Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.
Transport de déchets vitrifiés - De Sellafield à Bâle en passant par la France
10 septembre 2015 |
ALERTE TRANSPORT - à partir du 14 septembre 2015 - Un convoi de déchets suisses stockés à Sellafield (Angleterre) revient à Bâle en traversant la France. Départ le mercredi 16 du terminal ferroviaire de Valognes (Manche).
Il s’agit d’un "train CASTOR" transportant des déchets nucléaires vitrifiés suisses, qui constituent le résidu du "retraitement" à l’usine de Sellafield (équivalent anglais de La Hague).
Si ce convoi emprunte le même itinéraire que le précédent, le train traverserait la Manche, le Calvados, l’Eure, la Seine Maritime, l’Oise, la Somme, l’Aisne, la Marne, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle, le Bas-Rhin et le Haut-Rhin.
Suivi du convoi :
Estimation du trajet du transport en fonction des données des trajets précédents.
Vendredi 18 septembre :
9h40 : le convoi est arrivé au terminal de Wurelingen, sa destination
2h41 : le train a fini par quitter Mulhouse
Jeudi 17 septembre :
23h : un hélico survole Rixheim... le train ne doit pas être loin !
21h30 : grâce à l’appel à vigie lancé sur Twitter, le train vient d’être retrouvé !
9h45 : le train n’est toujours pas arrivé à Würelingen, son terminus en Suisse. L’arrivée n’a pas l’air imminente. Nous supposons qu’il est toujours en route et peut-être encore en Alsace.
3h : toujours pas de trace du convoi qui devait passer par Bar-le-Duc, Metz, Colmar avant de rejoindre Bâle. Retard ? Changement de trajet ?
2h15 : toujours pas de nouvelle du convoi qui a peut-être été retardé par les intempéries en Meuse. Vigie toujours en place à Metz.
Mercredi 16 septembre :
23h35 : présence policière à Fains-Véel (Meuse), le train castor ne devrait pas tarder à arriver à Bar-le-Duc. Une vigie est sur place.
17h30 : Greenpeace Suisse publie des photos du convoi réalisées avec une caméra thermique. La chaleur du convoi est si importante qu’on peut la mesurer à plusieurs mètres de distance, même à travers les épaisses parois métalliques des containers Castor.
17h : l’Autorité de sûreté nucléaire a publié les résultats de son inspection au départ du convoi (à notre connaissance, c’est la première fois qu’ils rendent publiques ces informations pour un transport qui n’a pas encore atteint sa destination).
Il s’agit de déchets radioactifs de haute activité à vie longue. L’activité totale du convoi est d’environ 1 150 PBq
Ce qui représente 1150 millions de milliards de becquerels !
17h25 : le train est actuellement en gare de Chalons en Champagne, où il est arrivé vers 16h15. Présence policière massive.
15h35 : le train vient enfin de passer à Reims.
13h : toujours pas de nouvelles du train à Reims : est-il en retard ? stationné sur un triage ? Ou a-t-il bifurqué vers le nord pour éviter les militants ?
On cherche des vigies pour observer la suite du trajet jusqu’à Reims, où il pourrait arriver à partir de 11h30.
8h17 : passage du train en gare d’Amiens Saint-Roch... juste à l’heure du départ des trains pour Paris, avec du monde dans la gare ! Il a stationné quelques minutes près d’un TER. Un hélico avait survolé la gare 10 minutes avant.
6h35 : train vu au triage de Sotteville-lès-Rouen. Il lui a fallu une demie-heure pour traverser l’agglo rouennaise. Passage possible à Amiens environ 1h40 plus tard (rectif)
6h06 : le train est vu à Orival, au sud de l’agglomération de Rouen.
3h 55 : le train a été vu par une de nos vigies à Caen.
Le convoi de déchets radioactifs est parti de Valognes à 2h40. Il devrait passer par Caen vers 3h45 et Rouen vers 5h50.
Mardi 15 septembre :
Le convoi a parcouru en camion le trajet entre Cherbourg et le terminal ferroviaire de Valognes.
Des mesures de radioactivité ont été effectuées par l’Autorité de sûreté nucléaire. Nous avons demandé à en avoir communication.
Le départ du train devrait avoir lieu entre minuit et deux heures du matin dans la nuit de mardi à mercredi.
Un rassemblement a été organisé entre 18 et 19h en gare de Rouen, pour dénoncer le passage dans la nuit du train de déchets. Qui devrait passer à Sotteville-lès-Rouen vers 5h50 et y faire une pause sur le triage.
Lundi 14 septembre :
Un rassemblement et un point presse ont eu lieu lundi 14 septembre à 19h sur le port de Cherbourg.
Les containers ont ensuite été chargés sur des camions pour effectuer le trajet entre Cherbourg et Valogne, avant d’être mis sur les rails.
L’Oceanic Pintail est arrivé au port de Cherbourg, avec à son bord 23 emballages CASTOR [CAsk for STORage of radioactive materials] contenant chacun 28 containers de déchets vitrifiés hautement radioactifs.
