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Nucléaire : l'acharnement à ne pas voir
L'Arbresle (69610) - Rhône-Alpes
Vendredi 11 mars 2022 / Vendredi 11 mars 2022
Lieu : Rond-point de la libération (vers Sain Bel) - L'Arbresle (69610)
Pour rappeler les conséquences considérables d'un accident nucléaire, des citoyens seront présents silencieusement sur le rond-point de L'Arbresle le vendredi 11 mars entre 17h et 19h, date anniversaire de la catastrophe qui s'est abattue sur le Japon et ses réacteurs nucléaires à Fukushima.Vous êtes invitées à les rejoindre avec vos pancartes.Le communiqué ci-dessous est un appel à sortir de cette production d'électricité nucléaire pour construire une transition énergétique fiable dans la durée.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Nucléaire : l'acharnement à ne pas voir
Pendant que des marches climat se préparent dans toute la France, la majorité des candidats à l'élection présidentielle s'acharne sur un programme nucléaire, oubliant l'urgence de la transition énergétique. Cette fuite en avant révèle un aveuglement fanatique dans une technologie qui coûte déjà des milliards d'euros en problèmes à résoudre. Déchets radioactifs, vieillissement et démantèlement des installations, incidents et accidents à répétitions, pollutions cachées dans l'environnement sont des réalités récurrentes qui pourraient se transformer en catastrophe radioactive comme l'a connue le Japon avec Fukushima. Ces sommes investies pour maintenir l'illusion d'un nucléaire indépendant hypothèqueront tous les efforts engagés par les élus locaux et les citoyens dans la transition énergétique. Nos députés se font l’apôtre d'une énergie qui n'est pas propre, font croire à la fiabilité de cette technologie en cachant ses véritables risques et ses déchets radioactifs.
La fuite en avant des fanas du nucléaire
Miser sur de nouveaux réacteurs, susceptibles de connaître des malfaçons, des retards importants et des surcoûts, est la plus sûre manière de rater nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Il est d’autant plus révoltant d'entendre le député Thomas Gassilloud mettre en avant une relance du nucléaire comme la mesure phare de lutte contre le changement climatique, sans aucune planification réaliste et réalisable à l’appui. Le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville est un fiasco. Le coût initial est multiplié par 5. D'autres réacteurs EPR sont en prévision comme au Bugey à quelques dizaines de kilomètres des Monts du Lyonnais alors que le réchauffement climatique va réduire le débit des fleuves et compliquer le refroidissement de ces réacteurs.
Le SMR est un réacteur de petite taille présenté comme un joujou révolutionnaire des fanas du nucléaire. Ils cachent la faillite d'un système énergétique qui coûtera des milliards d'euros aux générations futures. C’est un gouffre financier et une aberration écologique de propager la dissémination de ces technologies sans aucun retour d’expérience.
L'indépendance du nucléaire est un slogan mensonger. L'uranium est importé et dépend de la stabilité des échanges internationaux. Présenter le nucléaire comme la solution magique pour sauver le climat est un discours démagogique qui fait perdurer une technologie dangereuse, polluante et productrice de déchets ingérables. Le bon sens exigerait de s’arrêter là et d’engager maintenant une transition énergétique sans nucléaire. Le Réseau de Transport de Electricité (RTE) a d'ailleurs présenté la trajectoire d’un système 100 % renouvelable sans rupture d’approvisionnement et en compatibilité avec les objectifs climatiques.Des territoires et des citoyens qui s'engagent
Préférant prôner la solution coûteuse du nucléaire, nos députés locaux s'affichent d'un côté pour la transition énergétique mais de l'autre dévalorisent les investissements des habitants de l'ouest lyonnais dans les énergies renouvelables et la sobriété énergétique. Ce double discours démagogique témoigne d'un manque de courage pour expliquer aux instances de l'Etat que les adaptations au changement climatique se jouent à l'échelle locale.La transition énergétique a commencé dans les territoires et avec les citoyens. Les communautés de communes sont un exemple par les démarches de territoire à énergie positive. La sobriété énergétique a commencé par l'extinction nocturne des éclairages publics, la mise en œuvre de conseils gratuits pour aider à la baisse des consommation de chauffage, la formation des artisans à la rénovation énergétique des logements. L’engagement des communes dans l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux et celui des habitants dans les coopératives d'investissement (Monts énergies, CEVIVAL, CVPM, CEVIDOREES, Energies partagées, Solarcoop...) sont autant d'exemples qui s'ajoutent et se complètent.
Plusieurs consommateurs ont aussi fait le choix d'une électricité 100% renouvelable avec la coopérative Enercoop qui est le seul fournisseur à détenir le label Vertvolt sans nucléaire.Des solutions pragmatiques et mesurables existent et demandent à se développer. Elles sont présentées dans le scénario Négawatt réalisé par des énergéticiens indépendants depuis 2001. Nos députés devraient faire confiance aux citoyens et les aider davantage dans la transition énergétique sur leur territoire car le nucléaire ne sauvera pas le climat, et nous n'avons pas besoin d'un Fukushima sur le Rhône madame la députée Serre et monsieur le député Gassilloud.Signataires : Ruche de l’écologie, Rhône-Alpes sans nucléaire, Graines d’écologie, Stop Bugey, Altern'info, et d'autres en cours de signature...
