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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Les économies d’électricité, c’est possible !




Nucléaire rime avec gaspillage !



C’est l’hiver, la saison des frimas, des lumières qui s’allument dès la fin de l’après-midi… et des discours alarmistes sur les pénuries d’électricité à venir. Les températures étant peu rigoureuses cette année, ces derniers nous ont été épargnés pour l’instant, mais nulle doute qu’ils réapparaîtront dès la prochaine vague de froid.

Chaque année, il est question de tensions sur le réseau électrique [1], de black-out en perspective pour la Bretagne ou la Provence et d’une hausse inéluctable de la consommation d’électricité - qu’il n’est pas question de critiquer sous peine d’être accusé de vouloir remettre en question notre confort ! Et les défenseurs du nucléaire de conclure immanquablement : « Dans ces conditions, qui oserait fermer des réacteurs ? Veut-on nous condamner au retour à la bougie ? ».

Depuis 2011, de nouveaux couplets ont été ajoutés à la complainte. « Comment ferons-nous cet hiver maintenant que les Allemands, ces égoïstes, ont fermé la moitié de leurs centrales nucléaires ? » [2], « Si des centrales sont fermées en France suite à des décisions électorales, comment allons-nous nous chauffer ? ».

Il est sidérant de constater comment les défenseurs de l’atome parviennent à présenter les problèmes à l’envers… En effet, si nous venons à manquer d’électricité cet hiver, il serait stupide de s’en prendre aux écologistes ou aux Allemands, qui ont bien le droit de prendre des décisions raisonnables en se passant d’une technologie aux risques tant de fois démontrés. Regardons plutôt en face l’absurdité de notre système énergétique nucléarisé.

Pourquoi, au lieu de miser sur les économies d’énergie, avoir parié sur le tout-électrique ?

Pourquoi sommes-nous le seul pays en Europe à promouvoir le chauffage électrique, une option aussi chère qu’inefficace, qui prend des millions de Français au piège de la précarité énergétique, et qui n’a été développé que pour écouler la surproduction d’électricité nucléaire ? Comment peut-on d’ailleurs prétendre que le nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre alors que le pic de consommation généré par les millions de convecteurs français propulse nos émissions de CO2 vers le haut [3] ?

Pourquoi n’investissons-nous pas dans la rénovation des bâtiments, au lieu d’engloutir des dizaines de milliards d’euros pour rafistoler pour dix ans de plus des centrales largement en âge de partir à la retraite ?

Enfin, n’y a-t-il pas une contradiction énorme à inciter les citoyens à prôner les « petits gestes » auprès des citoyens tout en donnant le feu vert à la gabegie des plus gros consommateurs ? C’est bien joli de demander à Mme Durand d’éteindre la lumière en sortant de chez elle… mais dans le même temps, on autorise le fonctionnement en permanence de panneaux publicitaires vidéos, qui consomment autant que deux à trois familles [4] ; on laisse allumées les néons géants des grandes surfaces, et les éclairages des magasins la nuit, à des heures où plus personne ne fait ses courses ! Certes, on a pu observer un petit pas en avant cette année : à partir du 1er juillet 2012, toutes les enseignes commerciales devront être éteintes entre 1 h et 6 h du matin. Mais il reste du chemin à faire !

Alors, pour dire non au gaspillage énergétique, pour accélérer la prise de conscience sur les économies d’énergie, et montrer que la sortie du nucléaire est possible, allons faire notre « petit geste » à nous : cet hiver, allons éteindre les néons !

> Participez à l’action

Le saviez-vous ?

  • Les Français paient certes l’électricité 25 % moins cher que leurs voisins allemands (notamment grâce aux subventions cachées dont bénéficie le nucléaire depuis plus de 40 ans)… mais ils en consomment 1,4 fois plus, alors même que l’Allemagne est plus industrialisée !
  • La consommation du chauffage électrique en France représente l’équivalent de 10 réacteurs nucléaires.
  • Selon le cabinet Enertech, il est possible d’économiser immédiatement 30 % d’énergie sur la consommation des bâtiments grâce à des mesures très simples, comme éteindre tous les équipements qui ne devraient pas fonctionner la nuit et le week-end.
  • Malgré la fermeture de 47 réacteurs nucléaires suite à la catastrophe de Fukushima, le Japon n’est pas plongé dans le noir : la mise en œuvre de mesures simples a permis de réduire le pic de consommation d’électricité de 18 % !

Notes

[1En période hivernale, chaque degré en-dessous des normales saisonnières nécessite en effet un appel de puissance sur le réseau électrique de 2300 MW, soit deux réacteurs nucléaires !

[2Il est d’ailleurs amusant de constater que ce sont les mêmes personnes qui affirment haut et fort que nous sommes énergétiquement indépendants grâce au nucléaire !

