Nucléaire - Retard de un an de l’EPR finlandais : c’est l’argent public français qui va être mis à contribution
Communiqué du 11 juillet 2006
En effet, la Coface a apporté une garantie de 610 millions d’euros
Il faut annuler au plus vite l’EPR français car il sera aussi un flop
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige que toute la vérité soit faite sur les conséquences financières, pour les contribuables français, de la nouvelle déroute de l’industrie nucléaire hexagonale. Une enquête de la Cour des comptes et une enquête parlementaire semblent pour le moins nécessaires.
Après le flop retentissant de Superphénix (10 milliards d’euros gaspillés), c’est l’EPR, nouveau "fleuron" de l’atome français, qui est aujourd’hui au plus mal. Ainsi, le chantier de l’EPR finlandais accuse à ce jour un an de retard. Ce sera certainement bien plus au bout du compte, à moins que ce réacteur ne soit jamais achevé (ce qui serait la meilleure solution).
Hélas, dans tous les cas, c’est bel et bien l’argent public français qui va être mis à contribution. En effet, la COFACE (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) organisme français d’aide à l’exportation, a garanti l’EPR finlandais à hauteur de 610 millions d’euros.
(Cf : www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf )
Habituellement, la COFACE garantit les risques à l’exportation vers des pays potentiellement insolvables. En l’occurrence, c’est le nucléaire français qui est défaillant, ce qui n’est une surprise pour personne. Ce flop était certainement prévu par les autorités françaises puisque la COFACE avait été réquisitionnée.
Il faut aussi rappeler que la Fédération européenne des énergies renouvelables (EREF) a déposé à Bruxelles, le 14 décembre 2004, une plainte contre les aides publiques dissimulées dont bénéficie l’EPR au détriment des énergies propres.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette triste affaire est un sérieux avertissement pour la France elle-même : il vaudrait mieux annuler au plus vite la construction de l’EPR français (prévu à Flamanville) qui ne manquerait pas, lui-aussi, d’être un véritable flop.
Réseau "Sortir du nucléaire"
Alain Rivat : 06.67.67.27.74
Stéphane Lhomme : 06.64.100.333
En effet, la Coface a apporté une garantie de 610 millions d’euros
Il faut annuler au plus vite l’EPR français car il sera aussi un flop
Le Réseau "Sortir du nucléaire" exige que toute la vérité soit faite sur les conséquences financières, pour les contribuables français, de la nouvelle déroute de l’industrie nucléaire hexagonale. Une enquête de la Cour des comptes et une enquête parlementaire semblent pour le moins nécessaires.
Après le flop retentissant de Superphénix (10 milliards d’euros gaspillés), c’est l’EPR, nouveau "fleuron" de l’atome français, qui est aujourd’hui au plus mal. Ainsi, le chantier de l’EPR finlandais accuse à ce jour un an de retard. Ce sera certainement bien plus au bout du compte, à moins que ce réacteur ne soit jamais achevé (ce qui serait la meilleure solution).
Hélas, dans tous les cas, c’est bel et bien l’argent public français qui va être mis à contribution. En effet, la COFACE (Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur) organisme français d’aide à l’exportation, a garanti l’EPR finlandais à hauteur de 610 millions d’euros.
(Cf : www.coface.fr/_docs/gc2_04.pdf )
Habituellement, la COFACE garantit les risques à l’exportation vers des pays potentiellement insolvables. En l’occurrence, c’est le nucléaire français qui est défaillant, ce qui n’est une surprise pour personne. Ce flop était certainement prévu par les autorités françaises puisque la COFACE avait été réquisitionnée.
Il faut aussi rappeler que la Fédération européenne des énergies renouvelables (EREF) a déposé à Bruxelles, le 14 décembre 2004, une plainte contre les aides publiques dissimulées dont bénéficie l’EPR au détriment des énergies propres.
Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", cette triste affaire est un sérieux avertissement pour la France elle-même : il vaudrait mieux annuler au plus vite la construction de l’EPR français (prévu à Flamanville) qui ne manquerait pas, lui-aussi, d’être un véritable flop.
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