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Sortir du nucléaire n°78



Été 2018

Éditorial

Soyons prêts !

Article paru dans la revue Sortir du nucléaire n°78 - Été 2018



L’édifice nucléaire français vacille. Il faut le pousser pour qu’il tombe, et qu’il laisse place à une société libérée du nucléaire civil et militaire. Face aux tournants nécessaires de politique énergétique et de politique nucléaire militaire, les antinucléaires se doivent d’être prêts !



Prêts à pousser le gouvernement français à signer le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires - TIAN - traité international approuvé à l’ONU par 122 pays en juillet 2017 : c’est le sens de la campagne lan- cée par le Réseau “Sortir du nucléaire“ avec d’autres associations nationales.

Prêts à s’opposer au démarrage de l’EPR de Flamanville, qui démontre mois après mois sa faillite technique et économique.

Prêts à manifester leur soutien aux militants qui, s’opposant au projet Cigéo à Bure, font face à une très forte répression qui vise à démanteler l’opposition locale et nationale. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ est d’ailleurs ciblé au travers de deux de ses administratrices et même de son avocat – fait rarissime !

Prêts à élargir au niveau national le débat autour de la question des déchets nucléaires a n de ne pas se laisser enfer- mer dans la nasse de la répression sur le seul territoire champenois-lorrain. Cela va t-il passer par un énième débat institutionnel potentiellement bidon ou par des débats autogérés ? En tout cas, nous ne choisirons pas la couleur des bidons ou des piscines de déchets radioactifs. L’essentiel est d’arrêter d’en produire toujours plus !

Prêts à soutenir les travailleurs du nucléaire et plus particulièrement les sous-traitants, principales victimes du grand carnage social que constitue le grand carénage : ce rafistolage des vieux réacteurs qu’EDF met en place pour prolonger leur amortissement.

Prêts à dénoncer la désinformation des forces nucléaires, tant au niveau des opérateurs capables d’éluder les accidents dans les centrales devant une commission d’enquête parlementaire qu’au niveau des lobbies distillant dans les médias et auprès des élus des affirmations dispendieuses.

Prêts à informer sur le déclin mondial du nucléaire ; exemple, tout récemment, l’Argentine vient de renoncer à deux réacteurs nucléaires. Prêts à pousser pour que la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) respecte au moins la loi de Transition énergétique et de croissance verte. Sa mise en débat, ce printemps, verra-t- elle en n un début de programmation de fermeture des vieux réacteurs ou la victoire du lobby pro-nucléaire, qui exportera plus d’électricité pour sauver le nucléaire à défaut de commencer une véritable politique nationale d’économie d’énergie ?

Prêts, individuellement ou collectivement, et dans la mesure du possible, à rénover son logement, pour parvenir aux normes “basse consommation“. Prêts à relever le dé de faire baisser très significativement sa consommation et donc ses factures énergétiques en changeant certaines habitudes et en adoptant des écogestes au quotidien.

Le Réseau “Sortir du nucléaire“

Prêts à pousser le gouvernement français à signer le Traité d’Interdiction des Armes Nucléaires - TIAN - traité international approuvé à l’ONU par 122 pays en juillet 2017 : c’est le sens de la campagne lan- cée par le Réseau “Sortir du nucléaire“ avec d’autres associations nationales.

Prêts à s’opposer au démarrage de l’EPR de Flamanville, qui démontre mois après mois sa faillite technique et économique.

Prêts à manifester leur soutien aux militants qui, s’opposant au projet Cigéo à Bure, font face à une très forte répression qui vise à démanteler l’opposition locale et nationale. Le Réseau “Sortir du nucléaire“ est d’ailleurs ciblé au travers de deux de ses administratrices et même de son avocat – fait rarissime !

Prêts à élargir au niveau national le débat autour de la question des déchets nucléaires a n de ne pas se laisser enfer- mer dans la nasse de la répression sur le seul territoire champenois-lorrain. Cela va t-il passer par un énième débat institutionnel potentiellement bidon ou par des débats autogérés ? En tout cas, nous ne choisirons pas la couleur des bidons ou des piscines de déchets radioactifs. L’essentiel est d’arrêter d’en produire toujours plus !

Prêts à soutenir les travailleurs du nucléaire et plus particulièrement les sous-traitants, principales victimes du grand carnage social que constitue le grand carénage : ce rafistolage des vieux réacteurs qu’EDF met en place pour prolonger leur amortissement.

Prêts à dénoncer la désinformation des forces nucléaires, tant au niveau des opérateurs capables d’éluder les accidents dans les centrales devant une commission d’enquête parlementaire qu’au niveau des lobbies distillant dans les médias et auprès des élus des affirmations dispendieuses.

Prêts à informer sur le déclin mondial du nucléaire ; exemple, tout récemment, l’Argentine vient de renoncer à deux réacteurs nucléaires. Prêts à pousser pour que la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) respecte au moins la loi de Transition énergétique et de croissance verte. Sa mise en débat, ce printemps, verra-t- elle en n un début de programmation de fermeture des vieux réacteurs ou la victoire du lobby pro-nucléaire, qui exportera plus d’électricité pour sauver le nucléaire à défaut de commencer une véritable politique nationale d’économie d’énergie ?

Prêts, individuellement ou collectivement, et dans la mesure du possible, à rénover son logement, pour parvenir aux normes “basse consommation“. Prêts à relever le dé de faire baisser très significativement sa consommation et donc ses factures énergétiques en changeant certaines habitudes et en adoptant des écogestes au quotidien.

Le Réseau “Sortir du nucléaire“



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