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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Un convoi nucléaire sous très haute tension (Métro)

4 novembre 2010 |




Un train de déchets quitte la France ce vendredi et doit arriver le lendemain en Allemagne. Une forte mobilisation antinucléaire se profile alors que la filière est relancée en Europe.

"Attention, train d’enfer", alerte le réseau Sortir du nucléaire, qui qualifie de "Tchernobyl roulant" le convoi de déchets nucléaires qui doit s’ébranler aujourd’hui de la gare de Valognes, près de La Hague, pour rejoindre demain le site de Gorleben, en Basse-Saxe (Allemagne).

"Jamais au cours de l’histoire un transport n’a concentré une telle quantité radioactive", affirme Yannick Rousselet, de l’association Greenpeace, qui a mis en ligne depuis vendredi une carte indiquant le parcours et les horaires de ce convoi très polémique. Les deux mouvements ont appelé à des rassemblements sur plusieurs points d’étape (Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg). Parallèlement, Greenpeace a déposé plainte contre Areva pour "entreposage illégal des déchets" à la gare de Valognes.

L’entreprise Areva, qui a retraité ces déchets et affirme avoir obtenu "toutes les autorisations nécessaires", indique avoir préparé un convoi de 123 tonnes, soit 308 conteneurs, de déchets nucléaires, correspondant à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an. Mais "ce convoi est moins radioactif" que celui de novembre 2008, précise Christophe Neugnot, directeur de la communication de l’usine de La Hague. Sollicitée par Metro, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’a pas signalé d’entorse à la réglementation.

Les écologistes, partisans de l’arrêt du nucléaire en France et dont le souci majeur est "d’informer la population", n’ont pas l’intention de bloquer le convoi, l’objectif étant que ces déchets soient bien "évacués" en Allemagne, d’où ils proviennent. La mobilisation en France devrait donc être limitée, reconnaît Yannick Rousselet.

Tout au long du trajet, elle devrait être plus massive en Allemagne, dans un contexte tendu : alors que la sortie du nucléaire pour 2020 avait été décidée en 1998 par le gouvernement de gauche de l’époque, la chancelière Angela Merkel a obtenu l’adoption, la semaine dernière, d’une loi allongeant la durée de vie de dix-sept centrales, relançant la fronde anti-nucléaire. Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi récemment défilé à Berlin. Samedi, au moins 30 000 manifestants, soutenus par les syndicats et des politiques, sont attendus à l’arrivée du train. Un "commando" hostile au convoi a par ailleurs revendiqué mardi le sabotage d’une ligne de train de banlieue berlinoise.


- Depuis 1996, il s’agit du 11e et avant-dernier convoi nucléaire de ce type à destination de l’Allemagne. Le dernier est prévu l’an prochain.

- Les déchets sont acheminés en camion de La Hague à Valognes depuis le 25 octobre.

Selon Greenpeace, il quittera Valognes (Manche) vendredi, à 14 h 20, passera par Caen, Arras et Metz, puis poursuivra en Allemagne, via Lauterbourg, Forbach ou Kehl.

Un train de déchets quitte la France ce vendredi et doit arriver le lendemain en Allemagne. Une forte mobilisation antinucléaire se profile alors que la filière est relancée en Europe.

"Attention, train d’enfer", alerte le réseau Sortir du nucléaire, qui qualifie de "Tchernobyl roulant" le convoi de déchets nucléaires qui doit s’ébranler aujourd’hui de la gare de Valognes, près de La Hague, pour rejoindre demain le site de Gorleben, en Basse-Saxe (Allemagne).

"Jamais au cours de l’histoire un transport n’a concentré une telle quantité radioactive", affirme Yannick Rousselet, de l’association Greenpeace, qui a mis en ligne depuis vendredi une carte indiquant le parcours et les horaires de ce convoi très polémique. Les deux mouvements ont appelé à des rassemblements sur plusieurs points d’étape (Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg). Parallèlement, Greenpeace a déposé plainte contre Areva pour "entreposage illégal des déchets" à la gare de Valognes.

L’entreprise Areva, qui a retraité ces déchets et affirme avoir obtenu "toutes les autorisations nécessaires", indique avoir préparé un convoi de 123 tonnes, soit 308 conteneurs, de déchets nucléaires, correspondant à la consommation d’électricité de 24 millions d’Allemands pendant un an. Mais "ce convoi est moins radioactif" que celui de novembre 2008, précise Christophe Neugnot, directeur de la communication de l’usine de La Hague. Sollicitée par Metro, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) n’a pas signalé d’entorse à la réglementation.

Les écologistes, partisans de l’arrêt du nucléaire en France et dont le souci majeur est "d’informer la population", n’ont pas l’intention de bloquer le convoi, l’objectif étant que ces déchets soient bien "évacués" en Allemagne, d’où ils proviennent. La mobilisation en France devrait donc être limitée, reconnaît Yannick Rousselet.

Tout au long du trajet, elle devrait être plus massive en Allemagne, dans un contexte tendu : alors que la sortie du nucléaire pour 2020 avait été décidée en 1998 par le gouvernement de gauche de l’époque, la chancelière Angela Merkel a obtenu l’adoption, la semaine dernière, d’une loi allongeant la durée de vie de dix-sept centrales, relançant la fronde anti-nucléaire. Des dizaines de milliers de personnes ont ainsi récemment défilé à Berlin. Samedi, au moins 30 000 manifestants, soutenus par les syndicats et des politiques, sont attendus à l’arrivée du train. Un "commando" hostile au convoi a par ailleurs revendiqué mardi le sabotage d’une ligne de train de banlieue berlinoise.


- Depuis 1996, il s’agit du 11e et avant-dernier convoi nucléaire de ce type à destination de l’Allemagne. Le dernier est prévu l’an prochain.

- Les déchets sont acheminés en camion de La Hague à Valognes depuis le 25 octobre.

Selon Greenpeace, il quittera Valognes (Manche) vendredi, à 14 h 20, passera par Caen, Arras et Metz, puis poursuivra en Allemagne, via Lauterbourg, Forbach ou Kehl.



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