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Nos communiqués de presse

Communiqué commun de l’association .ausgestrahlt et du Réseau "Sortir du nucléaire"

Notre revendication franco-allemande : pas de greenwashing pour le nucléaire dans la taxonomie européenne !

En visite en France, Olaf Scholz ne doit pas céder à Emmanuel Macron !

Communiqué du 9 décembre 2021



Alors que le chancelier allemand nouvellement élu, Olaf Scholz, va effectuer sa visite inaugurale à Emmanuel Macron à Paris, Charlotte Mijeon du réseau "Sortir du nucléaire" et Armin Simon de l’organisation antinucléaire allemande .ausgestrahlt, réaffirment que l’Allemagne doit maintenir son veto sur l’inclusion du nucléaire dans la taxonomie. Il ne doit pas y avoir d’accord franco-allemand pour y intégrer le nucléaire et le gaz fossile.



« L’énergie nucléaire n’est ni durable ni une ’technologie de transition’ vers les énergies renouvelables. Quiconque n’a pas encore oublié Fukushima et Tchernobyl peut le voir. Nous exhortons Olaf Scholz à ne pas céder à la pression de Macron. Scholz doit clairement rejeter la demande de Macron d’inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE pour les investissements durables et maintenir son veto contre tout label vert pour l’énergie nucléaire. Il ne doit pas s’impliquer dans un accord franco-allemand intégrant le nucléaire et le gaz fossile. »

Charlotte Mijeon poursuit : « La diplomatie atomique de la France nous fait honte. La politique nucléaire française nous mène dans l’impasse, les acteurs de l’industrie nucléaire sont désespérément surendettés ; désormais, les pires manœuvres de lobbying [1] sont utilisées pour reverdir son image et ainsi l’aider à obtenir de l’argent frais. La France est même allée jusqu’à s’allier aux États qui défendent le plus les fossiles pour qu’ils soutiennent en échange l’inclusion du nucléaire. Contrairement au président Macron, les Français ne portent pas le nucléaire dans leur coeur. Au contraire : cette technologie dangereuse et nocive pour l’environnement nous a été imposée, et continue de l’être. Chaque euro investi dans le nucléaire fait défaut à la transition énergétique. Nulle part cela n’est plus évident qu’en France, où le soutien au nucléaire freine massivement les énergies renouvelables depuis des décennies. La construction de nouveaux réacteurs, coûteuse, lente et vulnérable aux aléas et retards, n’est pas la réponse à la crise climatique, mais une perte de temps et d’argent impardonnable. La taxonomie de l’UE ne doit pas encourager cela. »

Armin Simon ajoute : « Céder devant les plans de financement nucléaire de Macron rendrait le gouvernement fédéral rouge-jaune-vert, qui vient d’entrer en fonction, peu fiable dans sa première semaine. L’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE favoriserait la prolongation de la durée de vie des réacteurs à haut risque, voire de nouvelles centrales nucléaires à proximité de l’Allemagne, le tout subventionné par le « Green Deal » de l’UE. En revanche, le nouveau gouvernement s’est engagé dans son accord de coalition à promouvoir la fermeture des réacteurs les plus dangereux à proximité de la frontière et à œuvrer pour que le nucléaire paie lui-même les coûts qu’il occasionne. Inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE irait à l’encontre de tous ces objectifs. »

Contacts presse :

 Armin Simon, .ausgestrahlt, +49 163 8832446

 Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire", +33 664 66 01 23


Notes

[1Voir le rapport Out with Science, In with Lobbysts : Gaz, Nuclear and the EU Taxonomyde l’ONG Reclaim Finance à ce sujet

« L’énergie nucléaire n’est ni durable ni une ’technologie de transition’ vers les énergies renouvelables. Quiconque n’a pas encore oublié Fukushima et Tchernobyl peut le voir. Nous exhortons Olaf Scholz à ne pas céder à la pression de Macron. Scholz doit clairement rejeter la demande de Macron d’inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE pour les investissements durables et maintenir son veto contre tout label vert pour l’énergie nucléaire. Il ne doit pas s’impliquer dans un accord franco-allemand intégrant le nucléaire et le gaz fossile. »

Charlotte Mijeon poursuit : « La diplomatie atomique de la France nous fait honte. La politique nucléaire française nous mène dans l’impasse, les acteurs de l’industrie nucléaire sont désespérément surendettés ; désormais, les pires manœuvres de lobbying [1] sont utilisées pour reverdir son image et ainsi l’aider à obtenir de l’argent frais. La France est même allée jusqu’à s’allier aux États qui défendent le plus les fossiles pour qu’ils soutiennent en échange l’inclusion du nucléaire. Contrairement au président Macron, les Français ne portent pas le nucléaire dans leur coeur. Au contraire : cette technologie dangereuse et nocive pour l’environnement nous a été imposée, et continue de l’être. Chaque euro investi dans le nucléaire fait défaut à la transition énergétique. Nulle part cela n’est plus évident qu’en France, où le soutien au nucléaire freine massivement les énergies renouvelables depuis des décennies. La construction de nouveaux réacteurs, coûteuse, lente et vulnérable aux aléas et retards, n’est pas la réponse à la crise climatique, mais une perte de temps et d’argent impardonnable. La taxonomie de l’UE ne doit pas encourager cela. »

Armin Simon ajoute : « Céder devant les plans de financement nucléaire de Macron rendrait le gouvernement fédéral rouge-jaune-vert, qui vient d’entrer en fonction, peu fiable dans sa première semaine. L’inclusion de l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE favoriserait la prolongation de la durée de vie des réacteurs à haut risque, voire de nouvelles centrales nucléaires à proximité de l’Allemagne, le tout subventionné par le « Green Deal » de l’UE. En revanche, le nouveau gouvernement s’est engagé dans son accord de coalition à promouvoir la fermeture des réacteurs les plus dangereux à proximité de la frontière et à œuvrer pour que le nucléaire paie lui-même les coûts qu’il occasionne. Inclure l’énergie nucléaire dans la taxonomie de l’UE irait à l’encontre de tous ces objectifs. »

Contacts presse :

 Armin Simon, .ausgestrahlt, +49 163 8832446

 Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire", +33 664 66 01 23


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