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Fukushima, suivi de la catastrophe - Archives 2011-2015

Point sur la situation

Article publié le 26 mars 2011



Catastrophe nucléaire au Japon :
3 réacteurs nucléaires et 5 piscines de combustible usé sans systèmes de refroidissement depuis 15 jours.

Point sur la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi le 26.03.11

  • Dans les réacteurs n°1 et 3, on a commencé à injecter de l’eau fraîche, pour éviter les problèmes liés à l’eau de mer : le sel corrode les tuyauteries, et se dépose en une croûte qui entrave le refroidissement du combustible [1] De l’eau de mer est injectée dans les piscines des réacteurs 2, 3 et 4.
  • D’importantes flaques d’eau hautement radioactive se sont formées dans les réacteurs 1, 2, 3 et 4. Dans les flaques du réacteur n°3, on détecte une activité de
    3 900 000 Bq/cm3, soit 10 000 fois le niveau de radioactivité normal de l’eau dans un réacteur en opération [2]. Ces flaques hautement dangereuses, qui entravent les opérations, constituent vraisemblablement un inquiétant symptôme de la dégradation des cuves, bien que certains estiment que cette eau pourrait venir de certains éléments de tuyauterie corrodés par l’utilisation massive de l’eau de mer [3] . Une brèche dans la cuve du réacteur n°3, qui utilisait du combustible MOX à base de plutonium, aurait des conséquences dramatiques.
  •  Trois travailleurs ont été blessés hier, dont deux gravement irradiés. Pendant deux heures, ils ont piétiné dans des flaques d’eau hautement radioactive sans bottes de protection adéquates, et ont ainsi reçu une dose de 2 à 6 sieverts au-dessous des chevilles [4]. La dose de 1 sievert est considérée comme létale à court terme.
  • Le gouvernement a invité les populations situées dans un rayon entre 20 et 30 kilomètres de la centrale de Fukushima Daiichi à partir de manière volontaire [5] ; un signe qu’il ne met plus guère d’espoir dans un rétablissement de la situation...
  • Par ailleurs, plusieurs experts ont alerté sur des niveaux de radioactivité extrêmement importants : à Iitate, un village situé à 40 km de Fukushima, on relève la présence de Césium 137, à hauteur de 3 260 000 Bq/m2. Tout en relevant le manque d’informations, le Professeur Hiroaki Koide, de l’Université de Kyoto, rappelle qu’à Tchernobyl, les endroits où la contamination dépassait 550 000 Bq/m2 ont été évacués, et préconise l’instauration de zones non habitables administrées par l’Etat [6].
  • L’AIEA a mesuré la présence de Césium 137 et d’iode 131 dans l’eau de mer à 30 km de la centrale [7].
  • A Tokyo, avec 51 Becquerels/kg d’iode 131, l’eau serait à nouveau potable pour les nouveaux-nés... en revanche, dans la préfecture d’Ibaraki, au Sud de Fukushima, les concentrations d’iode 131 dépassent les limites autorisées, atteignant jusqu’à 229,6 Bq/kg à Hitachi [8]. L’analyse de la radioactivité de l’eau continue : de l’iode 131 a été détecté dans 13 préfectures sur 47 et du césium 137 dans 6 préfectures [9].
  • Les agences de l’ONU (AIEA, OMS…) se sont réunies ce vendredi 25 mars pour évoquer la catastrophe japonaise.


Catastrophe nucléaire au Japon :
3 réacteurs nucléaires et 5 piscines de combustible usé sans systèmes de refroidissement depuis 15 jours.

Point sur la catastrophe nucléaire à la centrale de Fukushima Daiichi le 26.03.11

  • Dans les réacteurs n°1 et 3, on a commencé à injecter de l’eau fraîche, pour éviter les problèmes liés à l’eau de mer : le sel corrode les tuyauteries, et se dépose en une croûte qui entrave le refroidissement du combustible [1] De l’eau de mer est injectée dans les piscines des réacteurs 2, 3 et 4.
  • D’importantes flaques d’eau hautement radioactive se sont formées dans les réacteurs 1, 2, 3 et 4. Dans les flaques du réacteur n°3, on détecte une activité de
    3 900 000 Bq/cm3, soit 10 000 fois le niveau de radioactivité normal de l’eau dans un réacteur en opération [2]. Ces flaques hautement dangereuses, qui entravent les opérations, constituent vraisemblablement un inquiétant symptôme de la dégradation des cuves, bien que certains estiment que cette eau pourrait venir de certains éléments de tuyauterie corrodés par l’utilisation massive de l’eau de mer [3] . Une brèche dans la cuve du réacteur n°3, qui utilisait du combustible MOX à base de plutonium, aurait des conséquences dramatiques.
  •  Trois travailleurs ont été blessés hier, dont deux gravement irradiés. Pendant deux heures, ils ont piétiné dans des flaques d’eau hautement radioactive sans bottes de protection adéquates, et ont ainsi reçu une dose de 2 à 6 sieverts au-dessous des chevilles [4]. La dose de 1 sievert est considérée comme létale à court terme.
  • Le gouvernement a invité les populations situées dans un rayon entre 20 et 30 kilomètres de la centrale de Fukushima Daiichi à partir de manière volontaire [5] ; un signe qu’il ne met plus guère d’espoir dans un rétablissement de la situation...
  • Par ailleurs, plusieurs experts ont alerté sur des niveaux de radioactivité extrêmement importants : à Iitate, un village situé à 40 km de Fukushima, on relève la présence de Césium 137, à hauteur de 3 260 000 Bq/m2. Tout en relevant le manque d’informations, le Professeur Hiroaki Koide, de l’Université de Kyoto, rappelle qu’à Tchernobyl, les endroits où la contamination dépassait 550 000 Bq/m2 ont été évacués, et préconise l’instauration de zones non habitables administrées par l’Etat [6].
  • L’AIEA a mesuré la présence de Césium 137 et d’iode 131 dans l’eau de mer à 30 km de la centrale [7].
  • A Tokyo, avec 51 Becquerels/kg d’iode 131, l’eau serait à nouveau potable pour les nouveaux-nés... en revanche, dans la préfecture d’Ibaraki, au Sud de Fukushima, les concentrations d’iode 131 dépassent les limites autorisées, atteignant jusqu’à 229,6 Bq/kg à Hitachi [8]. L’analyse de la radioactivité de l’eau continue : de l’iode 131 a été détecté dans 13 préfectures sur 47 et du césium 137 dans 6 préfectures [9].
  • Les agences de l’ONU (AIEA, OMS…) se sont réunies ce vendredi 25 mars pour évoquer la catastrophe japonaise.




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