62%.
Alors qu’il représentait 72 % de la production d’électricité en France en 2018, le nucléaire n’a produit « que » 62 % de l’électricité française en 2022. En cause : des problèmes de corrosion sur des tuyauteries cruciales, et l’arrêt pour contrôle de plusieurs réacteurs. Malgré cette baisse, ce chiffre montre à quel point le nucléaire est une exception française, l’atome n’ayant produit que 9,2 % de l’électricité mondiale en 2022.
Sources : Conseil de l’Union européenne ; AIEA

Le Luxembourg.
En 2022, 93 % de son électricité a été produite à partir de sources renouvelables ! 79 % pour le Danemark, 63 % pour le Portugal. La France, avec ses 25 %, ne se classe qu’à la 20ème position… En 2022, les énergies renouvelables ont fourni 39,4 % de la production électrique de l’Union européenne.
Source : Conseil de l’Union européenne

38 ans.
En 1979, Marcel Boiteux, alors à la tête d’EDF, estimait la durée effective prévue pour une centrale à « un peu plus de 30 ans. » Pourtant, 52 réacteurs ont dépassé les 30 ans en 2024, et parmi ceux-là, 25 les 40 ans. Et le gouvernement Macron souhaiterait tirer la corde jusqu’à 50, 60 ans, voire plus...
Sources : INA ; CEA Elecnuc ; WNISR 2023

Faux !
Le pays en a même connu deux à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, en 1969 et en 1980. À noter également qu’une inondation de la centrale nucléaire du Blayais, provoquée par une tempête en 1999, a mené à l’arrêt de trois de ses quatre réacteurs. Et c’est sans compter les accidents liés aux déchets, ceux liés à la recherche et ceux liés au nucléaire militaire.
Sources : ASN ; IRSN

Vrai et... Faux !
Plus que 60 % : 100 % de l’uranium utilisé dans les réacteurs nucléaires françaises est extrait de mines à l’étranger. En 2022, cinq pays ont fourni l’uranium essentiel au fonctionnement du nucléaire en France : le Kazakhstan, le Niger, la Namibie, l’Australie et l’Ouzbékistan... Autant pour la soi-disant indépendance énergétique de la France !
Sources : Comité technique Euratom via Le Monde

2,2 millions.
En 2016, le périmètre de sécurité établi autour des centrales a été relevé de 10 à 20 km. 2 200 000 personnes, mais aussi 204 400 établissements recevant du public et 1 800 écoles répartis sur 33 départements sont ainsi concernés par des Plans Particuliers d’Intervention (PPI) en cas d’accident nucléaire. Si on étend ce périmètre à 100 km, les chiffres grandissent considérablement : 9,8 millions de personnes vivent ainsi autour de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine, proche de l’Ile-de-France.
Sources : IRSN ; Le Monde

3 %.
Mais ce petit pourcentage représente à lui seul plus de 99 % de la radioactivité émise par l’ensemble des déchets radioactifs produits par l’industrie nucléaire. Il s’agit des déchets de haute activité (HA) et des déchets de moyenne activité à vie longue (MA-VL), qui resteront radioactifs pendant des centaines de milliers d’années.
Source : Ministère de la Transition écologique