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Rien ne filtre sur le convoi nucléaire... ou presque (L’Union)

4 novembre 2010 |




HIRSON (Aisne). Silence radio à la SNCF sur le convoi nucléaire attendu dans la nuit de vendredi à samedi. Ambiance en gare d’Hirson.

DANS un peu plus de 24 heures, « le transport le plus radioactif connu à ce jour dans le monde », selon les associations Greenpeace et Sortir du Nucléaire, aura quitté la Manche. Le départ est prévu à 14 h 20, de Valognes (Basse-Normandie) pour arriver en Basse-Saxe (Allemagne), environ 24 heures plus tard.
Entre les deux, le convoi nucléaire aura traversé bon nombre de départements français, dont l’Aisne et plus particulièrement Hirson et Aubenton, où il est attendu à 4 h 06, avant de quitter le département pour le Nord et les Ardennes.
Des informations largement diffusées par les deux associations, puisque les médias nationaux et locaux pour les régions concernées s’en font le relais, à défaut d’autres sources de renseignement…
À Hirson, l’alerte a été donnée par José Meurice, militant écologiste dans les deux associations, technicien à la SNCF et syndicaliste local Sud-Rail. Pour lui, ce transport de déchets nucléaires est hautement radioactif et donc dangereux : « Le train transportera onze "Castor", onze conteneurs qui représentent pour chacun une demie centrale nucléaire. Des militants écologistes distribueront, aujourd’hui et demain, des tracts en gare d’Hirson et aux alentours, afin que chaque citoyen sache et puisse s’exprimer sur l’importante question de société que représente le nucléaire. »
En gare d’Hirson, quelques agents avouent avoir eu l’information seulement hier matin, en voyant la Une de l’union.

Ultra-sécurisé

« Sinon, nous ne sommes pas censés être au courant. Nous ne savons pas, en général, quand le train passe. »
C’est seulement par la présence accrue de militaires armés que les agents se rendent compte que quelque chose d’inhabituel se passe, selon José Meurice.
Des agents pour qui, en tout cas, ce convoi-là n’est ni le premier, ni le dernier à passer par Hirson et il ne représente pas de risque pour le personnel SNCF : « Ce sont des convois ultra-sécurisés. Même en cas de problème, il ne se passerait rien. »
Aux services techniques, pourtant, José Meurice affirme avoir eu des consignes supplémentaires en matière de sécurité. Une surveillance technique accrue émanant du service SNCF gestionnaire de la situation de crise et qui trahirait, selon lui, « le silence le plus absolu qui règne en interne pour qu’il y ait le moins de remous possible ».
D.O.

HIRSON (Aisne). Silence radio à la SNCF sur le convoi nucléaire attendu dans la nuit de vendredi à samedi. Ambiance en gare d’Hirson.

DANS un peu plus de 24 heures, « le transport le plus radioactif connu à ce jour dans le monde », selon les associations Greenpeace et Sortir du Nucléaire, aura quitté la Manche. Le départ est prévu à 14 h 20, de Valognes (Basse-Normandie) pour arriver en Basse-Saxe (Allemagne), environ 24 heures plus tard.
Entre les deux, le convoi nucléaire aura traversé bon nombre de départements français, dont l’Aisne et plus particulièrement Hirson et Aubenton, où il est attendu à 4 h 06, avant de quitter le département pour le Nord et les Ardennes.
Des informations largement diffusées par les deux associations, puisque les médias nationaux et locaux pour les régions concernées s’en font le relais, à défaut d’autres sources de renseignement…
À Hirson, l’alerte a été donnée par José Meurice, militant écologiste dans les deux associations, technicien à la SNCF et syndicaliste local Sud-Rail. Pour lui, ce transport de déchets nucléaires est hautement radioactif et donc dangereux : « Le train transportera onze "Castor", onze conteneurs qui représentent pour chacun une demie centrale nucléaire. Des militants écologistes distribueront, aujourd’hui et demain, des tracts en gare d’Hirson et aux alentours, afin que chaque citoyen sache et puisse s’exprimer sur l’importante question de société que représente le nucléaire. »
En gare d’Hirson, quelques agents avouent avoir eu l’information seulement hier matin, en voyant la Une de l’union.

Ultra-sécurisé

« Sinon, nous ne sommes pas censés être au courant. Nous ne savons pas, en général, quand le train passe. »
C’est seulement par la présence accrue de militaires armés que les agents se rendent compte que quelque chose d’inhabituel se passe, selon José Meurice.
Des agents pour qui, en tout cas, ce convoi-là n’est ni le premier, ni le dernier à passer par Hirson et il ne représente pas de risque pour le personnel SNCF : « Ce sont des convois ultra-sécurisés. Même en cas de problème, il ne se passerait rien. »
Aux services techniques, pourtant, José Meurice affirme avoir eu des consignes supplémentaires en matière de sécurité. Une surveillance technique accrue émanant du service SNCF gestionnaire de la situation de crise et qui trahirait, selon lui, « le silence le plus absolu qui règne en interne pour qu’il y ait le moins de remous possible ».
D.O.



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