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Le train "le plus radioactif du monde" doit passer dans la région (Nord éclair)

4 novembre 2010 |




Selon Greenpeace, le plus important convoi de déchets nucléaires jamais organisé doit partir demain après midi de la Manche pour rallier l’Allemagne en passant par la région, où les écologistes se mobilisent.

Sur Internet, la galaxie écolo régionale mobilise contre le convoi d’Areva à grands coups de noms de code. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils auront à coeur de freiner « le train de l’enfer » qui doit transporter 11 containers de déchets vitrifiés en route vers l’Allemagne, où ils doivent être entreposés. Les plus inspirés parlent depuis la fin de la semaine dernière d’une partie de « chasse au CASTOR », l’acronyme qui désigne les fûts en transit. Derrière les bons mots, l’enjeu n’est pas mince : selon les responsables du réseau Sortir du nucléaire, ce convoi concentre un potentiel atomique qui pourrait, en cas d’accident, libérer l’énergie de deux Tchernobyl. « Les populations françaises et allemandes doivent pouvoir savoir où et quand un convoi aussi dangereux passe près de chez elles », souligne Greenpeace, qui a joint le geste à la parole en donnant sur son site web le tracé supposé du train. En attendant, les militants écologistes et antinucléaires comptent bien gêner au maximum le passage de ce train « le plus radioactif du monde » lorsqu’il empruntera les voies ferrées de la région, entre Arras et Fourmies via Douai, sur les coups de 2 h du matin. Officiellement, les partis et associations antinucléaires se contenteront de distribuer des tracts vendredi soir et samedi matin, dans les gares d’Arras et Douai notamment.

Mais en coulisses, quelques activistes entendent aller plus loin, dans la nuit, pour tenter de ralentir le train, comme cela avait déjà été le cas lors de précédents passages de convois, notamment au début des années 2000. Sans oublier toutefois que cette stratégie d’action avait tourné au drame le 7 novembre 2004 en Moselle. À l’époque, Sébastien Briat, jeune militant de 22 ans, avait trouvé la mort, percuté par un train transportant des déchets nucléaires dont il voulait bloquer le passage. La prise de risque s’annonce donc raisonnée pour le passage du « train de l’enfer ». w

Selon Greenpeace, le plus important convoi de déchets nucléaires jamais organisé doit partir demain après midi de la Manche pour rallier l’Allemagne en passant par la région, où les écologistes se mobilisent.

Sur Internet, la galaxie écolo régionale mobilise contre le convoi d’Areva à grands coups de noms de code. Dans la nuit de vendredi à samedi, ils auront à coeur de freiner « le train de l’enfer » qui doit transporter 11 containers de déchets vitrifiés en route vers l’Allemagne, où ils doivent être entreposés. Les plus inspirés parlent depuis la fin de la semaine dernière d’une partie de « chasse au CASTOR », l’acronyme qui désigne les fûts en transit. Derrière les bons mots, l’enjeu n’est pas mince : selon les responsables du réseau Sortir du nucléaire, ce convoi concentre un potentiel atomique qui pourrait, en cas d’accident, libérer l’énergie de deux Tchernobyl. « Les populations françaises et allemandes doivent pouvoir savoir où et quand un convoi aussi dangereux passe près de chez elles », souligne Greenpeace, qui a joint le geste à la parole en donnant sur son site web le tracé supposé du train. En attendant, les militants écologistes et antinucléaires comptent bien gêner au maximum le passage de ce train « le plus radioactif du monde » lorsqu’il empruntera les voies ferrées de la région, entre Arras et Fourmies via Douai, sur les coups de 2 h du matin. Officiellement, les partis et associations antinucléaires se contenteront de distribuer des tracts vendredi soir et samedi matin, dans les gares d’Arras et Douai notamment.

Mais en coulisses, quelques activistes entendent aller plus loin, dans la nuit, pour tenter de ralentir le train, comme cela avait déjà été le cas lors de précédents passages de convois, notamment au début des années 2000. Sans oublier toutefois que cette stratégie d’action avait tourné au drame le 7 novembre 2004 en Moselle. À l’époque, Sébastien Briat, jeune militant de 22 ans, avait trouvé la mort, percuté par un train transportant des déchets nucléaires dont il voulait bloquer le passage. La prise de risque s’annonce donc raisonnée pour le passage du « train de l’enfer ». w



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