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Depuis 1998, le Réseau "Sortir du nucléaire" a été à l’initiative des nombreuses campagnes.


Le procès des militants du GANVA doit être le procès de la répression policière, d’AREVA et du lobby nucléaire

7 décembre 2010 |




Communiqué de presse du Réseau "Sortir du nucléaire"

Ce mercredi 8 décembre se tiendra à Caen le procès de 7 militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires), accusés « d’entrave à la circulation ferroviaire ». Par leur action totalement pacifique du 5 novembre 2010, ils ont effectivement bloqué un train de déchets hautement radioactifs. Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme son soutien total à ces lanceurs d’alerte, et exige que toute la lumière soit faite sur les violences policières totalement inacceptables dont ils ont été victimes.



Ce mercredi 8 décembre se tiendra à Caen le procès de 7 militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires), accusés « d’entrave à la circulation ferroviaire ». Par leur action totalement pacifique du 5 novembre 2010, ils ont effectivement bloqué un train de déchets hautement radioactifs. Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme son soutien total à ces lanceurs d’alerte, et exige que toute la lumière soit faite sur les violences policières totalement inacceptables dont ils ont été victimes.

Rappel des faits

Une mobilisation transfrontalière exceptionnelle révèle les faiblesses du système nucléaire Entre le 5 et le 9 novembre 2010, 123 tonnes de déchets vitrifiés, issus du centre de « retraitement » AREVA de la Hague, sont parties du terminal ferroviaire de Valognes (Manche) pour être stockées à Gorleben (Basse-Saxe). Sous la pression des manifestants tout au long du parcours, ce convoi a subi différentes modifications d’itinéraires. Il est arrivé à destination avec 92 heures de retard. En France, des centaines de manifestants ont protesté tout au long du trajet. En Allemagne, 50 000 opposants au nucléaire ont vivement protesté contre la prolongation de la durée de vie des réacteurs, décidée par le gouvernement Merkel. Ils ont à nouveau montré leur détermination à empêcher l’industrie nucléaire d’enfouir ses déchets en profondeur. L’ampleur de ces actions a fortement écorné l’image de l’industrie nucléaire. Elles ont mis en lumière le caractère ingérable des déchets nucléaires, et montré que la résistance antinucléaire ne connaissait pas de frontières.

Une action non violente marquée par une bavure policière sans précédent

Véritable coup d’envoi de cette mobilisation, le blocage du « train d’enfer » par les militants du GANVA a eu lieu en gare de Caen, moins de deux heures après son départ. Il a duré plus de trois heures. Ils ont été victimes de brutalités policières inouïes provoquant de graves blessures lors de leur évacuation des voies : tendons sectionnés et brûlures au 2ème et 3ème degrés, nécessitant opérations chirurgicales et greffe de peau. Il était pourtant parfaitement possible d’évacuer les voies sans la moindre violence. Ailleurs, en France et en Allemagne, les autorités ont fait preuve d’autres comportements totalement inacceptables (pressions, atteinte au droit de manifester, violences...) face à des militants antinucléaires pacifiques.

Faisons le procès du nucléaire !

Les sept militants du GANVA sont convoqués ce mercredi 8 décembre à 14 heures au tribunal de Caen. De nombreuses organisations, dont le Réseau "Sortir du nucléaire", seront mobilisées pour exprimer leur soutien total au GANVA, et faire de cette audience le procès de la répression policière, d’AREVA et du lobby nucléaire. Elles participeront, ensemble, à la conférence de presse organisée à 10 heures.

Pour François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : « les militants du GANVA ont déjà trop payé et doivent absolument être relaxés. La répression et les violences totalement inacceptables dont ils ont été victimes ne sont que le reflet d’un système mafieux, protégé par les autorités. Elles montrent la volonté des pouvoirs publics de diaboliser les actions de désobéissance civile contre le nucléaire, et d’effrayer les opposants. Ce type d’action dérange car il permet de lever le voile sur les mensonges d’AREVA, qui prétend, à tort, recycler une majeure partie des déchets nucléaires. »

Tout au long du trajet du « train d’enfer », la police, la SNCF et les autorités se sont pliées aux diktats d’AREVA. Le Réseau "Sortir du nucléaire" attend donc de la justice qu’elle fasse son travail en toute indépendance, et relaxe les victimes des violences policières, déjà injustement pénalisées par les provocations, humiliations, traumatismes et blessures graves. Nous demandons avec la plus grande fermeté que toute la lumière soit faite sur ces violences révoltantes, et que leurs auteurs soient jugés au plus vite.

