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Saint Maur - Bondoufle

Origine de la contamination radioactive

Article publié le 16 décembre 2010



La pollution radioactive a été provoquée par un tamis contaminé au tritium, objet provenant du centre du CEA de Valduc (Côte-d’or), où l’on fabrique les bombes atomiques. Ce tamis, qui sert à filtrer le tritium, se trouvait dans les locaux de deux prestataires du CEA, l’entreprise "Étude et Diffusion" à Bondoufle (Essonne), puis l’entreprise "2M Process", installée à Saint-Maur-des-Fossés.



Cette contamination aux conséquences très graves est encore inexplicable. Un stagiaire aurait fait une erreur lors d’un inventaire, répertoriant comme neuf du matériel usagé.

Le CEA croyait donc qu’il s’agissait d’un tamis inoffensif lorsqu’il l’a envoyé à ses prestataires. Ces derniers ignoraient tout de la radioactivité de l’objet.

Les salariés, clients, visiteurs, riverains ont été contaminés sans qu’il soit possible de savoir combien de personnes sont concernées, ni quelles doses ont été réellement reçues par les personnes de passage.

Comment un tel enchaînement de dysfonctionnements, mettant en danger la population et les prestataires du CEA depuis 9 mois, a-t-il été possible ?

À Saint-Maur, la contamination de cinq personnes vivant à proximité immédiate est déjà avérée. À 200 mètres de la source de contamination se trouve le collège Camille Pissarro, qui accueille des centaines d’adolescents.

À l’entrée des locaux de l’entreprise 2M Process, la contamination en tritium est 100 fois supérieure à celle que l’on mesure autour des installations nucléaires les plus polluantes. Les autorités sanitaires, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la Direction Générale de la Santé (DGS) tentent activement de banaliser cette pollution scandaleuse.

Selon l’IRSN, les niveaux de doses de tritium inhalées par les riverains contaminés « sont inférieurs à la dose reçue en une heure à bord d’un avion à 10.000 mètres d’altitude » mais en juillet dernier, le même institut s’interrogeait, dans une synthèse d’études, sur le tritium et « les lacunes de connaissances sur ses effets sanitaires et environnementaux ». L’IRSN demandait dans le même document « une évaluation, dans des conditions réalistes d’exposition, des effets biologiques et sanitaires du tritium sur les organismes vivants ».

Cette contamination aux conséquences très graves est encore inexplicable. Un stagiaire aurait fait une erreur lors d’un inventaire, répertoriant comme neuf du matériel usagé.

Le CEA croyait donc qu’il s’agissait d’un tamis inoffensif lorsqu’il l’a envoyé à ses prestataires. Ces derniers ignoraient tout de la radioactivité de l’objet.

Les salariés, clients, visiteurs, riverains ont été contaminés sans qu’il soit possible de savoir combien de personnes sont concernées, ni quelles doses ont été réellement reçues par les personnes de passage.

Comment un tel enchaînement de dysfonctionnements, mettant en danger la population et les prestataires du CEA depuis 9 mois, a-t-il été possible ?

À Saint-Maur, la contamination de cinq personnes vivant à proximité immédiate est déjà avérée. À 200 mètres de la source de contamination se trouve le collège Camille Pissarro, qui accueille des centaines d’adolescents.

À l’entrée des locaux de l’entreprise 2M Process, la contamination en tritium est 100 fois supérieure à celle que l’on mesure autour des installations nucléaires les plus polluantes. Les autorités sanitaires, l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et la Direction Générale de la Santé (DGS) tentent activement de banaliser cette pollution scandaleuse.

Selon l’IRSN, les niveaux de doses de tritium inhalées par les riverains contaminés « sont inférieurs à la dose reçue en une heure à bord d’un avion à 10.000 mètres d’altitude » mais en juillet dernier, le même institut s’interrogeait, dans une synthèse d’études, sur le tritium et « les lacunes de connaissances sur ses effets sanitaires et environnementaux ». L’IRSN demandait dans le même document « une évaluation, dans des conditions réalistes d’exposition, des effets biologiques et sanitaires du tritium sur les organismes vivants ».



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