Dimanche 5 mai 2013, les habitants de la côte Finistère étaient au premier rang pour observer l’échec du sixième essai de lancement du missile M51 dans une zone d’exclusion, à 25 kilomètres au large des côtes.
Le missile, sans sa charge nucléaire, a décollé dans le ciel vers 9h30, mais a été interrompu brutalement dans son ascension en explosant, répandant des débris sur plusieurs dizaines de kilomètres dans l’océan Atlantique.
« Le Vigilant », un des quatre sous-marins français à propulsion nucléaire, était en travaux depuis 2 ans pour justement accueillir les missiles M51, plus grands que leurs prédécesseurs, les M45.
Une enquête est en court pour comprendre les raisons d’un tel échec, qui a coûté la modique somme de… 120 millions d’euros !
Et pendant ce temps, la nucléarisation de la défense française se poursuit : deux sous-marins nucléaires seront bientôt réaménagés pour accueillir les M51, et seront tous opérationnels fin 2018. La facture pour ces missiles, commandés par la Direction Générale de l’Armement à EADS en 2004 s’élève à 3 milliards d’euros, sans compter le coût des aménagements des quatre SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins). En plus d’une commande scandaleusement exorbitante pour le contribuable, cette opération est un coup de poignard dans l’article VI du traité de non-prolifération nucléaire. En revendiquant la modernisation de l’armement nucléaire, la mise en œuvre des M51 contribue à la prolifération. Alors que l’armement nucléaire prétend être une forme de « dissuasion » pour l’ennemi, le M51 est en réalité une arme conçue pour être utilisée sur « le champ de bataille ».
Dans un contexte mondial actuellement tendu, où la Corée du Nord poursuit son chantage à l’armement nucléaire, réitérant les essais… ce nouvel essai de la France ne fait que participer à l’escalade à l’armement nucléaire.
Vidéo par un amateur qui assiste à la scène de l’explosion du missile en plein ciel au large de la pointe de Penmarch, une minute après le tir :
Le missile, sans sa charge nucléaire, a décollé dans le ciel vers 9h30, mais a été interrompu brutalement dans son ascension en explosant, répandant des débris sur plusieurs dizaines de kilomètres dans l’océan Atlantique.
« Le Vigilant », un des quatre sous-marins français à propulsion nucléaire, était en travaux depuis 2 ans pour justement accueillir les missiles M51, plus grands que leurs prédécesseurs, les M45.
Une enquête est en court pour comprendre les raisons d’un tel échec, qui a coûté la modique somme de… 120 millions d’euros !
Et pendant ce temps, la nucléarisation de la défense française se poursuit : deux sous-marins nucléaires seront bientôt réaménagés pour accueillir les M51, et seront tous opérationnels fin 2018. La facture pour ces missiles, commandés par la Direction Générale de l’Armement à EADS en 2004 s’élève à 3 milliards d’euros, sans compter le coût des aménagements des quatre SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d’engins). En plus d’une commande scandaleusement exorbitante pour le contribuable, cette opération est un coup de poignard dans l’article VI du traité de non-prolifération nucléaire. En revendiquant la modernisation de l’armement nucléaire, la mise en œuvre des M51 contribue à la prolifération. Alors que l’armement nucléaire prétend être une forme de « dissuasion » pour l’ennemi, le M51 est en réalité une arme conçue pour être utilisée sur « le champ de bataille ».
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