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Sortir du nucléaire n°63



Novembre 2014

Agir ensemble

Rétrospective : le Réseau en action en 2014 !

Impossible d’être exhaustifs en deux pages mais en cette fin 2014, nous voulons néanmoins partager avec vous un panorama de nos actions cette année. Elle aura été très dense !

Sur tous les fronts pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans !

EDF fait pression pour pouvoir rafistoler ses réacteurs vieillissants, dont 33 auront dépassé 30 ans fin 2014, et en prolonger l’activité jusqu’à 50 voire 60 ans. C’est un énorme enjeu économique pour EDF, et un danger majeur pour la France.

En 2014, nous avons effectué un gros travail d’information à destination du public : une enquête fouillée pour mettre en lumière ces enjeux, une infographie pour transmettre ces informations de façon très visuelle, une carte de France de l’âge des réacteurs, une vidéo d’explication des nombreuses solutions disponibles pour sortir du nucléaire…

Au printemps, à notre appel, plus de 14000 personnes ont interpellé leur député-e par e-mail sur ces enjeux. En juin, nous avons alerté 40000 de nos sympathisant-e-s, en leur adressant un courrier de campagne et le poster de l’infographie "Nucléaire : stop au rafistolage !", et plusieurs milliers ont envoyé une nouvelle lettre à leur député-e, avec des revendications précises.

Des militant-e-s du Réseau "Sortir du nucléaire" ont obtenu des rendez-vous pour discuter de ces enjeux avec certain-e-s député-e-s. Des représentant-e-s du Réseau ont été auditionné-e-s par la Commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire et par un des rapporteurs de la loi de “transition énergétique” et nos porte-paroles sont régulièrement intervenu-e-s dans les médias pour expliquer les enjeux et déconstruire la propagande d’EDF & co. Tous sujets confondus, nos porte-paroles ont répondu à plus de 130 sollicitations journalistiques en 2014 !

À la rentrée, nous avons adressé à tous les parlementaires et à de nombreux journalistes un "kit rafistolage" (voir au verso de cette revue) pour attirer leur attention, avec humour, sur les travaux complètement hasardeux qu’EDF ambitionne de mener, et sur les coûts et les risques qu’ils impliquent.

Le 8 octobre, nous avons remis notre pétition "Pas de transition énergétique sans sortie du nucléaire", signée par près de 35000 personnes, à Philippe Plisson, rapporteur du volet "nucléaire" de la loi de transition énergétique alors débattue à l’Assemblée, ainsi qu’aux députés écologistes Denis Baupin et Cécile Duflot.

Du 14 au 16 octobre, en plein débat parlementaire, se tenait au Bourget la première World Nuclear Exhibition, qui se veut être le "salon international de la filière nucléaire". En peu de temps, nous avons co-organisé une manifestation qui a rassemblé le 11 octobre plusieurs centaines de personnes. Pendant les semaines précédentes, des messages antinucléaires ont fleuri dans l’espace public parisien, grâce à des collages massifs d’autocollants et d’affiches à travers la capitale. En parallèle, une action visuelle a perturbé avec éclat le salon Nukléa/Ultrapropre qui se déroulait à Grenoble les 1er et 2 octobre.

Le 15 novembre, une journée d’action nationale "Occupe ton rond-point" pour dire STOP au rafistolage appelle les militant-e-s antinucléaires à s’installer sur un rond-point avec banderoles et autres accessoires, et à distribuer des tracts aux automobilistes. Cette forme d’action simple permet de toucher, sur chaque rond-point, des centaines de personnes en quelques heures.

Fessenheim, la doyenne des centrales françaises que François Hollande s’est engagé à fermer au plus tard en 2016, est évidemment un symbole emblématique de notre lutte pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans. Afin de porter la contradiction à la propagande pronucléaire qui instrumentalise la peur du chômage, nous avons publié une enquête évaluant les impacts véritables pour l’emploi de la fermeture de Fessenheim, et nous relayons les actions des collectifs locaux.

Tous concernés par le nucléaire... et ses transports radioactifs !

L’année 2013 a été marquée par le lancement de notre campagne "Nucléaire, de la mine aux déchets : tous concernés !" qui a donné lieu à des mois de pression contre l’usine Areva de Malvési, à la victoire en justice des bloqueurs d’uranium que plus de 8000 personnes ont soutenu publiquement en signant notre appel, à un week-end national d’action "Barrons la route au nucléaire !", etc. Nous avons publié de nombreuses analyses et supports d’information, dont l’infographie didactique "Nucléaire : l’envers du décor". À ce jour, plus de 20000 personnes ont visionné notre vidéo d’animation expliquant la réalité de la filière nucléaire et de ses pollutions, et pas moins de 90 000 tracts ont été distribués de la main à la main sur le terrain !