Contacts presse

 François Mativet 06 03 92 20 13
 Laura Hameaux 06 85 23 05 11
 Contact anglophone : Steven Mitchell +33 (0)952 495 022

Ce mercredi 8 décembre se tiendra à Caen le procès de 7 militants du GANVA (Groupe d’Actions Non-Violentes Antinucléaires), accusés « d’entrave à la circulation ferroviaire ». Par leur action totalement pacifique du 5 novembre 2010, ils ont effectivement bloqué un train de déchets hautement radioactifs. Le Réseau "Sortir du nucléaire" réaffirme son soutien total à ces lanceurs d’alerte, et exige que toute la lumière soit faite sur les violences policières totalement inacceptables dont ils ont été victimes.

Rappel des faits

Une mobilisation transfrontalière exceptionnelle révèle les faiblesses du système nucléaire Entre le 5 et le 9 novembre 2010, 123 tonnes de déchets vitrifiés, issus du centre de « retraitement » AREVA de la Hague, sont parties du terminal ferroviaire de Valognes (Manche) pour être stockées à Gorleben (Basse-Saxe). Sous la pression des manifestants tout au long du parcours, ce convoi a subi différentes modifications d’itinéraires. Il est arrivé à destination avec 92 heures de retard. En France, des centaines de manifestants ont protesté tout au long du trajet. En Allemagne, 50 000 opposants au nucléaire ont vivement protesté contre la prolongation de la durée de vie des réacteurs, décidée par le gouvernement Merkel. Ils ont à nouveau montré leur détermination à empêcher l’industrie nucléaire d’enfouir ses déchets en profondeur. L’ampleur de ces actions a fortement écorné l’image de l’industrie nucléaire. Elles ont mis en lumière le caractère ingérable des déchets nucléaires, et montré que la résistance antinucléaire ne connaissait pas de frontières.

Une action non violente marquée par une bavure policière sans précédent

Véritable coup d’envoi de cette mobilisation, le blocage du « train d’enfer » par les militants du GANVA a eu lieu en gare de Caen, moins de deux heures après son départ. Il a duré plus de trois heures. Ils ont été victimes de brutalités policières inouïes provoquant de graves blessures lors de leur évacuation des voies : tendons sectionnés et brûlures au 2ème et 3ème degrés, nécessitant opérations chirurgicales et greffe de peau. Il était pourtant parfaitement possible d’évacuer les voies sans la moindre violence. Ailleurs, en France et en Allemagne, les autorités ont fait preuve d’autres comportements totalement inacceptables (pressions, atteinte au droit de manifester, violences...) face à des militants antinucléaires pacifiques.

Faisons le procès du nucléaire !

Les sept militants du GANVA sont convoqués ce mercredi 8 décembre à 14 heures au tribunal de Caen. De nombreuses organisations, dont le Réseau "Sortir du nucléaire", seront mobilisées pour exprimer leur soutien total au GANVA, et faire de cette audience le procès de la répression policière, d’AREVA et du lobby nucléaire. Elles participeront, ensemble, à la conférence de presse organisée à 10 heures.

Pour François Mativet, porte-parole du Réseau "Sortir du nucléaire" : « les militants du GANVA ont déjà trop payé et doivent absolument être relaxés. La répression et les violences totalement inacceptables dont ils ont été victimes ne sont que le reflet d’un système mafieux, protégé par les autorités. Elles montrent la volonté des pouvoirs publics de diaboliser les actions de désobéissance civile contre le nucléaire, et d’effrayer les opposants. Ce type d’action dérange car il permet de lever le voile sur les mensonges d’AREVA, qui prétend, à tort, recycler une majeure partie des déchets nucléaires. »

Tout au long du trajet du « train d’enfer », la police, la SNCF et les autorités se sont pliées aux diktats d’AREVA. Le Réseau "Sortir du nucléaire" attend donc de la justice qu’elle fasse son travail en toute indépendance, et relaxe les victimes des violences policières, déjà injustement pénalisées par les provocations, humiliations, traumatismes et blessures graves. Nous demandons avec la plus grande fermeté que toute la lumière soit faite sur ces violences révoltantes, et que leurs auteurs soient jugés au plus vite.

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 François Mativet 06 03 92 20 13
 Laura Hameaux 06 85 23 05 11
 Contact anglophone : Steven Mitchell +33 (0)952 495 022



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