[3Selon les calculs de l’ADEME et de RTE, chaque KWh consacré au chauffage électrique correspond à l’émission de 500 à 600 g de CO2. Brûler directement du gaz pour se chauffer émettrait 2 à 3 fois moins… et isoler correctement les bâtiments encore moins.
ADEME & RTE, Le contenu en CO2 du kWh électrique : Avantages comparés du contenu marginal et du contenu par usages sur la base del’historique, octobre 2007

C’est l’hiver, la saison des frimas, des lumières qui s’allument dès la fin de l’après-midi… et des discours alarmistes sur les pénuries d’électricité à venir. Les températures étant peu rigoureuses cette année, ces derniers nous ont été épargnés pour l’instant, mais nulle doute qu’ils réapparaîtront dès la prochaine vague de froid.

Chaque année, il est question de tensions sur le réseau électrique [1], de black-out en perspective pour la Bretagne ou la Provence et d’une hausse inéluctable de la consommation d’électricité - qu’il n’est pas question de critiquer sous peine d’être accusé de vouloir remettre en question notre confort ! Et les défenseurs du nucléaire de conclure immanquablement : « Dans ces conditions, qui oserait fermer des réacteurs ? Veut-on nous condamner au retour à la bougie ? ».

Depuis 2011, de nouveaux couplets ont été ajoutés à la complainte. « Comment ferons-nous cet hiver maintenant que les Allemands, ces égoïstes, ont fermé la moitié de leurs centrales nucléaires ? » [2], « Si des centrales sont fermées en France suite à des décisions électorales, comment allons-nous nous chauffer ? ».

Il est sidérant de constater comment les défenseurs de l’atome parviennent à présenter les problèmes à l’envers… En effet, si nous venons à manquer d’électricité cet hiver, il serait stupide de s’en prendre aux écologistes ou aux Allemands, qui ont bien le droit de prendre des décisions raisonnables en se passant d’une technologie aux risques tant de fois démontrés. Regardons plutôt en face l’absurdité de notre système énergétique nucléarisé.

Pourquoi, au lieu de miser sur les économies d’énergie, avoir parié sur le tout-électrique ?

Pourquoi sommes-nous le seul pays en Europe à promouvoir le chauffage électrique, une option aussi chère qu’inefficace, qui prend des millions de Français au piège de la précarité énergétique, et qui n’a été développé que pour écouler la surproduction d’électricité nucléaire ? Comment peut-on d’ailleurs prétendre que le nucléaire n’émet pas de gaz à effet de serre alors que le pic de consommation généré par les millions de convecteurs français propulse nos émissions de CO2 vers le haut [3] ?

Pourquoi n’investissons-nous pas dans la rénovation des bâtiments, au lieu d’engloutir des dizaines de milliards d’euros pour rafistoler pour dix ans de plus des centrales largement en âge de partir à la retraite ?

Enfin, n’y a-t-il pas une contradiction énorme à inciter les citoyens à prôner les « petits gestes » auprès des citoyens tout en donnant le feu vert à la gabegie des plus gros consommateurs ? C’est bien joli de demander à Mme Durand d’éteindre la lumière en sortant de chez elle… mais dans le même temps, on autorise le fonctionnement en permanence de panneaux publicitaires vidéos, qui consomment autant que deux à trois familles [4] ; on laisse allumées les néons géants des grandes surfaces, et les éclairages des magasins la nuit, à des heures où plus personne ne fait ses courses ! Certes, on a pu observer un petit pas en avant cette année : à partir du 1er juillet 2012, toutes les enseignes commerciales devront être éteintes entre 1 h et 6 h du matin. Mais il reste du chemin à faire !

Alors, pour dire non au gaspillage énergétique, pour accélérer la prise de conscience sur les économies d’énergie, et montrer que la sortie du nucléaire est possible, allons faire notre « petit geste » à nous : cet hiver, allons éteindre les néons !

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  • Les Français paient certes l’électricité 25 % moins cher que leurs voisins allemands (notamment grâce aux subventions cachées dont bénéficie le nucléaire depuis plus de 40 ans)… mais ils en consomment 1,4 fois plus, alors même que l’Allemagne est plus industrialisée !
  • La consommation du chauffage électrique en France représente l’équivalent de 10 réacteurs nucléaires.
  • Selon le cabinet Enertech, il est possible d’économiser immédiatement 30 % d’énergie sur la consommation des bâtiments grâce à des mesures très simples, comme éteindre tous les équipements qui ne devraient pas fonctionner la nuit et le week-end.
  • Malgré la fermeture de 47 réacteurs nucléaires suite à la catastrophe de Fukushima, le Japon n’est pas plongé dans le noir : la mise en œuvre de mesures simples a permis de réduire le pic de consommation d’électricité de 18 % !


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