Au printemps, nous avons coordonné 50 jours d’actions contre le nucléaire, qui ont connu plusieurs temps forts. Sept ponts sur le Rhin ont été occupés par 7000 personnes en faveur de la fermeture de Fessenheim. En conjonction avec la manifestation "FukuChiNon !" pour une Loire sans nucléaire, nous avons révélé une série de dysfonctionnements scandaleux à la centrale de Chinon, constituant autant d’infractions contre lesquelles nous avons porté plainte.

Ces derniers mois, nous nous sommes plus particulièrement concentrés sur la problématique des transports de matières radioactives, qui sillonnent la France par milliers chaque année ! Un patient travail d’enquête nous a permis de révéler que la France se livre à un véritable trafic de matières radioactives avec la Suède et l’Allemagne. Et nous mettons progressivement en place un réseau de vigies pour identifier et suivre ces transports très discrets...

En appui de la mobilisation locale contre la poubelle de Bure

Nous continuons bien sûr à apporter un soutien concret aux collectifs locaux mobilisés pour faire échouer le projet de gigantesque poubelle nucléaire à Bure. Cela passe notamment par le relai des actions menées localement et de la campagne nationale "Bure 365", la diffusion de la brochure "Bure : stop !", le soutien dans la durée au chantier de la Maison de la Résistance à Bure, une procédure en justice contre l’ANDRA pour ses mensonges et sa dissimulation du potentiel géothermique de Bure, etc.

Le nucléaire militaire ? Ne lui fichons pas la... paix !

En partenariat avec les groupes actifs contre le nucléaire militaire, nous avons impulsé une dynamique de mobilisation du 6 au 9 août, dates des funestes bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Des actions variées ont eu lieu dans plusieurs régions : jeûnes, actions de désobéissance civile, cérémonies de commémoration, marches... et le déploiement d’une écharpe rose de 70 mètres de long ! Ces mobilisations ont également permis de renforcer les liens avec les militant-e-s du Royaume-Uni, de Polynésie et d’Allemagne.

La guérilla juridique continue de remporter des succès

Nous portons de plus en plus d’affaires devant la justice, souvent en lien direct avec nos objectifs de campagne. Actuellement, nous avons plus d’une trentaine de dossiers en cours, et nous avons obtenu pas moins de six condamnations en 2013 et 2014. En parallèle, nous continuons de développer notre réseau citoyen de surveillance des installations nucléaires... Plus d’info sur https://www.sortirdunucleaire.org/Juriblog

Informer, mobiliser, soutenir... d’autres points forts à noter

Le Réseau apporte un soutien multiforme aux groupes locaux qui sollicitent la fédération. Ce soutien se traduit aussi par le versements de subventions. En augmentation de 30 % par rapport à 2013, elles ont cette année contribué à la concrétisation de 20 projets et événements.

Pour faire passer le message autant que pour fournir des outils de mobilisation et de sensibilisation aux militants, nous proposons de nouveaux articles antinucléaires : de nombreux badges et autocollants, liés à nos thématiques de campagne ; la clé USB "Nucléaire Stop !" envoyée avec plusieurs vidéos antinucléaires ; le T-shirt "Nucléaire Stop !" pour se faire au quotidien le porte-parole de notre message près de chez vous ; la nouvelle carte du nucléaire pastichant l’univers d’Astérix, "La Gaule sous occupation nucléaire" (voir p.35) ; et d’autres encore à découvrir sur https://boutique.sortirdunucleaire.org

La revue trimestrielle est diffusée auprès de 15000 personnes. Notre newsletter mensuelle compte plus de 120000 abonné-e-s, tandis que plus de 34000 personnes nous suivent sur Facebook et plus de 5500 sur Twitter. Visités chaque jour par plusieurs milliers d’internautes, notre site web est en train d’achever sa mue : d’ici fin 2014, c’est une toute nouvelle formule, plus pratique et plus esthétique, que vous allez retrouver en ligne à l’adresse www.sortirdunucleaire.org !

Aïe, les deux pages sont déjà finies... nous n’avons vraiment pas pu parler de tout ! Bien sûr, tout ce travail n’est possible que grâce à l’implication quotidienne de centaines de bénévoles, dont les administrateurs du Réseau, et des 15 salarié-e-s de l’association... et grâce à votre soutien ! Alors, mille mercis pour votre engagement à nos côtés !

