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Sortir du nucléaire n°51



Automne 2011

Actions et vie des groupes

Une marche d’un mois le long de la Loire pour sortir du nucléaire et pour la paix

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°51 - Automne 2011

 Luttes et actions


Du 1er au 31 juillet, l’association Footprints for Peace organisait, en partenariat avec le Réseau "Sortir du Nucléaire" une marche internationale le long de la Loire. Les marcheurs auront traversé les villes d’Orléans (45), Blois (41), Tours (37), Chinon (37), Saumur (49), Angers (49) et Nantes (44) et auront parcouru, en un mois, près de 600 km à pied. Cette marche leur aura permis de croiser et d’informer des milliers de personnes sur le nucléaire et ses alternatives. La parole aux organisateurs.

Des milliers de personnes croisées sur les routes

Pendant un mois, la marche a croisé des milliers de personnes sur sa route et traversé des dizaines de villes et villages. Même si la portée médiatique est restée locale, elle a tout de même été importante : presse écrite, radios et télé locales. Nous avons même reçu la visite d’un réalisateur de cinéma.

Une expérience de démocratie participative

Le groupe de marcheuses et marcheurs - à géométrie variable, avec sept personnes qui ont fait tout le chemin du début à la fin - a réussi à approcher un fonctionnement de démocratie participative. Merci à Albert et Marc, les organisateurs de n’avoir jamais cherché à accaparer un quelconque pouvoir, le cercle a été tout au long de la marche l’instance de décision. À Tours, nous avons modifié de façon consensuelle le texte du tract. Et bien que limités par le peu de temps disponible laissé par la marche et les tâches matérielles quotidiennes, nous avons préparé les actions collectivement.

Des actions

Quatre actions sur les sites des centrales ont été organisées, à Belleville, Dampierre, Saint-Laurent, Chinon, une manifestation à Orléans, une sur un site d’éolienne, ainsi que de nombreux débats et rencontres dans les villes et villages traversés, et 10 000 tracts distribués, ainsi que des brochures et des cartes de la France nucléaire.

De belles rencontres et des souvenirs plein la tête

De belles et riches rencontres chez des anti-nucléaires locaux, dans des lieux alternatifs, au fil de la marche ou lors des étapes : Yesmen, avenir sans pétrole, Biocoop, fermes écologiques, bâtiments basse consommation, Troglogal, Virage énergie, faucheurs d’OGM, le Wagon, opposants à l’aéroport, vigies devant l’OMS... Et beaucoup d’échanges, de convivialité et de créativité tout au long de la marche : chansons, rythmes, bannières, chorégraphie, qi-gong, espéranto, cueillettes, cuisine, origami...

Un moment fort de la Marche a été la rencontre avec les résistants à l’implantation de deux centrales nucléaires en Bretagne, au Pellerin et au Carnet. La lutte fut très dure et déterminée, portée par les paysans et les ouvriers ayant de l’expérience. Les propriétaires des terrains n’ont pas cédé – à cette époque, les lois sur les réquisitions de terrain étaient différentes -, et la non-violence active a découragé les promoteurs du nucléaire. C’est toujours réconfortant d’écouter des récits de victoires.

Différents et loin d’être d’accord sur tout, notamment sur la nécessité d’une sortie immédiate du nucléaire, nous avons encore à l’oreille le message, transmis par Albert, des Aborigènes qui s’excusent pour la pollution provoquée sur la planète par l’uranium extrait de leurs terres.

Annie Griffon, Albert Monti, Marc Erens (co-organisateurs) et Laura Hameaux

Pour contacter les organisateurs :
Tél : 06 78 75 60 55
Courriel : marchesortirdunucleaire@gmail.com
Blog :
https://marche-pour-sortirdunucleaire-et-pour-la-paix.over-blog.com
Footprints for Peace :
https://www.footprintsforpeace.org

Note : Une marche est également organisée par Footprints for Peace et les Aborigènes en Australie du 21 août au 31 octobre 2011. Des membres du Réseau "Sortir du nucléaire" étant sur place, ils vous relateront leurs aventures australiennes dans le prochain numéro.

