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72 ans après Hiroshima et Nagaski, les anti-nucléaires jeûnent contre l’arme atomique à République

9 août 2017 | 438 vues




Vidéo France 3 Ile de France

Les militants du réseau "Sortir du nucléaire" ont manifesté mercredi place de la République, à Paris, pour commémorer les bombardements de Hiroshima et Nagasaki, qui ont fait de 150 à 250.000 morts en 1945. Rencontre avec Patrice Bouveret, de "Sortir du nucléaire".

Le 9 août 1945, une bombe nucléaire explosait à Nagasaki... 72 ans plus tard, les opposants à l’arme atomique se mobilisent pour son abolition sur la planète. Une manifestation était organisée à Paris, mercredi matin, sur la place de la République à l’appel du réseau "Sortir du nucléaire". Cela fait plusieurs années que chaque été, ces militants effectuent quelques jours de jeûne pour demander l’abolition des armes nucléaires.

Pour Patrice Bouveret, de "Sortir du nucléaire", "l’arme atomique est la pire qui soit", car elle signe pour l’homme "sa capacité à s’autodétruire". C’est ainsi que chaque année, du 6 au 9 août, les opposants au nucléaire militaire rendent hommage aux victimes des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, mais aussi des "2.000 essais nucléaires qui ont eu lieu par la suite".

Alors que les Nations unies ont adopté le 7 juillet dernier un traité interdisant les armes atomiques, ces militants anti-nucléaires réclament de la France qu’elle le ratifie et s’implique dans le désarmement. Pourtant, aucun des neuf Etats dotés de l’arme nucléaire n’a pris part aux négociations de ce traité.

L’actualité rappelle à ces militants l’urgence de se mobiliser contre la bombe atomique. Donald Trump ayant menacé mardi le leader nord-coréen Kim Jong-un "le feu et la colère".

Ce qu’on réclame, c’est que la France respecte le droit international, q’uelle ratifie le trait et qu’elle s’implique dans le démantèlement nucléaire, avec les autres puissances

"Cette actualité nous inquiète, mais nous renforce dans notre détermination", confie Patrice Bouveret. Mais ce partisan de l’abolition du nucléaire à des fins militaires reste sceptique. "On ne sent pas la volonté des protagonistes de négocier sur les vraies causes de cette tension." Pour lui, le risque est bel et bien présent.

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Les militants du réseau "Sortir du nucléaire" ont manifesté mercredi place de la République, à Paris, pour commémorer les bombardements de Hiroshima et Nagasaki, qui ont fait de 150 à 250.000 morts en 1945. Rencontre avec Patrice Bouveret, de "Sortir du nucléaire".

Le 9 août 1945, une bombe nucléaire explosait à Nagasaki... 72 ans plus tard, les opposants à l’arme atomique se mobilisent pour son abolition sur la planète. Une manifestation était organisée à Paris, mercredi matin, sur la place de la République à l’appel du réseau "Sortir du nucléaire". Cela fait plusieurs années que chaque été, ces militants effectuent quelques jours de jeûne pour demander l’abolition des armes nucléaires.

Pour Patrice Bouveret, de "Sortir du nucléaire", "l’arme atomique est la pire qui soit", car elle signe pour l’homme "sa capacité à s’autodétruire". C’est ainsi que chaque année, du 6 au 9 août, les opposants au nucléaire militaire rendent hommage aux victimes des bombardements de Hiroshima et Nagasaki, mais aussi des "2.000 essais nucléaires qui ont eu lieu par la suite".

Alors que les Nations unies ont adopté le 7 juillet dernier un traité interdisant les armes atomiques, ces militants anti-nucléaires réclament de la France qu’elle le ratifie et s’implique dans le désarmement. Pourtant, aucun des neuf Etats dotés de l’arme nucléaire n’a pris part aux négociations de ce traité.

L’actualité rappelle à ces militants l’urgence de se mobiliser contre la bombe atomique. Donald Trump ayant menacé mardi le leader nord-coréen Kim Jong-un "le feu et la colère".

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"Cette actualité nous inquiète, mais nous renforce dans notre détermination", confie Patrice Bouveret. Mais ce partisan de l’abolition du nucléaire à des fins militaires reste sceptique. "On ne sent pas la volonté des protagonistes de négocier sur les vraies causes de cette tension." Pour lui, le risque est bel et bien présent.

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 Nucléaire militaire