Le Réseau "Sortir du nucléaire"

Sur tous les fronts pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans !

EDF fait pression pour pouvoir rafistoler ses réacteurs vieillissants, dont 33 auront dépassé 30 ans fin 2014, et en prolonger l’activité jusqu’à 50 voire 60 ans. C’est un énorme enjeu économique pour EDF, et un danger majeur pour la France.

En 2014, nous avons effectué un gros travail d’information à destination du public : une enquête fouillée pour mettre en lumière ces enjeux, une infographie pour transmettre ces informations de façon très visuelle, une carte de France de l’âge des réacteurs, une vidéo d’explication des nombreuses solutions disponibles pour sortir du nucléaire…

Au printemps, à notre appel, plus de 14000 personnes ont interpellé leur député-e par e-mail sur ces enjeux. En juin, nous avons alerté 40000 de nos sympathisant-e-s, en leur adressant un courrier de campagne et le poster de l’infographie "Nucléaire : stop au rafistolage !", et plusieurs milliers ont envoyé une nouvelle lettre à leur député-e, avec des revendications précises.

Des militant-e-s du Réseau "Sortir du nucléaire" ont obtenu des rendez-vous pour discuter de ces enjeux avec certain-e-s député-e-s. Des représentant-e-s du Réseau ont été auditionné-e-s par la Commission d’enquête parlementaire sur les coûts de la filière nucléaire et par un des rapporteurs de la loi de “transition énergétique” et nos porte-paroles sont régulièrement intervenu-e-s dans les médias pour expliquer les enjeux et déconstruire la propagande d’EDF & co. Tous sujets confondus, nos porte-paroles ont répondu à plus de 130 sollicitations journalistiques en 2014 !

À la rentrée, nous avons adressé à tous les parlementaires et à de nombreux journalistes un "kit rafistolage" (voir au verso de cette revue) pour attirer leur attention, avec humour, sur les travaux complètement hasardeux qu’EDF ambitionne de mener, et sur les coûts et les risques qu’ils impliquent.

Le 8 octobre, nous avons remis notre pétition "Pas de transition énergétique sans sortie du nucléaire", signée par près de 35000 personnes, à Philippe Plisson, rapporteur du volet "nucléaire" de la loi de transition énergétique alors débattue à l’Assemblée, ainsi qu’aux députés écologistes Denis Baupin et Cécile Duflot.

Du 14 au 16 octobre, en plein débat parlementaire, se tenait au Bourget la première World Nuclear Exhibition, qui se veut être le "salon international de la filière nucléaire". En peu de temps, nous avons co-organisé une manifestation qui a rassemblé le 11 octobre plusieurs centaines de personnes. Pendant les semaines précédentes, des messages antinucléaires ont fleuri dans l’espace public parisien, grâce à des collages massifs d’autocollants et d’affiches à travers la capitale. En parallèle, une action visuelle a perturbé avec éclat le salon Nukléa/Ultrapropre qui se déroulait à Grenoble les 1er et 2 octobre.

Le 15 novembre, une journée d’action nationale "Occupe ton rond-point" pour dire STOP au rafistolage appelle les militant-e-s antinucléaires à s’installer sur un rond-point avec banderoles et autres accessoires, et à distribuer des tracts aux automobilistes. Cette forme d’action simple permet de toucher, sur chaque rond-point, des centaines de personnes en quelques heures.

Fessenheim, la doyenne des centrales françaises que François Hollande s’est engagé à fermer au plus tard en 2016, est évidemment un symbole emblématique de notre lutte pour l’arrêt des réacteurs de plus de 30 ans. Afin de porter la contradiction à la propagande pronucléaire qui instrumentalise la peur du chômage, nous avons publié une enquête évaluant les impacts véritables pour l’emploi de la fermeture de Fessenheim, et nous relayons les actions des collectifs locaux.

Tous concernés par le nucléaire... et ses transports radioactifs !

L’année 2013 a été marquée par le lancement de notre campagne "Nucléaire, de la mine aux déchets : tous concernés !" qui a donné lieu à des mois de pression contre l’usine Areva de Malvési, à la victoire en justice des bloqueurs d’uranium que plus de 8000 personnes ont soutenu publiquement en signant notre appel, à un week-end national d’action "Barrons la route au nucléaire !", etc. Nous avons publié de nombreuses analyses et supports d’information, dont l’infographie didactique "Nucléaire : l’envers du décor". À ce jour, plus de 20000 personnes ont visionné notre vidéo d’animation expliquant la réalité de la filière nucléaire et de ses pollutions, et pas moins de 90 000 tracts ont été distribués de la main à la main sur le terrain !