Du 1er au 31 juillet, l’association Footprints for Peace organisait, en partenariat avec le Réseau "Sortir du Nucléaire" une marche internationale le long de la Loire. Les marcheurs auront traversé les villes d’Orléans (45), Blois (41), Tours (37), Chinon (37), Saumur (49), Angers (49) et Nantes (44) et auront parcouru, en un mois, près de 600 km à pied. Cette marche leur aura permis de croiser et d’informer des milliers de personnes sur le nucléaire et ses alternatives. La parole aux organisateurs.

Des milliers de personnes croisées sur les routes

Pendant un mois, la marche a croisé des milliers de personnes sur sa route et traversé des dizaines de villes et villages. Même si la portée médiatique est restée locale, elle a tout de même été importante : presse écrite, radios et télé locales. Nous avons même reçu la visite d’un réalisateur de cinéma.

Une expérience de démocratie participative

Le groupe de marcheuses et marcheurs - à géométrie variable, avec sept personnes qui ont fait tout le chemin du début à la fin - a réussi à approcher un fonctionnement de démocratie participative. Merci à Albert et Marc, les organisateurs de n’avoir jamais cherché à accaparer un quelconque pouvoir, le cercle a été tout au long de la marche l’instance de décision. À Tours, nous avons modifié de façon consensuelle le texte du tract. Et bien que limités par le peu de temps disponible laissé par la marche et les tâches matérielles quotidiennes, nous avons préparé les actions collectivement.

Des actions

Quatre actions sur les sites des centrales ont été organisées, à Belleville, Dampierre, Saint-Laurent, Chinon, une manifestation à Orléans, une sur un site d’éolienne, ainsi que de nombreux débats et rencontres dans les villes et villages traversés, et 10 000 tracts distribués, ainsi que des brochures et des cartes de la France nucléaire.

De belles rencontres et des souvenirs plein la tête

De belles et riches rencontres chez des anti-nucléaires locaux, dans des lieux alternatifs, au fil de la marche ou lors des étapes : Yesmen, avenir sans pétrole, Biocoop, fermes écologiques, bâtiments basse consommation, Troglogal, Virage énergie, faucheurs d’OGM, le Wagon, opposants à l’aéroport, vigies devant l’OMS... Et beaucoup d’échanges, de convivialité et de créativité tout au long de la marche : chansons, rythmes, bannières, chorégraphie, qi-gong, espéranto, cueillettes, cuisine, origami...

Un moment fort de la Marche a été la rencontre avec les résistants à l’implantation de deux centrales nucléaires en Bretagne, au Pellerin et au Carnet. La lutte fut très dure et déterminée, portée par les paysans et les ouvriers ayant de l’expérience. Les propriétaires des terrains n’ont pas cédé – à cette époque, les lois sur les réquisitions de terrain étaient différentes -, et la non-violence active a découragé les promoteurs du nucléaire. C’est toujours réconfortant d’écouter des récits de victoires.

Différents et loin d’être d’accord sur tout, notamment sur la nécessité d’une sortie immédiate du nucléaire, nous avons encore à l’oreille le message, transmis par Albert, des Aborigènes qui s’excusent pour la pollution provoquée sur la planète par l’uranium extrait de leurs terres.

Annie Griffon, Albert Monti, Marc Erens (co-organisateurs) et Laura Hameaux

Pour contacter les organisateurs :
Tél : 06 78 75 60 55
Courriel : marchesortirdunucleaire@gmail.com
Blog :
https://marche-pour-sortirdunucleaire-et-pour-la-paix.over-blog.com
Footprints for Peace :
https://www.footprintsforpeace.org

Note : Une marche est également organisée par Footprints for Peace et les Aborigènes en Australie du 21 août au 31 octobre 2011. Des membres du Réseau "Sortir du nucléaire" étant sur place, ils vous relateront leurs aventures australiennes dans le prochain numéro.



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