Contact organisation :
ruchedelecologie@laposte.net
Pour rappeler les conséquences considérables d'un accident nucléaire, des citoyens seront présents silencieusement sur le rond-point de L'Arbresle le vendredi 11 mars entre 17h et 19h, date anniversaire de la catastrophe qui s'est abattue sur le Japon et ses réacteurs nucléaires à Fukushima.Vous êtes invitées à les rejoindre avec vos pancartes.Le communiqué ci-dessous est un appel à sortir de cette production d'électricité nucléaire pour construire une transition énergétique fiable dans la durée.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Nucléaire : l'acharnement à ne pas voir
Pendant que des marches climat se préparent dans toute la France, la majorité des candidats à l'élection présidentielle s'acharne sur un programme nucléaire, oubliant l'urgence de la transition énergétique. Cette fuite en avant révèle un aveuglement fanatique dans une technologie qui coûte déjà des milliards d'euros en problèmes à résoudre. Déchets radioactifs, vieillissement et démantèlement des installations, incidents et accidents à répétitions, pollutions cachées dans l'environnement sont des réalités récurrentes qui pourraient se transformer en catastrophe radioactive comme l'a connue le Japon avec Fukushima. Ces sommes investies pour maintenir l'illusion d'un nucléaire indépendant hypothèqueront tous les efforts engagés par les élus locaux et les citoyens dans la transition énergétique. Nos députés se font l’apôtre d'une énergie qui n'est pas propre, font croire à la fiabilité de cette technologie en cachant ses véritables risques et ses déchets radioactifs.
La fuite en avant des fanas du nucléaire
Miser sur de nouveaux réacteurs, susceptibles de connaître des malfaçons, des retards importants et des surcoûts, est la plus sûre manière de rater nos objectifs de réduction des gaz à effet de serre. Il est d’autant plus révoltant d'entendre le député Thomas Gassilloud mettre en avant une relance du nucléaire comme la mesure phare de lutte contre le changement climatique, sans aucune planification réaliste et réalisable à l’appui. Le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville est un fiasco. Le coût initial est multiplié par 5. D'autres réacteurs EPR sont en prévision comme au Bugey à quelques dizaines de kilomètres des Monts du Lyonnais alors que le réchauffement climatique va réduire le débit des fleuves et compliquer le refroidissement de ces réacteurs.
Le SMR est un réacteur de petite taille présenté comme un joujou révolutionnaire des fanas du nucléaire. Ils cachent la faillite d'un système énergétique qui coûtera des milliards d'euros aux générations futures. C’est un gouffre financier et une aberration écologique de propager la dissémination de ces technologies sans aucun retour d’expérience.
L'indépendance du nucléaire est un slogan mensonger. L'uranium est importé et dépend de la stabilité des échanges internationaux. Présenter le nucléaire comme la solution magique pour sauver le climat est un discours démagogique qui fait perdurer une technologie dangereuse, polluante et productrice de déchets ingérables. Le bon sens exigerait de s’arrêter là et d’engager maintenant une transition énergétique sans nucléaire. Le Réseau de Transport de Electricité (RTE) a d'ailleurs présenté la trajectoire d’un système 100 % renouvelable sans rupture d’approvisionnement et en compatibilité avec les objectifs climatiques.Des territoires et des citoyens qui s'engagent
Préférant prôner la solution coûteuse du nucléaire, nos députés locaux s'affichent d'un côté pour la transition énergétique mais de l'autre dévalorisent les investissements des habitants de l'ouest lyonnais dans les énergies renouvelables et la sobriété énergétique. Ce double discours démagogique témoigne d'un manque de courage pour expliquer aux instances de l'Etat que les adaptations au changement climatique se jouent à l'échelle locale.La transition énergétique a commencé dans les territoires et avec les citoyens. Les communautés de communes sont un exemple par les démarches de territoire à énergie positive. La sobriété énergétique a commencé par l'extinction nocturne des éclairages publics, la mise en œuvre de conseils gratuits pour aider à la baisse des consommation de chauffage, la formation des artisans à la rénovation énergétique des logements. L’engagement des communes dans l'installation de panneaux photovoltaïques sur les bâtiments communaux et celui des habitants dans les coopératives d'investissement (Monts énergies, CEVIVAL, CVPM, CEVIDOREES, Energies partagées, Solarcoop...) sont autant d'exemples qui s'ajoutent et se complètent.
Plusieurs consommateurs ont aussi fait le choix d'une électricité 100% renouvelable avec la coopérative Enercoop qui est le seul fournisseur à détenir le label Vertvolt sans nucléaire.Des solutions pragmatiques et mesurables existent et demandent à se développer. Elles sont présentées dans le scénario Négawatt réalisé par des énergéticiens indépendants depuis 2001. Nos députés devraient faire confiance aux citoyens et les aider davantage dans la transition énergétique sur leur territoire car le nucléaire ne sauvera pas le climat, et nous n'avons pas besoin d'un Fukushima sur le Rhône madame la députée Serre et monsieur le député Gassilloud.Signataires : Ruche de l’écologie, Rhône-Alpes sans nucléaire, Graines d’écologie, Stop Bugey, Altern'info, et d'autres en cours de signature...
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