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L’EPR en bref

Les besoins en électricité de la France ne nécessitent pas la construction du réacteur EPR

Publié le 6 septembre 2012



  • La France est déjà suréquipée en nucléaire qui assure plus de 80 % de la production d’électricité (environ 30 % en Allemagne et au Japon). Une telle proportion est dangereuse en matière de sécurité énergétique (forte dépendance d’une seule source et d’une seule technique) et défavorable sur le plan économique. Le nucléaire, dont la capacité de production est très peu modulable, est complètement inadapté aux consommations d’électricité “en pointe”, ce qui impose une forte surcapacité et un sur- coût pour l’ensemble de la production.
  • La France produit déjà plus d’électricité qu’elle n’en consomme : elle brade 15 % de son électricité “en base” produite par le nucléaire, et achète 3 % d’électricité thermique classique du fait des “pointes” dues au chauf- fage électrique. En 2005, les exportations nettes ont représenté 12 % de la consommation intérieure. Ces exportations – dont l’origine est la surca- pacité du parc nucléaire – ont un intérêt économique discutable tandis que le démantèlement des centrales, les déchets radioactifs et les risques associés à la production correspondante restent des problèmes "natio- naux". Cette production excédentaire peut donc être affectée progressi- vement à la consommation nationale, ce qui éviterait de nouveaux inves- tissements.
  • Jusqu’en 2025 au moins, les besoins de base en électricité peuvent être largement remplis par le nucléaire existant, sans nouvel investissement.
  • Du fait de sa surcapacité nucléaire et du chauffage électrique ruineux pour les consommateurs, la France surconsomme de l’électricité. En 2004, la consommation finale d’électricité par habitant de la France était de 6940 kWh, contre 6200 pour l’Allemagne.

La construction de l’EPR ne répond à aucun besoin. C’est une dépense supplémentaire considérable qui va retomber sur le budget des consom- mateurs et dont la seule finalité est le soutien à une industrie nucléaire qui engage la France sur des choix néfastes, tant sur le plan énergétique que sur les plans de l’environnement et de la politique industrielle. Ce dont la France a d’abord besoin, c’est de sobriété et d’efficacité dans les utilisations de l’électricité (voir le scénario"négaWatt" [1] ) et de produc- tion d’électricité décentralisée, au plus près des consommateurs, à par- tir des énergies renouvelables, qui ne nécessitent pas l’implantation de nouvelles lignes THT (Très haute Tension). Si nécessaire, les besoins de pointe peuvent être fournis par des centrales au gaz naturel à cycle combiné.

  • La France est déjà suréquipée en nucléaire qui assure plus de 80 % de la production d’électricité (environ 30 % en Allemagne et au Japon). Une telle proportion est dangereuse en matière de sécurité énergétique (forte dépendance d’une seule source et d’une seule technique) et défavorable sur le plan économique. Le nucléaire, dont la capacité de production est très peu modulable, est complètement inadapté aux consommations d’électricité “en pointe”, ce qui impose une forte surcapacité et un sur- coût pour l’ensemble de la production.
  • La France produit déjà plus d’électricité qu’elle n’en consomme : elle brade 15 % de son électricité “en base” produite par le nucléaire, et achète 3 % d’électricité thermique classique du fait des “pointes” dues au chauf- fage électrique. En 2005, les exportations nettes ont représenté 12 % de la consommation intérieure. Ces exportations – dont l’origine est la surca- pacité du parc nucléaire – ont un intérêt économique discutable tandis que le démantèlement des centrales, les déchets radioactifs et les risques associés à la production correspondante restent des problèmes "natio- naux". Cette production excédentaire peut donc être affectée progressi- vement à la consommation nationale, ce qui éviterait de nouveaux inves- tissements.
  • Jusqu’en 2025 au moins, les besoins de base en électricité peuvent être largement remplis par le nucléaire existant, sans nouvel investissement.
  • Du fait de sa surcapacité nucléaire et du chauffage électrique ruineux pour les consommateurs, la France surconsomme de l’électricité. En 2004, la consommation finale d’électricité par habitant de la France était de 6940 kWh, contre 6200 pour l’Allemagne.

La construction de l’EPR ne répond à aucun besoin. C’est une dépense supplémentaire considérable qui va retomber sur le budget des consom- mateurs et dont la seule finalité est le soutien à une industrie nucléaire qui engage la France sur des choix néfastes, tant sur le plan énergétique que sur les plans de l’environnement et de la politique industrielle. Ce dont la France a d’abord besoin, c’est de sobriété et d’efficacité dans les utilisations de l’électricité (voir le scénario"négaWatt" [1] ) et de produc- tion d’électricité décentralisée, au plus près des consommateurs, à par- tir des énergies renouvelables, qui ne nécessitent pas l’implantation de nouvelles lignes THT (Très haute Tension). Si nécessaire, les besoins de pointe peuvent être fournis par des centrales au gaz naturel à cycle combiné.



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