Selon Greenpeace, ce bateau, beaucoup trop ancien, aurait dû être retiré de la circulation.
Déchargement du convoi (image AFP/Charly Triballeau)
À 19h, les déchets quittent le port de Cherbourg pour le terminal ferroviaire de Valognes, tandis que se tient un rassemblement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace sont présents.
L’arrivée des déchets au port de Cherbourg a eu lieu comme prévu le lundi 14 septembre. Ils seront ensuite acheminés au terminal ferroviaire de Valognes (Manche), d’où il partirait le mercredi 16 vers trois heures du matin en direction de Bâle.
Ce train sera composé de trois wagons, supportant chacun un emballage CASTOR contenant 28 containers. Son poids serait de sept tonnes. Il contient des substances du même niveau de dangerosité que celles transportées par les convois qui ont circulé entre la France et Allemagne en novembre 2010 et 2011. Il s’agit des déchets les plus radioactifs issus du "retraitement" du combustible nucléaire (activité polluante et inutile, d’ailleurs abandonnée par de nombreux pays).
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a adressé plusieurs demandes à Areva et aux autorités (Autorité de sûreté nucléaire, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Haut fonctionnaire de défense et de sécurité du Ministère de l’Écologie) afin d’obtenir des informations
sur les éléments radioactifs présents dans les containers et sur les radiations émises. Il appelle également à rendre publiques les mesures qui seront effectuées à son départ : sur de précédents transports contenant les mêmes matières, on pouvait détecter les radiations des conteneurs à plusieurs dizaines de mètres !
De tels convois font l’objet d’une législation très laxiste, avec des seuils règlementaires extrêmement élevés qui entrent en contradiction avec les principes de base de protection des populations. Celui-ci représente donc un risque d’irradiation réel pour les cheminots et les policiers qui l’accompagnent. Par ailleurs, il n’est pas exclu qu’il traverse les gares de zones densément peuplées à des heures de forte affluence, au mépris de la protection des voyageurs.
En dépit du danger de ce convoi, aucune information n’a été fournie aux élus des communes traversées. En cas d’accident, comment ceux-ci pourraient-ils gérer correctement la situation ?
Téléchargez l’autorisation d’exécution du transport
Téléchargez la réponse de TN International
Téléchargez la réponse de l’IRSN
Organiser un rassemblement
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation tout au long du trajet et à l’organisation de vigies et de rassemblements dans les communes traversées.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour signaler le passage du convoi dans une gare, envoyer des photos ou des vidéos, voire effectuer des mesures de radioactivité pour ceux qui en ont la possibilité.
Si vous apercevez le convoi, signalez-le nous le plus vite possible, en indiquant l’horaire et le lieu exact par mail à l’adresse mobilisations@sortirdunucleaire.fr et/ou par sms au 07 60 15 0123 et au 06 85 23 05 11.
Si vous possédez un compte twitter, vous pouvez également nous envoyer des informations en utilisant #TransportCastor
Estimation du trajet du transport en fonction des données des trajets précédents.
Vendredi 18 septembre :
9h40 : le convoi est arrivé au terminal de Wurelingen, sa destination
2h41 : le train a fini par quitter Mulhouse
Jeudi 17 septembre :
23h : un hélico survole Rixheim... le train ne doit pas être loin !
21h30 : grâce à l’appel à vigie lancé sur Twitter, le train vient d’être retrouvé !
9h45 : le train n’est toujours pas arrivé à Würelingen, son terminus en Suisse. L’arrivée n’a pas l’air imminente. Nous supposons qu’il est toujours en route et peut-être encore en Alsace.
3h : toujours pas de trace du convoi qui devait passer par Bar-le-Duc, Metz, Colmar avant de rejoindre Bâle. Retard ? Changement de trajet ?
2h15 : toujours pas de nouvelle du convoi qui a peut-être été retardé par les intempéries en Meuse. Vigie toujours en place à Metz.
Mercredi 16 septembre :
23h35 : présence policière à Fains-Véel (Meuse), le train castor ne devrait pas tarder à arriver à Bar-le-Duc. Une vigie est sur place.
17h30 : Greenpeace Suisse publie des photos du convoi réalisées avec une caméra thermique. La chaleur du convoi est si importante qu’on peut la mesurer à plusieurs mètres de distance, même à travers les épaisses parois métalliques des containers Castor.
17h : l’Autorité de sûreté nucléaire a publié les résultats de son inspection au départ du convoi (à notre connaissance, c’est la première fois qu’ils rendent publiques ces informations pour un transport qui n’a pas encore atteint sa destination).
Il s’agit de déchets radioactifs de haute activité à vie longue. L’activité totale du convoi est d’environ 1 150 PBq
Ce qui représente 1150 millions de milliards de becquerels !
17h25 : le train est actuellement en gare de Chalons en Champagne, où il est arrivé vers 16h15. Présence policière massive.
15h35 : le train vient enfin de passer à Reims.
13h : toujours pas de nouvelles du train à Reims : est-il en retard ? stationné sur un triage ? Ou a-t-il bifurqué vers le nord pour éviter les militants ?
