Angers ce week-end grâce au soutien des bénévoles du groupe local angevin "Sortir du nucléaire 49", le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme sa détermination à peser dans les débats citoyens à venir et à faire ainsi du nucléaire un enjeu électoral majeur.

Alors que les candidats favoris des sondages confirment leur soutien indéfectible à l’industrie atomique civile et militaire, le Réseau "Sortir du nucléaire" rappelle fermement les dangers que représentent le nucléaire et un parc électronucléaire vieillissant. Tous les travaux prévues par l’ASN n’y changeront rien : les réacteurs nucléaires n’ont pas été conçus pour fonctionner au-delà de trente ans ; or dix-neuf d’entre eux ont déjà dépassé cet âge ! Les formations politiques dont les programmes visent la prolongation irresponsable du parc français ou une hypothétique "réduction" de la part du nucléaire, acceptent ainsi de soumettre la population à une épée de Damoclès qui se fera chaque année plus menaçante.

Fermer les réacteurs ne veut pas dire rester indifférent au sort des salariés qui les font fonctionner. Le Réseau "Sortir du nucléaire" s’engage officiellement à nouer un dialogue avec les travailleurs concernés, ainsi qu’avec leurs syndicats, dans le but de parvenir à une vision commune responsable de reconversion économique, pour une transition qui ne laisserait pas les salariés sur le bord du chemin.

Le Réseau "Sortir du Nucléaire" rappelle également l’absurdité de la doctrine de la dissuasion nucléaire : il demande par conséquent que la France soutienne le projet de Convention d’Élimination des Armes Nucléaires, pour s’engager enfin dans la voie du désarmement.
Au-delà des enjeux électoraux, le Réseau "Sortir du nucléaire" se consacrera, cette année, à faire mieux connaître les nuisances liées à l’uranium, d’un bout à l’autre de la "chaîne" du combustible nucléaire, y compris les risques de prolifération des armes nucléaires. Des actions seront menées pour faire toute la lumière sur la pollution et les injustices infligées aux peuples autochtones lors de l’extraction du minerai. La dénonciation des transports de matières radioactives s’amplifiera. A l’autre bout de la chaîne, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénoncera la supercherie du "retraitement" des matières nucléaires ; enfin, il soutiendra plus que jamais les luttes locales contre les déchets radioactifs, à l’occasion de l’ouverture du débat public sur Cigéo, un prétendu "laboratoire" souterrain situé à Bure (Lorraine) qui camoufle un projet d’enfouissement en profondeur des déchets les plus dangereux.

La volonté de sortie du nucléaire n’est pas l’apanage exclusif de la centaine de représentants d’associations qui se sont réunis ce week-end en Anjou, pas plus que des 932 associations et 56 000 signataires de la Charte. C’est un souhait partagé par la majorité de la population, qui se traduira dans les mois à venir par une mobilisation citoyenne massive. Le 11 mars 2012, le Réseau "Sortir du nucléaire" co-organise, aux côtés des membres du collectif "Réaction en Chaîne Humaine", une immense chaîne humaine de Lyon à Avignon, dans la région la plus nucléarisée d’Europe. Sont conviés non seulement les militants et sympathisants, mais aussi et surtout les citoyens qui doutent et qui, un an après le début de la catastrophe de Fukushima, souhaitent que la France abandonne un jour le nucléaire. Cet évènement, historique par son ampleur, rappellera clairement aux candidats aux élections présidentielle et législatives qu’ils n’ont plus le droit d’ignorer les préoccupations légitimes de tous ceux qui souhaitent enfin changer d’ère et sortir du nucléaire.


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