Au printemps, nous avons coordonné 50 jours d’actions contre le nucléaire, qui ont connu plusieurs temps forts. Sept ponts sur le Rhin ont été occupés par 7000 personnes en faveur de la fermeture de Fessenheim. En conjonction avec la manifestation "FukuChiNon !" pour une Loire sans nucléaire, nous avons révélé une série de dysfonctionnements scandaleux à la centrale de Chinon, constituant autant d’infractions contre lesquelles nous avons porté plainte.

Ces derniers mois, nous nous sommes plus particulièrement concentrés sur la problématique des transports de matières radioactives, qui sillonnent la France par milliers chaque année ! Un patient travail d’enquête nous a permis de révéler que la France se livre à un véritable trafic de matières radioactives avec la Suède et l’Allemagne. Et nous mettons progressivement en place un réseau de vigies pour identifier et suivre ces transports très discrets...

En appui de la mobilisation locale contre la poubelle de Bure

Nous continuons bien sûr à apporter un soutien concret aux collectifs locaux mobilisés pour faire échouer le projet de gigantesque poubelle nucléaire à Bure. Cela passe notamment par le relai des actions menées localement et de la campagne nationale "Bure 365", la diffusion de la brochure "Bure : stop !", le soutien dans la durée au chantier de la Maison de la Résistance à Bure, une procédure en justice contre l’ANDRA pour ses mensonges et sa dissimulation du potentiel géothermique de Bure, etc.

Le nucléaire militaire ? Ne lui fichons pas la... paix !

En partenariat avec les groupes actifs contre le nucléaire militaire, nous avons impulsé une dynamique de mobilisation du 6 au 9 août, dates des funestes bombardements atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Des actions variées ont eu lieu dans plusieurs régions : jeûnes, actions de désobéissance civile, cérémonies de commémoration, marches... et le déploiement d’une écharpe rose de 70 mètres de long ! Ces mobilisations ont également permis de renforcer les liens avec les militant-e-s du Royaume-Uni, de Polynésie et d’Allemagne.

La guérilla juridique continue de remporter des succès

Nous portons de plus en plus d’affaires devant la justice, souvent en lien direct avec nos objectifs de campagne. Actuellement, nous avons plus d’une trentaine de dossiers en cours, et nous avons obtenu pas moins de six condamnations en 2013 et 2014. En parallèle, nous continuons de développer notre réseau citoyen de surveillance des installations nucléaires... Plus d’info sur https://www.sortirdunucleaire.org/Juriblog

Informer, mobiliser, soutenir... d’autres points forts à noter

Le Réseau apporte un soutien multiforme aux groupes locaux qui sollicitent la fédération. Ce soutien se traduit aussi par le versements de subventions. En augmentation de 30 % par rapport à 2013, elles ont cette année contribué à la concrétisation de 20 projets et événements.

Pour faire passer le message autant que pour fournir des outils de mobilisation et de sensibilisation aux militants, nous proposons de nouveaux articles antinucléaires : de nombreux badges et autocollants, liés à nos thématiques de campagne ; la clé USB "Nucléaire Stop !" envoyée avec plusieurs vidéos antinucléaires ; le T-shirt "Nucléaire Stop !" pour se faire au quotidien le porte-parole de notre message près de chez vous ; la nouvelle carte du nucléaire pastichant l’univers d’Astérix, "La Gaule sous occupation nucléaire" (voir p.35) ; et d’autres encore à découvrir sur https://boutique.sortirdunucleaire.org

La revue trimestrielle est diffusée auprès de 15000 personnes. Notre newsletter mensuelle compte plus de 120000 abonné-e-s, tandis que plus de 34000 personnes nous suivent sur Facebook et plus de 5500 sur Twitter. Visités chaque jour par plusieurs milliers d’internautes, notre site web est en train d’achever sa mue : d’ici fin 2014, c’est une toute nouvelle formule, plus pratique et plus esthétique, que vous allez retrouver en ligne à l’adresse www.sortirdunucleaire.org !

Aïe, les deux pages sont déjà finies... nous n’avons vraiment pas pu parler de tout ! Bien sûr, tout ce travail n’est possible que grâce à l’implication quotidienne de centaines de bénévoles, dont les administrateurs du Réseau, et des 15 salarié-e-s de l’association... et grâce à votre soutien ! Alors, mille mercis pour votre engagement à nos côtés !

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