On cherche des vigies pour observer la suite du trajet jusqu’à Reims, où il pourrait arriver à partir de 11h30.
8h17 : passage du train en gare d’Amiens Saint-Roch... juste à l’heure du départ des trains pour Paris, avec du monde dans la gare ! Il a stationné quelques minutes près d’un TER. Un hélico avait survolé la gare 10 minutes avant.
6h35 : train vu au triage de Sotteville-lès-Rouen. Il lui a fallu une demie-heure pour traverser l’agglo rouennaise. Passage possible à Amiens environ 1h40 plus tard (rectif)
6h06 : le train est vu à Orival, au sud de l’agglomération de Rouen.
3h 55 : le train a été vu par une de nos vigies à Caen.
Le convoi de déchets radioactifs est parti de Valognes à 2h40. Il devrait passer par Caen vers 3h45 et Rouen vers 5h50.
Mardi 15 septembre :
Le convoi a parcouru en camion le trajet entre Cherbourg et le terminal ferroviaire de Valognes.
Des mesures de radioactivité ont été effectuées par l’Autorité de sûreté nucléaire. Nous avons demandé à en avoir communication.
Le départ du train devrait avoir lieu entre minuit et deux heures du matin dans la nuit de mardi à mercredi.
Un rassemblement a été organisé entre 18 et 19h en gare de Rouen, pour dénoncer le passage dans la nuit du train de déchets. Qui devrait passer à Sotteville-lès-Rouen vers 5h50 et y faire une pause sur le triage.
Lundi 14 septembre :
Un rassemblement et un point presse ont eu lieu lundi 14 septembre à 19h sur le port de Cherbourg.
Les containers ont ensuite été chargés sur des camions pour effectuer le trajet entre Cherbourg et Valogne, avant d’être mis sur les rails.
L’Oceanic Pintail est arrivé au port de Cherbourg, avec à son bord 23 emballages CASTOR [CAsk for STORage of radioactive materials] contenant chacun 28 containers de déchets vitrifiés hautement radioactifs.
Selon Greenpeace, ce bateau, beaucoup trop ancien, aurait dû être retiré de la circulation.
Déchargement du convoi (image AFP/Charly Triballeau)
À 19h, les déchets quittent le port de Cherbourg pour le terminal ferroviaire de Valognes, tandis que se tient un rassemblement. Le Réseau "Sortir du nucléaire" et Greenpeace sont présents.
L’arrivée des déchets au port de Cherbourg a eu lieu comme prévu le lundi 14 septembre. Ils seront ensuite acheminés au terminal ferroviaire de Valognes (Manche), d’où il partirait le mercredi 16 vers trois heures du matin en direction de Bâle.
Ce train sera composé de trois wagons, supportant chacun un emballage CASTOR contenant 28 containers. Son poids serait de sept tonnes. Il contient des substances du même niveau de dangerosité que celles transportées par les convois qui ont circulé entre la France et Allemagne en novembre 2010 et 2011. Il s’agit des déchets les plus radioactifs issus du "retraitement" du combustible nucléaire (activité polluante et inutile, d’ailleurs abandonnée par de nombreux pays).
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a adressé plusieurs demandes à Areva et aux autorités (Autorité de sûreté nucléaire, Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire, Haut fonctionnaire de défense et de sécurité du Ministère de l’Écologie) afin d’obtenir des informations
sur les éléments radioactifs présents dans les containers et sur les radiations émises. Il appelle également à rendre publiques les mesures qui seront effectuées à son départ : sur de précédents transports contenant les mêmes matières, on pouvait détecter les radiations des conteneurs à plusieurs dizaines de mètres !
De tels convois font l’objet d’une législation très laxiste, avec des seuils règlementaires extrêmement élevés qui entrent en contradiction avec les principes de base de protection des populations. Celui-ci représente donc un risque d’irradiation réel pour les cheminots et les policiers qui l’accompagnent. Par ailleurs, il n’est pas exclu qu’il traverse les gares de zones densément peuplées à des heures de forte affluence, au mépris de la protection des voyageurs.
En dépit du danger de ce convoi, aucune information n’a été fournie aux élus des communes traversées. En cas d’accident, comment ceux-ci pourraient-ils gérer correctement la situation ?
Téléchargez l’autorisation d’exécution du transport
Téléchargez la réponse de TN International
Téléchargez la réponse de l’IRSN
Organiser un rassemblement
Le Réseau "Sortir du nucléaire" appelle à une mobilisation tout au long du trajet et à l’organisation de vigies et de rassemblements dans les communes traversées.
Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour signaler le passage du convoi dans une gare, envoyer des photos ou des vidéos, voire effectuer des mesures de radioactivité pour ceux qui en ont la possibilité.
Si vous apercevez le convoi, signalez-le nous le plus vite possible, en indiquant l’horaire et le lieu exact par mail à l’adresse mobilisations@sortirdunucleaire.fr et/ou par sms au 07 60 15 0123 et au 06 85 23 05 11.
Si vous possédez un compte twitter, vous pouvez également nous envoyer des informations en utilisant #TransportCastor